L’enquête menée par l’association «Touche pas à ma sœur» dirigée par Ismaïla Kamby, montre que la situation est préoccupante dans la banlieue dakaroise, plus précisément à Guédiawaye.
Les enquêteurs, ciblant les jeunes âgés de 17 à 27ans, ont recensé 12.912 personnes non déclarées à l’état-civil. Il s’agit de 2.450 jeunes victimes de refus de paternité, 3.776 individus déclarés avec de faux documents administratifs et 6.686 victimes de négligence parentale.
D’après le rapport de l’association, le recensement des jeunes non déclarés à l’état-civil a été plus touchant à Guédiawaye, d’autant plus que les victimes ont accepté de s’exprimer. L’enquête a été axée sur des personnes qui n’ont pas pu bénéficier d’inscription ou de déclaration à l’état-civil.
Si les uns sont victimes de négligence ou d’ignorance de la part de leurs parents respectifs, pour la majorité, cela résulte d’un refus catégorique de paternité, sans que rien ne soit tenté.
Cette situation peut s’expliquer en partie par le fait que la banlieue constitue un bassin de rétention pour les personnes qui quittent leurs villages pour la capitale, sans aucun document administratif.
La conséquence est que plusieurs enfants qui ont suivi leur cursus scolaire normal, n’ont pas pu se présenter à l’examen, faute d’extrait de naissance.
L’As
Les enquêteurs, ciblant les jeunes âgés de 17 à 27ans, ont recensé 12.912 personnes non déclarées à l’état-civil. Il s’agit de 2.450 jeunes victimes de refus de paternité, 3.776 individus déclarés avec de faux documents administratifs et 6.686 victimes de négligence parentale.
D’après le rapport de l’association, le recensement des jeunes non déclarés à l’état-civil a été plus touchant à Guédiawaye, d’autant plus que les victimes ont accepté de s’exprimer. L’enquête a été axée sur des personnes qui n’ont pas pu bénéficier d’inscription ou de déclaration à l’état-civil.
Si les uns sont victimes de négligence ou d’ignorance de la part de leurs parents respectifs, pour la majorité, cela résulte d’un refus catégorique de paternité, sans que rien ne soit tenté.
Cette situation peut s’expliquer en partie par le fait que la banlieue constitue un bassin de rétention pour les personnes qui quittent leurs villages pour la capitale, sans aucun document administratif.
La conséquence est que plusieurs enfants qui ont suivi leur cursus scolaire normal, n’ont pas pu se présenter à l’examen, faute d’extrait de naissance.
L’As