Keur Yoro Sy. Dans ce village situé dans le département de Nioro du Rip (région de Kaolack), les habitants sont tenus en halène par une rocambolesque affaire d’adultère qui va donner suite à une tentative d’infanticide. Au cœur de cette affaire, figure la dame Aïssatou Barry, une belle liane qui, il y a quelques années, avait dit oui au sieur Talla Camara (nom d’emprunt). L’union sacrée des deux tourtereaux avait été célébrée avec faste au village de Keur Yoro Sy où réside le couple.
Les années passent et l’harmonie du couple est agrémentée par la naissance de trois enfants. Seulement, subvenir aux besoins de cette famille qui s’est élargie, devient une véritable équation aux yeux de Talla Camara qui, pour parer à cette situation, songe désormais à émigrer vers des cieux plus cléments. Les années passent et la dame A. Barry s’épuise à force de subvenir toute seule aux charges de sa petite famille, dont la scolarité de ses trois enfants. Lasse d’attendre le retour de son époux émigré, la dame A. Barry (30 ans) se lance dans le commerce de café à Porokhane. Dans cette cité religieuse, elle va faire la connaissance d’un boulanger. Très vite, ils sympathisent et finissent par entretenir, clandestinement, une intense relation amoureuse. Une aventure très risquée qui va tomber dans l’oreille de certains proches de l’époux de la dame. Avisé, le beau-père somme sa belle-fille de mettre fin, sans délais, à cette aventure. Se sachant démasquée, elle s’exécute et met un terme à sa relation avec le boulanger. Seulement, restée toujours seule, sans assistance aucune pour subvenir aux besoins de ses enfants, elle contracte plusieurs dettes auprès de boutiquiers et de voisins. Étant dans l’incapacité de s’acquitter de ses dettes, elle s’est résolue à fuir, pour échapper aux sommations de ses créanciers. Avec ses trois enfants, elle se réfugie chez sa grande sœur à Kaolack. Deux mois après, A. Barry réalise qu’elle est tombée enceinte des œuvres de son amant boulanger. Elle décide de gérer toute seule sa grossesse, en faisant fi des visites prénatales. Dans la période coïncidant avec la célébration de l’édition 2016 du Magal de Porokhane, Aïssatou Barry qui portait à présent une grossesse avancée, décide tout de même de retourner au bercail.
Le vendredi 22 avril dernier, au petit matin, elle quitte son domicile pour rallier Porokhane, où elle s’est remise à vendre son café. Une fois à destination, elle est sujette à de vives douleurs au ventre, qui l’ont contraint de rebrousser chemin. Sur le chemin du retour, elle s’est engouffrée dans une maison en construite, sise à la lisière du village de Porokhane Toucouleur. Là, sans assistance, elle accouche d’un nouveau-né de sexe masculin, vivant et viable. Sachant que son enfant est issu d’une relation adultérine, elle décide de l’abandonner dans cet endroit hostile et regagne tranquillement son village. Malheureusement pour elle, le même jour, les cris de détresse du nouveau-né sont aperçus par un charretier, de passage sur les lieux où le bébé avait été abandonné.
Venu aux nouvelles, le charretier a pu porter secours au bébé enveloppé dans un pagne. Il rebrousse chemin et informe l’infirmier chef de poste de Porokhane qui avise les gendarmes de la brigade de Nioro du Rip. Le commandant Arouna Diop et ses hommes ouvrent une enquête. Les investigations menées ont abouti à l’arrestation d’Aïssatou Barry. Entendue, elle passe aux aveux. Placée en garde à vue, elle a été déférée, le 27 avril dernier, au parquet de Kaolack avec son bébé bien portant qui lui a été restitué.
Pape Ousseynou DIALLO
igfm
Les années passent et l’harmonie du couple est agrémentée par la naissance de trois enfants. Seulement, subvenir aux besoins de cette famille qui s’est élargie, devient une véritable équation aux yeux de Talla Camara qui, pour parer à cette situation, songe désormais à émigrer vers des cieux plus cléments. Les années passent et la dame A. Barry s’épuise à force de subvenir toute seule aux charges de sa petite famille, dont la scolarité de ses trois enfants. Lasse d’attendre le retour de son époux émigré, la dame A. Barry (30 ans) se lance dans le commerce de café à Porokhane. Dans cette cité religieuse, elle va faire la connaissance d’un boulanger. Très vite, ils sympathisent et finissent par entretenir, clandestinement, une intense relation amoureuse. Une aventure très risquée qui va tomber dans l’oreille de certains proches de l’époux de la dame. Avisé, le beau-père somme sa belle-fille de mettre fin, sans délais, à cette aventure. Se sachant démasquée, elle s’exécute et met un terme à sa relation avec le boulanger. Seulement, restée toujours seule, sans assistance aucune pour subvenir aux besoins de ses enfants, elle contracte plusieurs dettes auprès de boutiquiers et de voisins. Étant dans l’incapacité de s’acquitter de ses dettes, elle s’est résolue à fuir, pour échapper aux sommations de ses créanciers. Avec ses trois enfants, elle se réfugie chez sa grande sœur à Kaolack. Deux mois après, A. Barry réalise qu’elle est tombée enceinte des œuvres de son amant boulanger. Elle décide de gérer toute seule sa grossesse, en faisant fi des visites prénatales. Dans la période coïncidant avec la célébration de l’édition 2016 du Magal de Porokhane, Aïssatou Barry qui portait à présent une grossesse avancée, décide tout de même de retourner au bercail.
Le vendredi 22 avril dernier, au petit matin, elle quitte son domicile pour rallier Porokhane, où elle s’est remise à vendre son café. Une fois à destination, elle est sujette à de vives douleurs au ventre, qui l’ont contraint de rebrousser chemin. Sur le chemin du retour, elle s’est engouffrée dans une maison en construite, sise à la lisière du village de Porokhane Toucouleur. Là, sans assistance, elle accouche d’un nouveau-né de sexe masculin, vivant et viable. Sachant que son enfant est issu d’une relation adultérine, elle décide de l’abandonner dans cet endroit hostile et regagne tranquillement son village. Malheureusement pour elle, le même jour, les cris de détresse du nouveau-né sont aperçus par un charretier, de passage sur les lieux où le bébé avait été abandonné.
Venu aux nouvelles, le charretier a pu porter secours au bébé enveloppé dans un pagne. Il rebrousse chemin et informe l’infirmier chef de poste de Porokhane qui avise les gendarmes de la brigade de Nioro du Rip. Le commandant Arouna Diop et ses hommes ouvrent une enquête. Les investigations menées ont abouti à l’arrestation d’Aïssatou Barry. Entendue, elle passe aux aveux. Placée en garde à vue, elle a été déférée, le 27 avril dernier, au parquet de Kaolack avec son bébé bien portant qui lui a été restitué.
Pape Ousseynou DIALLO
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