Bassirou Cissé, un habitant du Djoloff, qui se présente comme défenseur de ses parents paysans, avoue que «les greniers sont devenus vides alors qu’aucune récolte ne pointe à l’horizon».
Si dans le monde rural, l’enthousiasme qui a prévalu lors des premières pluies a cédé la place au désespoir, c’est que les greniers sont devenus vides alors que le coût des denrées renchérit. Les inondations s’y sont ajoutées, compliquant davantage le vécu des ruraux.
À Touba, les pluies sèment la désolation avec le bassin de Darou Rahmane qui ne peut plus contenir les eaux. Au Sénégal oriental, dans les localités qui bordent la Falémé, le fleuve est presque sorti de son lit avec toutes les conséquences possibles.
Le nord du pays présente le même décor. En effet, si à cette période de l’année, il y a toujours une situation d’insécurité alimentaire dans le monde rural, c’est que l’autosuffisance alimentaire tant chantée pat le gouvernement, notamment le ministre de l’Agriculture, n’est pas encore effective.
En effet, le Sénégal figure parmi les 45 pays ayant besoin d’aide alimentaire externe en raison de l’exacerbation des vulnérabilités accrues par les effets de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid19, avait indiqué la Fao dans le rapport consacré aux Perspectives de récolte et à la situation alimentaire
L’urgence d’une aide alimentaire
Si on se réfère aux dernières évaluations de la Fao, à l’échelle de la planète, 45 pays, dont 34 en Afrique et 9 en Asie, ont besoin d’une aide alimentaire extérieure. Les conflits et les chocs météorologiques demeurent des facteurs critiques qui contribuent aux taux actuellement élevés d’insécurité alimentaire grave. Le Sénégal fait encore partie des pays qui ont besoin de l’appui de l’extérieur.
Prés d’un million de sénégalais ont faim
Au Sénégal, souligne le rapport, la Fao constate des pénuries localisées de la production céréalière en se référant sur la dernière analyse du «Cadre harmonisé» qui fait savoir que 850.000 personnes auraient besoin d’une aide humanitaire ,en raison des effets négatifs des aléas climatiques.
Si dans le monde rural, l’enthousiasme qui a prévalu lors des premières pluies a cédé la place au désespoir, c’est que les greniers sont devenus vides alors que le coût des denrées renchérit. Les inondations s’y sont ajoutées, compliquant davantage le vécu des ruraux.
À Touba, les pluies sèment la désolation avec le bassin de Darou Rahmane qui ne peut plus contenir les eaux. Au Sénégal oriental, dans les localités qui bordent la Falémé, le fleuve est presque sorti de son lit avec toutes les conséquences possibles.
Le nord du pays présente le même décor. En effet, si à cette période de l’année, il y a toujours une situation d’insécurité alimentaire dans le monde rural, c’est que l’autosuffisance alimentaire tant chantée pat le gouvernement, notamment le ministre de l’Agriculture, n’est pas encore effective.
En effet, le Sénégal figure parmi les 45 pays ayant besoin d’aide alimentaire externe en raison de l’exacerbation des vulnérabilités accrues par les effets de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid19, avait indiqué la Fao dans le rapport consacré aux Perspectives de récolte et à la situation alimentaire
L’urgence d’une aide alimentaire
Si on se réfère aux dernières évaluations de la Fao, à l’échelle de la planète, 45 pays, dont 34 en Afrique et 9 en Asie, ont besoin d’une aide alimentaire extérieure. Les conflits et les chocs météorologiques demeurent des facteurs critiques qui contribuent aux taux actuellement élevés d’insécurité alimentaire grave. Le Sénégal fait encore partie des pays qui ont besoin de l’appui de l’extérieur.
Prés d’un million de sénégalais ont faim
Au Sénégal, souligne le rapport, la Fao constate des pénuries localisées de la production céréalière en se référant sur la dernière analyse du «Cadre harmonisé» qui fait savoir que 850.000 personnes auraient besoin d’une aide humanitaire ,en raison des effets négatifs des aléas climatiques.