« Iyad Ag Ghaly : l’homme qui défie la France », tel est le titre à la une du numéro de Jeune Afrique, qui sera en kiosque ce lundi.
« A Paris, voilà longtemps que les dirigeants français, sous François Hollande comme sous Emmanuel Macron, sont convaincus que l’ancien rebelle touareg bénéficie de la protection de l’Algérie et qu’il se terre de ce côté de la frontière », rapporte l’hebdomadaire parisien. Citant un haut responsable du quinquennat de Hollande, notre confrère ajoute que « la menace fantôme » passerait le plus clair de son temps dans une maison de Tinzawatène (près de la frontière algérienne) en compagnie de son épouse Anna Walet Bicha et de sa fille. « Impossible que cela puisse se faire sans l’accord des puissants services de sécurité algériens », déduit notre source. Toutefois, avertit Jeune Afrique, « pour des raisons historiques évidentes », l’armée française ne peut rien tenter contre le chef jihadiste tant qu’il est en Algérie.
L’enquête, riche de plusieurs révélations sur le rôle de Bamako dans cette affaire, s’est aussi intéressé à la proximité présumée entre Ag Ghaly et l’entourage de Blaise Compaoré. Ces connexions supposées, selon le journal, alimentent les interrogations des autorités actuelles du Burkina Faso au lendemain des attaques du vendredi 2 mars contre l’ambassade de France et l’état-major général des armées.
« A Paris, voilà longtemps que les dirigeants français, sous François Hollande comme sous Emmanuel Macron, sont convaincus que l’ancien rebelle touareg bénéficie de la protection de l’Algérie et qu’il se terre de ce côté de la frontière », rapporte l’hebdomadaire parisien. Citant un haut responsable du quinquennat de Hollande, notre confrère ajoute que « la menace fantôme » passerait le plus clair de son temps dans une maison de Tinzawatène (près de la frontière algérienne) en compagnie de son épouse Anna Walet Bicha et de sa fille. « Impossible que cela puisse se faire sans l’accord des puissants services de sécurité algériens », déduit notre source. Toutefois, avertit Jeune Afrique, « pour des raisons historiques évidentes », l’armée française ne peut rien tenter contre le chef jihadiste tant qu’il est en Algérie.
L’enquête, riche de plusieurs révélations sur le rôle de Bamako dans cette affaire, s’est aussi intéressé à la proximité présumée entre Ag Ghaly et l’entourage de Blaise Compaoré. Ces connexions supposées, selon le journal, alimentent les interrogations des autorités actuelles du Burkina Faso au lendemain des attaques du vendredi 2 mars contre l’ambassade de France et l’état-major général des armées.