Après le mot d’ordre de grève du SAEMS et du CUSEMS, le secteur de l’éducation risque encore d’être paralysé. Cette fois-ci, c’est le Syndicat des enseignants de l’élémentaire et du préscolaire (SEPE) qui hausse le ton pour exiger du gouvernement la satisfaction de leurs revendications que sont «le maintien de l’âge de la retraite à 65 ans, le paiement intégral des rappels, la résorption du gap du règlement du prêt DMC, le système de rémunération, l’éradication des abris provisoires etc.».
En conférence de presse, mercredi 5 janvier, Hamath Suzanne Camara et ses camarades soutiennent que «si le gouvernement ne réagit pas pour apaiser, nous sommes prêts à aller vers une année blanche».
Mais en attendant, les syndicalistes comptent dérouler leur plan d’actions décliné autour de débrayages, des grèves, des sitin et même des rétentions des notes après le dépôt d’un préavis de grève pour pousser le gouvernement à réagir.
En ce qui concerne le message à la Nation du Chef de l’Etat, le 31 décembre dernier, le SEPE relève un manque de considération envers les enseignants. «Concernant le message à la Nation du Chef de l’Etat, l’école a été totalement laissée en rade. Le Président de la République n’a parlé que de recrutement de quelques huit mille enseignants sans toucher du doigt les difficultés auxquelles la corporation est confrontée.
Cela montre son mépris manifeste envers les soldats de la craie. Certainement, le gouvernement n’a pas de bon bilan par rapport au secteur de l’éducation ou bien le Président a constaté l’échec de son gouvernement», a déclaré Hamath Suzanne Camara. Le SEPE soutient le retour du poste de Premier ministre pour plus de célérité dans le monitoring et le suivi des accords signés. «Avec un ministre de tutelle comme le ministre de la Fonction publique, ça ne fait pas avancer les choses, on souhaiterait continuer avec l’ancien système quand il y avait un premier ministre. C’est lui qui conduisait le monitoring», a dit Hamath Suzanne Camara. Le Syndicat des enseignants de l’élémentaire et du préscolaire demande au gouvernement d’ouvrir des négociations pour la satisfaction de leurs revendications.
Sud quotidien
En conférence de presse, mercredi 5 janvier, Hamath Suzanne Camara et ses camarades soutiennent que «si le gouvernement ne réagit pas pour apaiser, nous sommes prêts à aller vers une année blanche».
Mais en attendant, les syndicalistes comptent dérouler leur plan d’actions décliné autour de débrayages, des grèves, des sitin et même des rétentions des notes après le dépôt d’un préavis de grève pour pousser le gouvernement à réagir.
En ce qui concerne le message à la Nation du Chef de l’Etat, le 31 décembre dernier, le SEPE relève un manque de considération envers les enseignants. «Concernant le message à la Nation du Chef de l’Etat, l’école a été totalement laissée en rade. Le Président de la République n’a parlé que de recrutement de quelques huit mille enseignants sans toucher du doigt les difficultés auxquelles la corporation est confrontée.
Cela montre son mépris manifeste envers les soldats de la craie. Certainement, le gouvernement n’a pas de bon bilan par rapport au secteur de l’éducation ou bien le Président a constaté l’échec de son gouvernement», a déclaré Hamath Suzanne Camara. Le SEPE soutient le retour du poste de Premier ministre pour plus de célérité dans le monitoring et le suivi des accords signés. «Avec un ministre de tutelle comme le ministre de la Fonction publique, ça ne fait pas avancer les choses, on souhaiterait continuer avec l’ancien système quand il y avait un premier ministre. C’est lui qui conduisait le monitoring», a dit Hamath Suzanne Camara. Le Syndicat des enseignants de l’élémentaire et du préscolaire demande au gouvernement d’ouvrir des négociations pour la satisfaction de leurs revendications.
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