Si ce pays est en danger c’est surtout parce qu’il est orphelin de la vérité et d’hommes capables de l’exprimer clairement (sans parti-pris) et de la défendre. Alors que les citoyens et patriotes croulent sous le poids de la honte et de l’indignation suite aux déclarations de Lamine Diack, le régime autoritaire qui nous étouffe de mensonges n’a pas trouvé autre chose à leur opposer que la brimade, l’emprisonnement et des accusations fallacieuses. Deux ministres ont poussé le ridicule jusqu’à affirmer que les journalistes du « Monde » ont été manipulés par Wade ! Incapables de convaincre ou même de lever le doute le plus superficiel, ils se réfugient derrière l’affabulation et la dénonciation calomnieuse. Alors qu’on refuse à Oumar Sarr de prendre les insinuations et déduction du « journal le Monde », ces ministres nous croient assez dupes pour croire à leurs balivernes. Mais pour ceux qui ont la mémoire courte et contre ceux qui chargent Oumar Sarr injustement nous rappelons ici les graves accusations du candidat Macky Sall contre le régime de Wade en Juillet 2007 et relayés par le site Dakaractu.com le 02/07/2011. Macky Sall y accuse le régime de Wade d’avoir recruté des mercenaires dans la sous-région, dans le but de kidnapper des opposants. Comment un homme qui a osé faire une telle déclaration peut-il aujourd’hui embastiller un opposant pour diffusion de fausses nouvelles et menace contre la sécurité nationale ? Et pendant ce temps, les grandes gueules qui prétendaient hier défendre les droits de l’Homme, toute honte bue, se terrent dans les poubelles du silence suspect. Les maîtres de la morale et autres directeurs de conscience sont subitement devenus des défenseurs de causes occultes. Alors que les aveux de Lamine Diack ont précipité le crépuscule de la comète de moralité de nos dirigeants, les manipulateurs continuent de propager le mensonge. Une comète désigne un astre solaire qui, quand il se rapproche du soleil libère des gaz et de la poussière. Les comètes sont très éblouissantes, mais leur durée de vie est éphémère : il n’y a pas de meilleur symbole pour parler de la prétendue probité morale de nos dirigeants. Ils nous aveuglent avec de simulacres de probité alors que la moindre inquisition les met dans un état d’hystérie indescriptible. On préfère bâillonner l’opposition et la presse (celle libre de toute compromission) alors que la meilleure façon de discréditer les mis en cause était d’ouvrir une information judiciaire sur tous les concernés. Mais tout porte à croire qu’il y a une volonté d’étouffer cette affaire : la grande entreprise de propagande a été enclenchée car les enjeux sont énormes. Les aveux de Lamine Diack seront, dans les prochains jours, discrédités par des références à son âge et des circonvolutions savantes, et l’opinion publique risque de ne jamais être édifiée, du moins tant que ce régime sera en place. Nous pensons que les lecteurs se feront une idée précise de la grande fumisterie qui s’est emparée de la conscience morale de certains citoyens en lisant ces révélations disponibles sur ce lien :
http://www.dakaractu.com/Abidj...
« ABIDJAN — Le gouvernement ivoirien a catégoriquement rejeté samedi les accusations de l'opposant sénégalais Macky Sall, selon lequel le pouvoir du président sénégalais Abdoulaye Wade a recruté des mercenaires venus notamment de Côte d'Ivoire pour s'en prendre à l'opposition. "Nous protestons vivement contre ce type d'accusation", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné. "Nous n'avons aucune information de ce type", a-t-il poursuivi. "Nous ne nous mêlons pas de la politique intérieure des autres Etats, encore moins de celle du Sénégal, qui est un pays ami", a souligné le ministre. "Nous savons le prix que ça coûte d'avoir des mercenaires sur son territoire", a-t-il fait valoir. Le régime de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril après plus de quatre mois de crise post-électorale, avait recruté des mercenaires libériens qui se sont rendus coupables de nombreuses exactions, selon le gouvernement du chef de l'Etat Alassane Ouattara et des ONG. "S'il y avait le moindre indice" allant dans le sens des accusations de l'opposant sénégalais, "la réaction du gouvernement serait très ferme", a promis M. Koné. Un des leaders de l'opposition sénégalaise, l'ancien Premier ministre Macky Sall, a accusé vendredi le régime Wade d'avoir fait "recruter des mercenaires aux mains tachées de sang venus de Côte d'Ivoire", mais aussi "de Guinée et du Nigeria" dans le but de commettre "des rapts d'opposants et de membres de la société civile". Le gouvernement sénégalais a rejeté formellement des accusations "très irresponsables et très dangereuses". »
J’aurai proféré de telles affabulations, je me garderai toute ma vie durant de traiter quelqu’un de diffuseur de fausses nouvelles. J’aurai été parmi les candidats de 2012, je m’emploierai de toute mes forces pour que cette affaire soit élucidée : il y va de la paix sociale dans ce pays et de la crédibilité de notre démocratie.
NOUS SOMMES TOUS OUMAR SARR
Alassane K KITANE, professeur au Lycée serigne Ahmadou Ndack de Thiès
http://www.dakaractu.com/Abidj...
« ABIDJAN — Le gouvernement ivoirien a catégoriquement rejeté samedi les accusations de l'opposant sénégalais Macky Sall, selon lequel le pouvoir du président sénégalais Abdoulaye Wade a recruté des mercenaires venus notamment de Côte d'Ivoire pour s'en prendre à l'opposition. "Nous protestons vivement contre ce type d'accusation", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné. "Nous n'avons aucune information de ce type", a-t-il poursuivi. "Nous ne nous mêlons pas de la politique intérieure des autres Etats, encore moins de celle du Sénégal, qui est un pays ami", a souligné le ministre. "Nous savons le prix que ça coûte d'avoir des mercenaires sur son territoire", a-t-il fait valoir. Le régime de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril après plus de quatre mois de crise post-électorale, avait recruté des mercenaires libériens qui se sont rendus coupables de nombreuses exactions, selon le gouvernement du chef de l'Etat Alassane Ouattara et des ONG. "S'il y avait le moindre indice" allant dans le sens des accusations de l'opposant sénégalais, "la réaction du gouvernement serait très ferme", a promis M. Koné. Un des leaders de l'opposition sénégalaise, l'ancien Premier ministre Macky Sall, a accusé vendredi le régime Wade d'avoir fait "recruter des mercenaires aux mains tachées de sang venus de Côte d'Ivoire", mais aussi "de Guinée et du Nigeria" dans le but de commettre "des rapts d'opposants et de membres de la société civile". Le gouvernement sénégalais a rejeté formellement des accusations "très irresponsables et très dangereuses". »
J’aurai proféré de telles affabulations, je me garderai toute ma vie durant de traiter quelqu’un de diffuseur de fausses nouvelles. J’aurai été parmi les candidats de 2012, je m’emploierai de toute mes forces pour que cette affaire soit élucidée : il y va de la paix sociale dans ce pays et de la crédibilité de notre démocratie.
NOUS SOMMES TOUS OUMAR SARR
Alassane K KITANE, professeur au Lycée serigne Ahmadou Ndack de Thiès