Durant l'enquête, la police a requis les relevés téléphoniques des présumés coupables. Les entreprises de télécom ont remis les données de tous les appels téléphoniques passés ou reçus dans un rayon d'un mile de la maison de 2h à 2h 40, le soir de l'incendie, rapporte la presse américaine.
Les enquêteurs ont ensuite rencensé les données de localisation individuelles. Ils les ont comparées avec la trajectoire de la voiture suspecte vue chez la famille Diol la nuit de l'incendie. Ce travail les a menés vers 33 appareils, dont l'un était enregistré au nom de Kévin Bui, frère de Tanya Bui.
Munis d'un mandat, les policieurs ont demandé à Google de leur verser toutes les recherches effectuées par les suspects. Ce qui a été fait, puisque Google a fourni les résultats notamment les recherches effectuées avec les adresses e-mail de Kevin Bui, Seymour et du suspect mineur.
Les enquêteurs ont aussi investigué pour trouver où les masques avaient été achetés par les auteurs présumés de l'incendie criminel. Cela les a menés vers une enseigne se trouvant à Belmar. La vidéo de surveillance mise à disposition, avait immortalisé la présence du véhicule des suspects, quelques minutes avant l'achat des masques.
Les enquêteurs se sont ensuite rendus au domicile de Kévin Bui qui avait été identifié comme suspect grâce aux recherches de données. Ils y ont trouvé la voiture utilisée par les personens incriminées. Après son arrestation, Kévin Bui a déclaré aux enquêteurs qu'il avait décidé de mettre le feu à la maison après s'être fait voler son téléphone à City Park où il tentait d'acheter une arme à feu.
Il a suivi les traces de son téléphone avec la fonction "trouver mon iphone" et a incendié la maison des Diol pour se venger, pensant que c'est la maison des voleurs. Mais, il s'était trompé, puisqu'il pensait se trouver à Truckee Street, chez ses voleurs.
Face aux enquêteurs, il a nommé Seymour et un autre adolescent comme ses complices. Les données de leurs téléphones portables ont également montré que les trois adolescents ont regardé les reportages sur l'incendie criminel le lendemain, qu'ils avaient eux même perpétré.
"Ils se sont rendus compte que les personnes qui y ont perdu la vie (la famille Diol) n'étaient pas ceux qui avaient volé son téléphone portable et que ce n'était pas la bonne résidence", a déclaré Baker, l'enquêteur.
Les deux adolescents doivent à présent comparaître devant le tribunal en janvier. Audience durant laquelle le Juge décidera si l'affaire devra être portées devant un tribunal pour adultes ou renvoyées devant un tribunal pour mineurs.
iGFM
Les enquêteurs ont ensuite rencensé les données de localisation individuelles. Ils les ont comparées avec la trajectoire de la voiture suspecte vue chez la famille Diol la nuit de l'incendie. Ce travail les a menés vers 33 appareils, dont l'un était enregistré au nom de Kévin Bui, frère de Tanya Bui.
Munis d'un mandat, les policieurs ont demandé à Google de leur verser toutes les recherches effectuées par les suspects. Ce qui a été fait, puisque Google a fourni les résultats notamment les recherches effectuées avec les adresses e-mail de Kevin Bui, Seymour et du suspect mineur.
Les enquêteurs ont aussi investigué pour trouver où les masques avaient été achetés par les auteurs présumés de l'incendie criminel. Cela les a menés vers une enseigne se trouvant à Belmar. La vidéo de surveillance mise à disposition, avait immortalisé la présence du véhicule des suspects, quelques minutes avant l'achat des masques.
Les enquêteurs se sont ensuite rendus au domicile de Kévin Bui qui avait été identifié comme suspect grâce aux recherches de données. Ils y ont trouvé la voiture utilisée par les personens incriminées. Après son arrestation, Kévin Bui a déclaré aux enquêteurs qu'il avait décidé de mettre le feu à la maison après s'être fait voler son téléphone à City Park où il tentait d'acheter une arme à feu.
Il a suivi les traces de son téléphone avec la fonction "trouver mon iphone" et a incendié la maison des Diol pour se venger, pensant que c'est la maison des voleurs. Mais, il s'était trompé, puisqu'il pensait se trouver à Truckee Street, chez ses voleurs.
Face aux enquêteurs, il a nommé Seymour et un autre adolescent comme ses complices. Les données de leurs téléphones portables ont également montré que les trois adolescents ont regardé les reportages sur l'incendie criminel le lendemain, qu'ils avaient eux même perpétré.
"Ils se sont rendus compte que les personnes qui y ont perdu la vie (la famille Diol) n'étaient pas ceux qui avaient volé son téléphone portable et que ce n'était pas la bonne résidence", a déclaré Baker, l'enquêteur.
Les deux adolescents doivent à présent comparaître devant le tribunal en janvier. Audience durant laquelle le Juge décidera si l'affaire devra être portées devant un tribunal pour adultes ou renvoyées devant un tribunal pour mineurs.
iGFM