L’État du Sénégal a déjà aidé entre 3 000 et 3 500 victimes du conflit en Casamance, à disposer d’actes de naissance, dans le cadre du renforcement des actions de retour et de réinsertion des populations, a révélé, mercredi, le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine.
”Nous sommes à 3000, 3 500 dossiers déjà traités. Nous allons poursuivre cela, car c’est un besoin qui est là. Nous allons permettre à ces populations victimes du conflit en Casamance, de retrouver une vie décente et d’être reconnues comme des Sénégalais à part entière”, a dit le chef de l’exécutif régional.
Mor Talla Tine s’exprimait en marge d’un Comité régional de développement destiné à faire le point sur le plan d’actions du Comité de coordination et de suivi des interventions dans la région de Ziguinchor, élaboré en 2023.
“Dans le cadre de l’accord de Mongone, il y a un volet état-civil qui est en train d’être mis en œuvre, à travers un recensement de tous les cas concernés, en rapport avec les collectivités territoriales”, a-t-il fait savoir.
Le gouverneur a évoqué l’élaboration des dossiers individuels, avec l’implication des chefs de village, des organisations communautaires de base et avec l’appui de partenaires, comme l’ONG Catholic Relief Service (CRS) mais aussi, la justice, à travers le Procureur général près le Tribunal de Grande Instance de Ziguinchor.
Au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), avaient déposé les armes le 13 mai 2023, lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.
La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique, depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.
Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.
Aps
”Nous sommes à 3000, 3 500 dossiers déjà traités. Nous allons poursuivre cela, car c’est un besoin qui est là. Nous allons permettre à ces populations victimes du conflit en Casamance, de retrouver une vie décente et d’être reconnues comme des Sénégalais à part entière”, a dit le chef de l’exécutif régional.
Mor Talla Tine s’exprimait en marge d’un Comité régional de développement destiné à faire le point sur le plan d’actions du Comité de coordination et de suivi des interventions dans la région de Ziguinchor, élaboré en 2023.
“Dans le cadre de l’accord de Mongone, il y a un volet état-civil qui est en train d’être mis en œuvre, à travers un recensement de tous les cas concernés, en rapport avec les collectivités territoriales”, a-t-il fait savoir.
Le gouverneur a évoqué l’élaboration des dossiers individuels, avec l’implication des chefs de village, des organisations communautaires de base et avec l’appui de partenaires, comme l’ONG Catholic Relief Service (CRS) mais aussi, la justice, à travers le Procureur général près le Tribunal de Grande Instance de Ziguinchor.
Au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), avaient déposé les armes le 13 mai 2023, lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.
La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique, depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.
Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.
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