Entre autres points abordés lors de ce face-à -face avec les journalistes, il y a les chantiers qui peinent à finir, le Budget qui reste insuffisant, le foncier autour des Universités, la grille d’évaluation du CAMES, censée, selon le Secrétaire général national du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES), David Célestin Faye, «faire la promotion de l’Université, va tuer l’enseignement et la recherche». Ainsi, le SGN de mentionner que ce point de presse est un moment pour eux, d’échanger avec la population sénégalaise sur les difficultés de l’Enseignement supérieur.
«Nous venons d’effectuer une tournée nationale du Bureau national du SAES dans différents Campus. Et nous avons échangé, lors de ces tournées-là , avec les camarades sur les conditions de travail. Ces discussions ont porté sur plusieurs points, notamment la question des salaires.
Ce coup-là , c’est le premier corps des fonctionnaires et c’est le seul dont l’avancement est soumis à des critères internationaux. Nous ne comprenons pas que l’augmentation soit généralisée et sélective contre les enseignants du Supérieur», fustige-t-il.
Il y a aussi la question des bacheliers, c’est-à -dire de leur orientation via la plateforme Campusen, sur laquelle il demande à ce que le processus soit audité, comme l’avait demandé l’IGE dans son Rapport de 2016. «Nous soulignons le manque de volonté manifeste du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), d’évaluer les réformes initiées dans l’enseignement supérieur. Le SAES continue d’exiger l’audit technique de la plateforme d’orientation et dénonce depuis 2019, une violation par le MESRI du décret n°2016-1805 relatif à l’orientation des bacheliers, toute réforme doit être évaluée.
Depuis 2009 ou même avant, il y a beaucoup de difficultés que les enseignants ont notées dans ce système LMD et ça impacte sur les années académiques décalées. Donc, il nous faut, aujourd’hui, évaluer le système, voir les difficultés qu’il y a pour voir comment y remédier», fait-il savoir.
David Célestin Faye d'ajouter: «Je voudrais dire que le SAES a, durant tous ces mois, frappé à différentes portes, est allé voir certaines autorités pour faire un plaidoyer de sensibilisation. Malheureusement, nous n’avons pas été écoutés, donc nous sommes désolés de le faire, mais le SAES va déposer dès lundi matin (aujourd’hui 31 octobre), un préavis de grève pour la prise en charge de ces questions-là . Puisque quelque part, toutes ces questions ont été évoquées ces dernières années et il n’y a absolument aucune solution qui a été proposée de façon durable».
Cependant, le SGN de poursuivre qu’un préavis de grève n’a jamais été une solution, la solution, c’est le dialogue. «Le SAES réaffirme sa disponibilité, son ouverture pour le dialogue pour que nous ayons un enseignement supérieur public gratuit et de qualité, nous demandons à ce que le Gouvernement nous appelle au dialogue. Je pense qu’aujourd’hui,, nous ne devons pas nous concentrer sur le préavis de grève mais nous devons nous concentrer sur l’appel à la concertation pour la résolution des problèmes, puisque c’est ce que nous prônons. Nous ne prônons pas la grève, nous ne prônons pas la lutte, nous prônons le respect quand même des textes ; la mise à disposition des textes, nous prônons le recrutement d’enseignants, nous prônons le dialogue et la concertation.
J’aimerais dire quand même que le SAES n’est pas un syndicat va-t-en guerre, c’est vraiment si on nous laisse pas le choix que nous optons pour cette solution-là . Nous lançons un appel au président de la République, pour que les directives qu’il a données soient respectées. Parce qu’il a donné des directives depuis le 7 avril 2022, quand il nous a reçus. Nous sommes ouverts au dialogue et nous rappelons aux Sénégalais que nous sommes pour l’enseignement supérieur, donc le SAES est un syndicat de l’enseignement supérieur et nous sommes pour le dialogue», précise-t-il.
Rewmi
«Nous venons d’effectuer une tournée nationale du Bureau national du SAES dans différents Campus. Et nous avons échangé, lors de ces tournées-là , avec les camarades sur les conditions de travail. Ces discussions ont porté sur plusieurs points, notamment la question des salaires.
Ce coup-là , c’est le premier corps des fonctionnaires et c’est le seul dont l’avancement est soumis à des critères internationaux. Nous ne comprenons pas que l’augmentation soit généralisée et sélective contre les enseignants du Supérieur», fustige-t-il.
Il y a aussi la question des bacheliers, c’est-à -dire de leur orientation via la plateforme Campusen, sur laquelle il demande à ce que le processus soit audité, comme l’avait demandé l’IGE dans son Rapport de 2016. «Nous soulignons le manque de volonté manifeste du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), d’évaluer les réformes initiées dans l’enseignement supérieur. Le SAES continue d’exiger l’audit technique de la plateforme d’orientation et dénonce depuis 2019, une violation par le MESRI du décret n°2016-1805 relatif à l’orientation des bacheliers, toute réforme doit être évaluée.
Depuis 2009 ou même avant, il y a beaucoup de difficultés que les enseignants ont notées dans ce système LMD et ça impacte sur les années académiques décalées. Donc, il nous faut, aujourd’hui, évaluer le système, voir les difficultés qu’il y a pour voir comment y remédier», fait-il savoir.
David Célestin Faye d'ajouter: «Je voudrais dire que le SAES a, durant tous ces mois, frappé à différentes portes, est allé voir certaines autorités pour faire un plaidoyer de sensibilisation. Malheureusement, nous n’avons pas été écoutés, donc nous sommes désolés de le faire, mais le SAES va déposer dès lundi matin (aujourd’hui 31 octobre), un préavis de grève pour la prise en charge de ces questions-là . Puisque quelque part, toutes ces questions ont été évoquées ces dernières années et il n’y a absolument aucune solution qui a été proposée de façon durable».
Cependant, le SGN de poursuivre qu’un préavis de grève n’a jamais été une solution, la solution, c’est le dialogue. «Le SAES réaffirme sa disponibilité, son ouverture pour le dialogue pour que nous ayons un enseignement supérieur public gratuit et de qualité, nous demandons à ce que le Gouvernement nous appelle au dialogue. Je pense qu’aujourd’hui,, nous ne devons pas nous concentrer sur le préavis de grève mais nous devons nous concentrer sur l’appel à la concertation pour la résolution des problèmes, puisque c’est ce que nous prônons. Nous ne prônons pas la grève, nous ne prônons pas la lutte, nous prônons le respect quand même des textes ; la mise à disposition des textes, nous prônons le recrutement d’enseignants, nous prônons le dialogue et la concertation.
J’aimerais dire quand même que le SAES n’est pas un syndicat va-t-en guerre, c’est vraiment si on nous laisse pas le choix que nous optons pour cette solution-là . Nous lançons un appel au président de la République, pour que les directives qu’il a données soient respectées. Parce qu’il a donné des directives depuis le 7 avril 2022, quand il nous a reçus. Nous sommes ouverts au dialogue et nous rappelons aux Sénégalais que nous sommes pour l’enseignement supérieur, donc le SAES est un syndicat de l’enseignement supérieur et nous sommes pour le dialogue», précise-t-il.
Rewmi