Au Sénégal, la diffusion de fausses informations est devenue monnaie courante. A telle enseigne que le Chef de l’Etat himself était monté au créneau pour lancer une opération de lutte contre les fake news qui polluent les réseaux sociaux et les médias en ligne.
Ironie du sort, 79% de ces informations sont diffusées par les politiciens et les hommes politiques, d’après une étude réalisée par le réseau panafricain de recherche par sondage (Afrobaromètre). En effet, l’enquête révèle que lorsqu’on s’intéresse à la problématique des fausses informations, il apparaît que près de huit Sénégalais sur 10 estiment que les politiciens et les partis politiques diffusent des informations qu’ils savent erronées.
«79% des politiciens véhiculent souvent et quelquefois des fausses informations, 18% s’adonnent rarement à cet exercice », révèle ladite étude. En réalité, les fausses informations communément appelées Fake news constituent l’un des principaux fléaux à l’ère des réseaux sociaux.
Dès lors, combattre la désinformation à grande échelle est devenu un sacerdoce pour tout acteur évoluant dans le système. D’autant plus que c’est un délit passible d’un à trois ans d’emprisonnement. En effet, si l’on se réfère à l’article 255 du code pénal, « toute personne coupable de diffusion, divulgation ou reproduction par quelque moyen que ce soit de nouvelles fausses est passible d’une peine d’emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 FCfa».
Toutefois, il urge de souligner que les hommes politiques ne sont pas les seuls diffuseurs de fake news.
Selon les résultats de l’étude d’Afrobaromètre, « les usagers des réseaux sociaux véhiculent 76% des fausses informations, suivis par les journalistes (74%) et les membres du gouvernement (69%)».
A en croire les résultats de l’étude, le développement de l’Internet accompagné de l’essor des réseaux sociaux ces dernières années a eu des effets considérables sur la vie quotidienne des Sénégalais et sur la « démocratisation » de l’accès à l’information.
« A peu près 9 Sénégalais sur 10 connaissent les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter et WhatsApp », indique ledit document. Aussi, la même étude renseigne que 49% de ceux qui connaissent les réseaux sociaux déclarent que leur impact dans la société est « quelque peu positif» ou «très positif», tandis que 28% affirment qu’il est plutôt négatif, au moment où la grande majorité des citoyens affirment que les réseaux sociaux informent beaucoup les Sénégalais sur l’actualité à environ 90%.
Pour certains, les réseaux sociaux permettent à 83% des populations de s’impliquer davantage dans les processus politiques, si l'on se fie toujours aux résultats de l’enquête, qui révèlent que les réseaux sociaux rendent 78% de la population plus réceptifs aux fausses informations.
Bien que la grande majorité des Sénégalais soutiennent la liberté de la presse, Afrobaromètre révèle que nombreux sont les citoyens qui seraient d’accord pour des restrictions gouvernementales sur des types spécifiques de communication.
En effet, 71% de la population approuvent une intervention du gouvernement pour interdire la diffusion de fausses nouvelles ou informations, 68% expriment leurs accords pour proscrire tout discours de haine et 65% contre toute information qui insulterait le président de la République. Toutefois, la majorité, c’est-à -dire 58% s’opposent à l’interdiction des nouvelles informations ou opinions que le gouvernement désapprouve, contre juste 34% qui se disent d’accord.
Par ailleurs, en dépit de la volonté de laisser au gouvernement la possibilité d’interdire certains types d’informations, 54% des Sénégalais soutiennent que l’accès sans restriction à Internet et aux réseaux sociaux devrait être sauvegardé.
En outre, l’étude révèle que 42% des citoyens sont favorables à une réglementation de l’accès à Internet et aux réseaux sociaux. Par ailleurs, il ressort des résultats de l’enquête que par rapport à l’impact des médias sociaux sur la société, les opinions des Sénégalais sont divisées.
D’aucuns pensent que l’impact des réseaux sociaux est plutôt positif notamment en termes d’informations du public sur l’actualité et de leur implication dans les processus politiques. A l’opposé, certains citoyens craignent la prolifération des fausses informations et de l’intolérance.
