Les liens de confiance et de fraternité sont rompus entre Abass et sa belle-famille. Ce dernier a eu la mauvaise idée de violer la petite sœur de sa femme. Un fait qui l’expose au rejet. En effet, le 17 octobre 2020, Abdourahmane Sall portait plainte contre son beau-fils Abass Diouf, à qui il reprochait d’avoir abusé de sa fille Dieynaba Sall (14 ans), rapporte "Rewmi".
À l’en croire, cette dernière est venue chez lui pour dénoncer l’accusé qui, selon elle, l’a violée à cinq reprises. D’après la gamine, son beau-frère attendait à chaque fois que la maison soit vide, pour l’entraîner dans la chambre conjugale avant d’entretenir avec elle des rapports sexuels. Des accusations confortées par l’amie de la présumée victime, Aïda Niang, qui raconte avoir trouvé son amie en pleurs avant de l’interpeller. C’est ainsi qu’elle lui a conseillé de dénoncer l’accusé. Selon Aïda Niang, elle avait trouvé du liquide sur le lit pendant que la victime se tordait de douleur au ventre.
Interrogé, Abass Diouf a rejeté les accusations de sa belle-sœur qui était sous sa responsabilité depuis 2016. Il dit avoir été victime d’une conspiration lorsqu’il a décidé de convoler en secondes noces. À la barre de la Chambre criminelle de Dakar, ce mardi, Abass Diouf a persisté dans ses dénégations, tout en accusant sa belle-famille d’avoir comploté contre lui.
Invitée à donner sa version des faits, la présumée victime est revenue sur le nombre de fois où l’accusé l’a violée. «Le premier viol a été perpétré dans la journée. Ma sœur était partie chez ma mère. Je passais la journée dans la chambre de ma sœur. Je passais la nuit chez la mère de l’accusé. Il m’a fait basculer sur le lit, avant de me pénétrer sexuellement. Après les faits, il me disait qu’il m’initiait à la sexualité. Pour le premier viol, il m’a pris au dépourvu alors qu’on était dans la chambre conjugale. Mais, il ne m’a pas pénétrée, il a juste exercé des attouchements. La deuxième fois, il venait de prendre son bain. La troisième fois, ma sœur était sur la terrasse.»
Selon Dieynaba Sall, c’est la cinquième fois que l’accusé a réussi à la pénétrer. Expliquant son mutisme, elle explique : « je ne voulais pas détruire le mariage de ma sœur, c’est pourquoi je gardais le silence. En un moment donné, j’avais de la haine contre l’accusé, j’ai pris mon courage à deux mains et je l’ai dénoncé ».
Les multiples versions servies par la jeune fille n’ont pas empêché à la procureur de croire en la culpabilité de l’accusé. Selon elle, il faut prendre en compte l’âge de la victime. « L’accusé a dit que son beau-père a fomenté ce coup quand elle a pris une deuxième femme une seconde fois. Ses propos ne sont pas raisonnables, car son beau-père a ramené sa fille au domicile conjugal. Le certificat médical établi le 17 octobre 2020 parle d’absence d’hymen et de lésions sous forme de fissures », peste la parquetière. Estimant que le viol est constant, elle a requis une peine de réclusion criminelle de 10 ans.
L’avocat de la défense, Me Abdoubacry Barro a plaidé l’acquittement de son client. Selon lui, la procureur s’est tout simplement basée sur un certificat médical, alors que l’on devait faire un test pour trouver le coupable. « Il y a un problème d’imputabilité. L’accusation ne tient pas, car la partie civile n’est pas fondée. Le coupable n’est pas Abass Diouf », plaide Me Barro. L’affaire mise en délibéré, la décision sera rendue le 18 avril prochain.
À l’en croire, cette dernière est venue chez lui pour dénoncer l’accusé qui, selon elle, l’a violée à cinq reprises. D’après la gamine, son beau-frère attendait à chaque fois que la maison soit vide, pour l’entraîner dans la chambre conjugale avant d’entretenir avec elle des rapports sexuels. Des accusations confortées par l’amie de la présumée victime, Aïda Niang, qui raconte avoir trouvé son amie en pleurs avant de l’interpeller. C’est ainsi qu’elle lui a conseillé de dénoncer l’accusé. Selon Aïda Niang, elle avait trouvé du liquide sur le lit pendant que la victime se tordait de douleur au ventre.
Interrogé, Abass Diouf a rejeté les accusations de sa belle-sœur qui était sous sa responsabilité depuis 2016. Il dit avoir été victime d’une conspiration lorsqu’il a décidé de convoler en secondes noces. À la barre de la Chambre criminelle de Dakar, ce mardi, Abass Diouf a persisté dans ses dénégations, tout en accusant sa belle-famille d’avoir comploté contre lui.
Invitée à donner sa version des faits, la présumée victime est revenue sur le nombre de fois où l’accusé l’a violée. «Le premier viol a été perpétré dans la journée. Ma sœur était partie chez ma mère. Je passais la journée dans la chambre de ma sœur. Je passais la nuit chez la mère de l’accusé. Il m’a fait basculer sur le lit, avant de me pénétrer sexuellement. Après les faits, il me disait qu’il m’initiait à la sexualité. Pour le premier viol, il m’a pris au dépourvu alors qu’on était dans la chambre conjugale. Mais, il ne m’a pas pénétrée, il a juste exercé des attouchements. La deuxième fois, il venait de prendre son bain. La troisième fois, ma sœur était sur la terrasse.»
Selon Dieynaba Sall, c’est la cinquième fois que l’accusé a réussi à la pénétrer. Expliquant son mutisme, elle explique : « je ne voulais pas détruire le mariage de ma sœur, c’est pourquoi je gardais le silence. En un moment donné, j’avais de la haine contre l’accusé, j’ai pris mon courage à deux mains et je l’ai dénoncé ».
Les multiples versions servies par la jeune fille n’ont pas empêché à la procureur de croire en la culpabilité de l’accusé. Selon elle, il faut prendre en compte l’âge de la victime. « L’accusé a dit que son beau-père a fomenté ce coup quand elle a pris une deuxième femme une seconde fois. Ses propos ne sont pas raisonnables, car son beau-père a ramené sa fille au domicile conjugal. Le certificat médical établi le 17 octobre 2020 parle d’absence d’hymen et de lésions sous forme de fissures », peste la parquetière. Estimant que le viol est constant, elle a requis une peine de réclusion criminelle de 10 ans.
L’avocat de la défense, Me Abdoubacry Barro a plaidé l’acquittement de son client. Selon lui, la procureur s’est tout simplement basée sur un certificat médical, alors que l’on devait faire un test pour trouver le coupable. « Il y a un problème d’imputabilité. L’accusation ne tient pas, car la partie civile n’est pas fondée. Le coupable n’est pas Abass Diouf », plaide Me Barro. L’affaire mise en délibéré, la décision sera rendue le 18 avril prochain.