“En effet, le 8 février 2023, j'ai été arrêté devant mon domicile et conduit au commissariat central, dans les locaux de la SU. Mes avocats m'ont immédiatement rejoint pour comprendre les raisons de mon arrestation et m'assister. Ils ont naturellement demandé des explications quant aux motifs de mon arrestation. Les policiers, quant à eux, ont avancé la raison d'un post Facebook, ce qui m'a fait sourire puisque je n'étais pas très actif sur les réseaux sociaux, étant donné que j'étais dans les ferveurs de mon mariage célébré quelques jours avant”, ajoute-t-il.
Cependant, après vérification, fait-il savoir, le discours a changé. C’est au cours de son audition, dit-il, qu’il apprendra qu’il est poursuivi pour “une histoire invraisemblable”. “J'aurais financé une force spéciale par le biais de Koparexpress. Cette accusation m'a fait sourire, car les cagnottes étant publiques, il est facile de vérifier leurs mouvements. De plus, je ne connais aucun membre de ce groupe, ni de près ni de loin. Par la suite, ils ont tenté d'inventer toutes sortes d'histoires, mais face à ma sérénité, ils ont réalisé que je comprenais leur jeu comique. Malgré plusieurs retours au parquet, ils étaient toujours incapables de fournir le moindre élément de preuve pour me maintenir en détention”, ajoute-t-il.
Le 2 mai dernier, renseigne Hannibal, il a fait face au juge pour être auditionné sur le fond du dossier. “J’ai été extrait des soi-disant forces spéciales alors qu’on était censé être dans le même dossier. “Une fois devant le juge, il n'a plus mentionné la force spéciale. L'affaire a changé de nature et est devenue l'affaire Kopar-express.
Malgré l'absence de preuves à mon encontre, le juge m'a posé des questions banales telles que "Comment fonctionne Koparexpress ? Es-tu actionnaire...". Pourtant, il avait la liste des actionnaires sous les yeux”, indique-t-il. “Face à cette absence de sérieux, j'ai décidé de lui demander sur quoi le procureur s'était auto-saisi. Aucune réponse de sa part”, souligne-t-il.
Il rappelle que la Bceao avait été saisie afin de mener une enquête sur lui, “mais comme je n'airien à me reprocher, j'ai accepté de signer la réquisition, même en l'absence de mon avocat. Face à l'évidence, le juge était incapable de me répondre de manière satisfaisante”.
Il considère que son emprisonnement repose sur un tissu de mensonges. Le dossier serait vide. “Sachant que tout cela n'est qu'une mascarade et une parodie de justice, j'ai décidé d'entamer une grève de la faim depuis le 31 juillet pour dénoncer ma séquestration illégale et arbitraire”, annonce-t-il.
Enquete
Cependant, après vérification, fait-il savoir, le discours a changé. C’est au cours de son audition, dit-il, qu’il apprendra qu’il est poursuivi pour “une histoire invraisemblable”. “J'aurais financé une force spéciale par le biais de Koparexpress. Cette accusation m'a fait sourire, car les cagnottes étant publiques, il est facile de vérifier leurs mouvements. De plus, je ne connais aucun membre de ce groupe, ni de près ni de loin. Par la suite, ils ont tenté d'inventer toutes sortes d'histoires, mais face à ma sérénité, ils ont réalisé que je comprenais leur jeu comique. Malgré plusieurs retours au parquet, ils étaient toujours incapables de fournir le moindre élément de preuve pour me maintenir en détention”, ajoute-t-il.
Le 2 mai dernier, renseigne Hannibal, il a fait face au juge pour être auditionné sur le fond du dossier. “J’ai été extrait des soi-disant forces spéciales alors qu’on était censé être dans le même dossier. “Une fois devant le juge, il n'a plus mentionné la force spéciale. L'affaire a changé de nature et est devenue l'affaire Kopar-express.
Malgré l'absence de preuves à mon encontre, le juge m'a posé des questions banales telles que "Comment fonctionne Koparexpress ? Es-tu actionnaire...". Pourtant, il avait la liste des actionnaires sous les yeux”, indique-t-il. “Face à cette absence de sérieux, j'ai décidé de lui demander sur quoi le procureur s'était auto-saisi. Aucune réponse de sa part”, souligne-t-il.
Il rappelle que la Bceao avait été saisie afin de mener une enquête sur lui, “mais comme je n'airien à me reprocher, j'ai accepté de signer la réquisition, même en l'absence de mon avocat. Face à l'évidence, le juge était incapable de me répondre de manière satisfaisante”.
Il considère que son emprisonnement repose sur un tissu de mensonges. Le dossier serait vide. “Sachant que tout cela n'est qu'une mascarade et une parodie de justice, j'ai décidé d'entamer une grève de la faim depuis le 31 juillet pour dénoncer ma séquestration illégale et arbitraire”, annonce-t-il.
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