Les habitants de Takoyel, DoguiDombi et Diamel sont très remontés contre le Président Macky Sall et son régime. Ils estiment en effet que le locataire du Palais les a oubliés dans sa politique de désenclavement. Regroupées autour d’un collectif, les populations des villages de Takoyel, Dogui-Dombi et Diamel ont marché de Takoyel à Diamel pour exiger la construction d’un pont reliant Diamel à Golléré, nous apprend L'As.
En effet, chaque année, les habitants de ces localités situées dans la commune de Madina Ndiathbé doivent braver les eaux par pirogue sur plus d'un kilomètre pour rallier la structure sanitaire, le marché et le lycée de Golléré. «Chaque année, jusqu’au mois d’octobre, nous vivons le même calvaire. Nos mamans sont obligées de se lever à 5h du matin pour se rendre à Golléré où se trouvent toutes les infrastructures sociales de base. Elles marchent sur des épines, butent sur des troncs d'arbres morts. Sans compter les risques auxquels sont confrontés les malades et particulièrement les femmes enceintes. La preuve, l’année dernière, une femme avait accouché avant d’arriver au poste de santé de Golléré, car il n'y avait pas de pirogue ce jour-là à leur arrivée. Pire, aucun de ces trois villages ne dispose de case ou de poste de santé», se désole, au bout du fil, le secrétaire général du Collectif des jeunes des trois localités, Aboubackry Sy.
Au-delà des difficultés liées à l’accès à la route nationale, il s’y ajoute également les nombreux cas de noyade. «En 2012, lors d'une cérémonie de mariage, une pirogue qui transportait des hôtes venus de Dakar a chaviré ; heureusement qu'elle était près du rivage, mais tous leurs bagages sont restés dans les eaux. Et en 2020, un charretier résidant dans le quartier soninkara de Golléré avait échappé à une noyade, mais sa charrette et l'animal n’ont pas été épargnés», ajoute Aboubackry Sall. A l’en croire, cette situation met à l’arrêt plusieurs activités des populations. «Les chantiers en construction et d’autres projets s'arrêtent à cause des difficultés d'accès. Nous avons toujours déploré ce problème auprès des autorités du département, mais rien n'a été fait», peste-t-il.
Il dénonce dans la même veine l’attitude du maire de la commune de Madina Ndiathbé, Demba Ba qui, selon lui, est resté indifférent face à cette situation que vivent chaque année les populations. «Le maire est au courant des problèmes que vivent les populations de Takoyel Dogui-Dombi et Diamel car une année, il était le parrain du tournoi de bon voisinage qu'organise la sélection de ces 3 villages, mais il a fallu attendre la fin de l'hivernage pour organiser la finale afin qu’il puisse y assister», tonne amèrement Aboubacry Sy. Il lance ainsi un appel aux autorités locales, au ministre des Infrastructures et au président de la République pour qu'ils règlent définitivement ce problème
En effet, chaque année, les habitants de ces localités situées dans la commune de Madina Ndiathbé doivent braver les eaux par pirogue sur plus d'un kilomètre pour rallier la structure sanitaire, le marché et le lycée de Golléré. «Chaque année, jusqu’au mois d’octobre, nous vivons le même calvaire. Nos mamans sont obligées de se lever à 5h du matin pour se rendre à Golléré où se trouvent toutes les infrastructures sociales de base. Elles marchent sur des épines, butent sur des troncs d'arbres morts. Sans compter les risques auxquels sont confrontés les malades et particulièrement les femmes enceintes. La preuve, l’année dernière, une femme avait accouché avant d’arriver au poste de santé de Golléré, car il n'y avait pas de pirogue ce jour-là à leur arrivée. Pire, aucun de ces trois villages ne dispose de case ou de poste de santé», se désole, au bout du fil, le secrétaire général du Collectif des jeunes des trois localités, Aboubackry Sy.
Au-delà des difficultés liées à l’accès à la route nationale, il s’y ajoute également les nombreux cas de noyade. «En 2012, lors d'une cérémonie de mariage, une pirogue qui transportait des hôtes venus de Dakar a chaviré ; heureusement qu'elle était près du rivage, mais tous leurs bagages sont restés dans les eaux. Et en 2020, un charretier résidant dans le quartier soninkara de Golléré avait échappé à une noyade, mais sa charrette et l'animal n’ont pas été épargnés», ajoute Aboubackry Sall. A l’en croire, cette situation met à l’arrêt plusieurs activités des populations. «Les chantiers en construction et d’autres projets s'arrêtent à cause des difficultés d'accès. Nous avons toujours déploré ce problème auprès des autorités du département, mais rien n'a été fait», peste-t-il.
Il dénonce dans la même veine l’attitude du maire de la commune de Madina Ndiathbé, Demba Ba qui, selon lui, est resté indifférent face à cette situation que vivent chaque année les populations. «Le maire est au courant des problèmes que vivent les populations de Takoyel Dogui-Dombi et Diamel car une année, il était le parrain du tournoi de bon voisinage qu'organise la sélection de ces 3 villages, mais il a fallu attendre la fin de l'hivernage pour organiser la finale afin qu’il puisse y assister», tonne amèrement Aboubacry Sy. Il lance ainsi un appel aux autorités locales, au ministre des Infrastructures et au président de la République pour qu'ils règlent définitivement ce problème