Telegram, WhatsApp, TikTok… Les Ivoiriennes sont de plus en plus nombreuses à proposer leurs services sexuels sur les réseaux sociaux ou des sites de petites annonces.
Elles sont serveuses, hôtesses, réceptionnistes et n’avaient aucune intention de tomber dans la prostitution. Dans les années 2010, après la crise post-électorale en Côte d’Ivoire, la vie devient plus chère. Pour joindre les deux bouts, des jeunes filles se lancent dans une activité parallèle. Le « bizi » est né. Si l’offre est difficile à chiffrer, les observateurs locaux constatent que les plateformes de réseaux sociaux comptent toujours plus de nouveaux profils. Enquête sur une pratique dangereuse qui se banalise.