Serigne Abdou Khadre Mbacké, ibn Cheikh Amadou Bamba Mbacké, fondateur de la confrérie mouride, est né un vendredi en 1914 à Daroul Alim (Alimoun Khabir) de Ndame, village fondé par son vénéré père. Dès que l’annonce de sa naissance a été faite au saint homme, Khadimou Rassoul, il fera aussitôt appel à son frère et confident, Mame Thierno Birahim Mbacké, en lui chargeant d’aller aux nouvelles.
On a appris qu’après lui avoir donné la bénédiction, le Cheikh lui a confié ceci : «Au nom et par la Baraka de ce nouveau-né que tu vas visiter, saches qu’au cours de ton voyage, à l’aller comme au retour, tous ceux que tu rencontreras ou que tu verras sur ton chemin seront préservés des supplices de l’enfer».
Ce fils de Sokhna Aminata Bousso a été initié très tôt, dès l’âge de cinq ans, à l’enseignement coranique auprès de Serigne Abdou Rakhmane Lô, installé à Ndame. C’est surtout à Guédé que son oncle maternel, Serigne Mbacké Bousso, parachèvera ses études théologiques et religieuses.
Serigne Abdou Khadre Mbacké est connu pour quelqu’un qui avait privilégié la Sunna du prophète Mohamed (Psl) et faisait des enseignements de Serigne Touba sa doctrine jusqu’en être le gardien.
Toute sa vie durant, il s’est désintéressé des délices de ce bas monde pour ne se consacrer qu’aux enseignements de son Seigneur Dieu. Ce soufisme lui a valu le titre par ses pairs, d’imam des imams. Pour ceux qui l’ont connu, c’est le portrait craché physique et moral de son vénéré père, Borom Touba, fondateur du mouridisme.
Durant les 21 années qu’il a occupé les fonctions de l’imam de la grande mosquée de Touba où il accéda à ce titre en 1968, il n’a fait qu’exhorter les fidèles à se consacrer à Dieu, à son prophète Mohamed (Paix et salut sur lui), aux préceptes de l’Islam et à l’assiduité à la lecture du Coran.
Son Califat n’a duré que 11 mois, mais riche en enseignements. Installé un vendredi 18 juin 1989 et rappelé à Dieu le vendredi 18 mai 1990. Travail, discipline, soumission à Dieu, qui sont ces vertus qui ont toujours symbolisé Khadimou Rassoul, il les a toutes appliquées et véhiculées. Il s’est excellé aussi dans le domaine de l’agriculture, en défrichant, dans sa vie, d’importantes superficies de terre dans les villages qu’il a fondés lui-même. Notamment à Bagdad, situé à quelques encablures de Touba, et à Boustane, situé près de la région de Louga où il gérait 33 Daraas.
Il a aussi réussi à faire du volet économique son patrimoine. Parmi ses zones d’exploitation, on pouvait citer Mboundoum, un village de la vallée, où il gérait des rizières rattachées aux terres de Diama.
De son vivant, Serigne Djily, comme on aimait l’appeler affectueusement, s’était distingué par la construction de mosquées, partout au Sénégal où l’imagination pouvait atteindre, et principalement aux endroits où il possédait des Daaras.
Serigne Cheikh Ahmadou Mbacké, ibn Serigne Abdou Khadre Mbacké, aujourd’hui, son Khalife, connu pour ses vérités crues et son impartialité, est en plein sur les traces de son illustre saint père, en se singularisant par l’amour du travail, le culte de la foi, l’amour de son prochain, l’entraide et la solidarité
Tribune
On a appris qu’après lui avoir donné la bénédiction, le Cheikh lui a confié ceci : «Au nom et par la Baraka de ce nouveau-né que tu vas visiter, saches qu’au cours de ton voyage, à l’aller comme au retour, tous ceux que tu rencontreras ou que tu verras sur ton chemin seront préservés des supplices de l’enfer».
Ce fils de Sokhna Aminata Bousso a été initié très tôt, dès l’âge de cinq ans, à l’enseignement coranique auprès de Serigne Abdou Rakhmane Lô, installé à Ndame. C’est surtout à Guédé que son oncle maternel, Serigne Mbacké Bousso, parachèvera ses études théologiques et religieuses.
Serigne Abdou Khadre Mbacké est connu pour quelqu’un qui avait privilégié la Sunna du prophète Mohamed (Psl) et faisait des enseignements de Serigne Touba sa doctrine jusqu’en être le gardien.
Toute sa vie durant, il s’est désintéressé des délices de ce bas monde pour ne se consacrer qu’aux enseignements de son Seigneur Dieu. Ce soufisme lui a valu le titre par ses pairs, d’imam des imams. Pour ceux qui l’ont connu, c’est le portrait craché physique et moral de son vénéré père, Borom Touba, fondateur du mouridisme.
Durant les 21 années qu’il a occupé les fonctions de l’imam de la grande mosquée de Touba où il accéda à ce titre en 1968, il n’a fait qu’exhorter les fidèles à se consacrer à Dieu, à son prophète Mohamed (Paix et salut sur lui), aux préceptes de l’Islam et à l’assiduité à la lecture du Coran.
Son Califat n’a duré que 11 mois, mais riche en enseignements. Installé un vendredi 18 juin 1989 et rappelé à Dieu le vendredi 18 mai 1990. Travail, discipline, soumission à Dieu, qui sont ces vertus qui ont toujours symbolisé Khadimou Rassoul, il les a toutes appliquées et véhiculées. Il s’est excellé aussi dans le domaine de l’agriculture, en défrichant, dans sa vie, d’importantes superficies de terre dans les villages qu’il a fondés lui-même. Notamment à Bagdad, situé à quelques encablures de Touba, et à Boustane, situé près de la région de Louga où il gérait 33 Daraas.
Il a aussi réussi à faire du volet économique son patrimoine. Parmi ses zones d’exploitation, on pouvait citer Mboundoum, un village de la vallée, où il gérait des rizières rattachées aux terres de Diama.
De son vivant, Serigne Djily, comme on aimait l’appeler affectueusement, s’était distingué par la construction de mosquées, partout au Sénégal où l’imagination pouvait atteindre, et principalement aux endroits où il possédait des Daaras.
Serigne Cheikh Ahmadou Mbacké, ibn Serigne Abdou Khadre Mbacké, aujourd’hui, son Khalife, connu pour ses vérités crues et son impartialité, est en plein sur les traces de son illustre saint père, en se singularisant par l’amour du travail, le culte de la foi, l’amour de son prochain, l’entraide et la solidarité
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