« La confiance n’exclut pas le contrôle ». Le président Ousmane Chimère Diouf et ses assesseurs semblent faire leur cet adage. Hier, à l’issue du déplacement effectué à l’entrepôt d’Aïda Ndiongue pour vérifier si le reste des produits phytosanitaires destinés au Plan Jaxaay s’y trouve, comme l’a toujours soutenu l’ex-sénatrice libérale, un inventaire du matériel a été ordonné. Une manière de s’assurer de l’effectivité des produits composés dans les normes de 150 motopompes, 500 bacs à ordures et 1000 tentes. Mais hier, le décompte physique n’a pas été fait. C’est pourquoi, révèlent les sources du journal, après un tour dans le hangar, le président Diouf a exposé la situation aux avocats et au parquet général. Le magistrat leur aurait fait comprendre que le constat était là mais rien n’indiquait qu’il s’agissait du nombre exact.
Au cours des échanges, il a été proposé la désignation d’un mandataire judiciaire. Mais la proposition n’a pas prospéré, vu que les parties ont soulevé des problèmes de lenteurs et également de moyens, car cela nécessite des frais. Qui pour les supporter ? Ni l’Aje ni la défense n’en a voulu. Finalement, le président a décidé de confier la mission à la Section de recherches de la Gendarmerie. A en croire, les sources de nos confrères, le décompte se fera en présence de toutes les parties avant la date de l’audience prévue le 25 février prochain. Accusée de n’avoir pas livré l’intégralité du marché de produits phytosanitaires destinés au Plan Jaxaay, Aïda Ndiongue a été finalement inculpée pour détournement de deniers publics.
Pour rappel, Aïda Ndiongue est poursuivie pour détournement de deniers publics portant sur 20 milliards de FCfa, escroquerie portant sur des deniers publics et faux et usage de faux et complicité. Le responsable libérale est également poursuivi pour exercice illégal de commerce car, on l’accuse de s’être présentée comme enseignante au moment des faits, alors qu’elle a démissionné de l’enseignement depuis les années 80.
Au cours des échanges, il a été proposé la désignation d’un mandataire judiciaire. Mais la proposition n’a pas prospéré, vu que les parties ont soulevé des problèmes de lenteurs et également de moyens, car cela nécessite des frais. Qui pour les supporter ? Ni l’Aje ni la défense n’en a voulu. Finalement, le président a décidé de confier la mission à la Section de recherches de la Gendarmerie. A en croire, les sources de nos confrères, le décompte se fera en présence de toutes les parties avant la date de l’audience prévue le 25 février prochain. Accusée de n’avoir pas livré l’intégralité du marché de produits phytosanitaires destinés au Plan Jaxaay, Aïda Ndiongue a été finalement inculpée pour détournement de deniers publics.
Pour rappel, Aïda Ndiongue est poursuivie pour détournement de deniers publics portant sur 20 milliards de FCfa, escroquerie portant sur des deniers publics et faux et usage de faux et complicité. Le responsable libérale est également poursuivi pour exercice illégal de commerce car, on l’accuse de s’être présentée comme enseignante au moment des faits, alors qu’elle a démissionné de l’enseignement depuis les années 80.