Kolda ou la capitale du Fouladou, nous y sommes ! En cette nuit du mercredi 30 novembre 2022, aux environs de 4 heures du matin, soudain, de fortes pluies inattendues sont tombées déjouant toutes les prévisions météorologiques. Des intempéries qui ont causé de graves dégâts puisque plusieurs champs ont été dévastés en cette période de récoltes. D’où la désolation des cultivateurs rencontrés dans les champs au lendemain de ces précipitations à l’image du vieux Oumar Mballo.
« Dès la fin de la première pluie qui a démarré vers 4 heures, je me suis précipité pour aller dans mon champ dans l’obscurité pour tenter de mettre l’abri mes pailles d’arachide (foin) et une importante quantité de tiges de mil. Hélas, finalement, la pluie a tout ravagé ! Même les champs voisins n’ont pas été épargnés ! Allez dans les concessions, les greniers n’ont pas pu résister à ces pluies inattendues. Et si cela continue, les populations du Fouladou vont connaître la famine » s’est désolé notre interlocuteur.
Une catastrophe naturelle plutôt rare que la dame Oumou Diao, une femme au foyer, avait pourtant vu venir. « J’avais prévenu son mari en lui conseillant d’acheter des bâches et autres couvertures en plastique pour protéger nos récoltes et greniers, mais il ne me croyait pas ! C’était la semaine dernière… » a juré cette brave paysanne.
Et d’ajouter : « Avant qu’il pleuve cette nuit, il y avait un peu de vent. J’ai réveillé mon mari pour l’alerter, mais il s’est rendormi ! Ensuite, je lui ai dit que ça va pleuvoir, mais il ne m’a pas cru ! Il s’est encore endormi… Vous voyez ? La pluie a emporté une forte quantité de mil que j’avais laissée dehors, dans le grenier. Vraiment ça a été une surprise totale pour les populations de Kolda » a déploré Mme Diao.
Des greniers dévastés !
Les dégâts sont à la mesure de l’abondance des pluies qui sont tombées de 4 h à 8 heures du matin sans arrêt réveillant brutalement des populations des quartiers de Kolda comme Sikilo, Doumassou et Hilene. « J’ai perdu quatre tonnes de ciment dans un chantier… » a fait savoir M. Barry, maitre maçon.
A Kolda, comme partout ailleurs dans le Fouladou, des flaques d’eau sont visibles partout dans les rues et routes. Comme en pleine saison des pluies, les populations se frayent des passages en contournant les eaux stagnantes pour pouvoir vaquer à leurs occupations.
Le marché de Sikilo n’a pas été épargné par les eaux indésirables aux pieds des étals. Ou alors sous les pieds des marchants et commerçants. Les chemins des écoles aussi étaient entravés. Toutefois, avant 08 heures, les élèves ont pu rejoindre leurs établissements sous une fine pluie en baisse d’intensité.
« Ha ! Malgré cette pluie là, je suis obligé de venir à l’école. On a un devoir ce matin. J’espère que ça ne va pas encore recommencer à pleuvoir dans la journée » a lancé ce jeune écolier en se précipitant pour ne pas arriver en retard. A l’approche de la fin des moissons, les paysans du Fouladou, qui se vantaient d’un bon hivernage, voient désormais leurs espoirs de récoltes abondante anéantis par des pluies « d’hiver » inattendues et inopportunes.
Le Témoin
« Dès la fin de la première pluie qui a démarré vers 4 heures, je me suis précipité pour aller dans mon champ dans l’obscurité pour tenter de mettre l’abri mes pailles d’arachide (foin) et une importante quantité de tiges de mil. Hélas, finalement, la pluie a tout ravagé ! Même les champs voisins n’ont pas été épargnés ! Allez dans les concessions, les greniers n’ont pas pu résister à ces pluies inattendues. Et si cela continue, les populations du Fouladou vont connaître la famine » s’est désolé notre interlocuteur.
Une catastrophe naturelle plutôt rare que la dame Oumou Diao, une femme au foyer, avait pourtant vu venir. « J’avais prévenu son mari en lui conseillant d’acheter des bâches et autres couvertures en plastique pour protéger nos récoltes et greniers, mais il ne me croyait pas ! C’était la semaine dernière… » a juré cette brave paysanne.
Et d’ajouter : « Avant qu’il pleuve cette nuit, il y avait un peu de vent. J’ai réveillé mon mari pour l’alerter, mais il s’est rendormi ! Ensuite, je lui ai dit que ça va pleuvoir, mais il ne m’a pas cru ! Il s’est encore endormi… Vous voyez ? La pluie a emporté une forte quantité de mil que j’avais laissée dehors, dans le grenier. Vraiment ça a été une surprise totale pour les populations de Kolda » a déploré Mme Diao.
Des greniers dévastés !
Les dégâts sont à la mesure de l’abondance des pluies qui sont tombées de 4 h à 8 heures du matin sans arrêt réveillant brutalement des populations des quartiers de Kolda comme Sikilo, Doumassou et Hilene. « J’ai perdu quatre tonnes de ciment dans un chantier… » a fait savoir M. Barry, maitre maçon.
A Kolda, comme partout ailleurs dans le Fouladou, des flaques d’eau sont visibles partout dans les rues et routes. Comme en pleine saison des pluies, les populations se frayent des passages en contournant les eaux stagnantes pour pouvoir vaquer à leurs occupations.
Le marché de Sikilo n’a pas été épargné par les eaux indésirables aux pieds des étals. Ou alors sous les pieds des marchants et commerçants. Les chemins des écoles aussi étaient entravés. Toutefois, avant 08 heures, les élèves ont pu rejoindre leurs établissements sous une fine pluie en baisse d’intensité.
« Ha ! Malgré cette pluie là, je suis obligé de venir à l’école. On a un devoir ce matin. J’espère que ça ne va pas encore recommencer à pleuvoir dans la journée » a lancé ce jeune écolier en se précipitant pour ne pas arriver en retard. A l’approche de la fin des moissons, les paysans du Fouladou, qui se vantaient d’un bon hivernage, voient désormais leurs espoirs de récoltes abondante anéantis par des pluies « d’hiver » inattendues et inopportunes.
Le Témoin