Selon Abdourahim Tall, président dudit mouvement, «les populations du département de Bakel souffrent énormément. Toutes les 12 communes sont enclavées. Pendant l’hivernage, les déplacements d’une zone à une autre sont quasiment impossibles».
Il ajoute : «Nous avons assez donné pour ce pays et pour l’État. Nous nous demandons même si nous avons des représentants dignes de ce nom. Et pourtant nous avons deux députés qui ne font rien si ce n’est passer leur temps à applaudir à l’Assemblée nationale.»
Très en colère, Abdourahim Tall et ses camarades avertissent le président de la République avec un «trop c’est trop». Abondant dans le même sens, Siga Cissé, habitante de Bakel s’est indignée de l’absence de pistes praticables rendant difficiles les évacuations sanitaires surtout chez les femmes enceintes.
«Quitter Bakel pour se rendre à Ballou ou ailleurs dans le département est un véritable casse-tête pour les populations, surtout pendant l’hivernage. On traverse le fleuve à bord de pirogues. Vous imaginez les risques si par exemple c’est une femme enceinte», se désole-t-elle, non sans interpeller le président de la République. D’ailleurs, selon elle, plusieurs cas d’avortements sont notés.
Le département de Bakel, en plus d’être enclavé, ne dispose que d’un seul centre de santé depuis les indépendances, selon Mody Sylla, avec un plateau médical inexistant. Les malades sont évacués jusqu’à Ourossogui, à 200 km, alors qu’entre Matam et Ourossogui, il y a deux hôpitaux, dénonce M. Sylla qui parle d’un «manque de considération manifeste».
Le département de Bakel fait face à une insécurité, selon Alfousseyni Niangane qui fait office de porte-parole du chef de village de Ballou, localité séparée du Mali et de la Mauritanie par le fleuve. Selon lui, les populations vivent dans l’inquiétude avec la situation qui prévaut au Mali.
Bes Bi
Il ajoute : «Nous avons assez donné pour ce pays et pour l’État. Nous nous demandons même si nous avons des représentants dignes de ce nom. Et pourtant nous avons deux députés qui ne font rien si ce n’est passer leur temps à applaudir à l’Assemblée nationale.»
Très en colère, Abdourahim Tall et ses camarades avertissent le président de la République avec un «trop c’est trop». Abondant dans le même sens, Siga Cissé, habitante de Bakel s’est indignée de l’absence de pistes praticables rendant difficiles les évacuations sanitaires surtout chez les femmes enceintes.
«Quitter Bakel pour se rendre à Ballou ou ailleurs dans le département est un véritable casse-tête pour les populations, surtout pendant l’hivernage. On traverse le fleuve à bord de pirogues. Vous imaginez les risques si par exemple c’est une femme enceinte», se désole-t-elle, non sans interpeller le président de la République. D’ailleurs, selon elle, plusieurs cas d’avortements sont notés.
Le département de Bakel, en plus d’être enclavé, ne dispose que d’un seul centre de santé depuis les indépendances, selon Mody Sylla, avec un plateau médical inexistant. Les malades sont évacués jusqu’à Ourossogui, à 200 km, alors qu’entre Matam et Ourossogui, il y a deux hôpitaux, dénonce M. Sylla qui parle d’un «manque de considération manifeste».
Le département de Bakel fait face à une insécurité, selon Alfousseyni Niangane qui fait office de porte-parole du chef de village de Ballou, localité séparée du Mali et de la Mauritanie par le fleuve. Selon lui, les populations vivent dans l’inquiétude avec la situation qui prévaut au Mali.
Bes Bi