L’As
Ironie du sort, 79% de ces informations sont diffusées par les politiciens et les hommes politiques, d’après une étude réalisée par le réseau panafricain de recherche par sondage (Afrobaromètre). En effet, l’enquête révèle que lorsqu’on s’intéresse à la problématique des fausses informations, il apparaît que près de huit Sénégalais sur 10 estiment que les politiciens et les partis politiques diffusent des informations qu’ils savent erronées.
«79% des politiciens véhiculent souvent et quelquefois des fausses informations, 18% s’adonnent rarement à cet exercice », révèle ladite étude. En réalité, les fausses informations communément appelées Fake news constituent l’un des principaux fléaux à l’ère des réseaux sociaux.
Dès lors, combattre la désinformation à grande échelle est devenu un sacerdoce pour tout acteur évoluant dans le système. D’autant plus que c’est un délit passible d’un à trois ans d’emprisonnement. En effet, si l’on se réfère à l’article 255 du code pénal, « toute personne coupable de diffusion, divulgation ou reproduction par quelque moyen que ce soit de nouvelles fausses est passible d’une peine d’emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 FCfa».
Toutefois, il urge de souligner que les hommes politiques ne sont pas les seuls diffuseurs de fake news.
Selon les résultats de l’étude d’Afrobaromètre, « les usagers des réseaux sociaux véhiculent 76% des fausses informations, suivis par les journalistes (74%) et les membres du gouvernement (69%)».
A en croire les résultats de l’étude, le développement de l’Internet accompagné de l’essor des réseaux sociaux ces dernières années a eu des effets considérables sur la vie quotidienne des Sénégalais et sur la « démocratisation » de l’accès à l’information.
« A peu près 9 Sénégalais sur 10 connaissent les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter et WhatsApp », indique ledit document. Aussi, la même étude renseigne que 49% de ceux qui connaissent les réseaux sociaux déclarent que leur impact dans la société est « quelque peu positif» ou «très positif», tandis que 28% affirment qu’il est plutôt négatif, au moment où la grande majorité des citoyens affirment que les réseaux sociaux informent beaucoup les Sénégalais sur l’actualité à environ 90%.
Pour certains, les réseaux sociaux permettent à 83% des populations de s’impliquer davantage dans les processus politiques, si l'on se fie toujours aux résultats de l’enquête, qui révèlent que les réseaux sociaux rendent 78% de la population plus réceptifs aux fausses informations.
Bien que la grande majorité des Sénégalais soutiennent la liberté de la presse, Afrobaromètre révèle que nombreux sont les citoyens qui seraient d’accord pour des restrictions gouvernementales sur des types spécifiques de communication.
En effet, 71% de la population approuvent une intervention du gouvernement pour interdire la diffusion de fausses nouvelles ou informations, 68% expriment leurs accords pour proscrire tout discours de haine et 65% contre toute information qui insulterait le président de la République. Toutefois, la majorité, c’est-à -dire 58% s’opposent à l’interdiction des nouvelles informations ou opinions que le gouvernement désapprouve, contre juste 34% qui se disent d’accord.
Par ailleurs, en dépit de la volonté de laisser au gouvernement la possibilité d’interdire certains types d’informations, 54% des Sénégalais soutiennent que l’accès sans restriction à Internet et aux réseaux sociaux devrait être sauvegardé.
En outre, l’étude révèle que 42% des citoyens sont favorables à une réglementation de l’accès à Internet et aux réseaux sociaux. Par ailleurs, il ressort des résultats de l’enquête que par rapport à l’impact des médias sociaux sur la société, les opinions des Sénégalais sont divisées.
D’aucuns pensent que l’impact des réseaux sociaux est plutôt positif notamment en termes d’informations du public sur l’actualité et de leur implication dans les processus politiques. A l’opposé, certains citoyens craignent la prolifération des fausses informations et de l’intolérance.
L’As