Une pénurie d’eau hante le sommeil des populations des Parcelles Assainies (unité 26) de Dakar. Depuis presque une semaine, les habitants sont dans une situation énigmatique. Les rues sont loin d’être désertes, des femmes, jeunes garçons, des filles… portent des bouteilles vides de 10 litres, 20 litres pour aller chercher ce précieux liquide qui est vitale dans la vie de l’individu.
Avant-hier, une citerne remplie d’eau faisait le tour pour soulager la peine des populations. Mais cette citerne n’était pas suffisante, pour elles, vu la forte demande. «J’étais là pour avoir de l’eau, mais j’ai eu un peu et il y’a des personnes qui sont repartis avec des bouteilles vides»,raconte une dame.
C’est un fléau qui rend un peu la vie difficile aux habitants de cette partie des Parcelles Assainies. Madame Ndiaye qui est une habitante de la localité confie : «Nous le vivons très difficilement, vu que jusqu’aujourd’hui (lundi, ndlr), nous n’avons toujours pas d’eau. Cela fait plus d’une semaine ; mais c’est juste la journée. Et, parfois, l’eau revenait la nuit, vers les coups de 23 heures».
Au moment où certains couraient pour trouver de l’eau, il y a des personnes qui restent dans leurs maisons et font appel aux charretiers pour qu’ils puissent leurs vendre des fûts d’eau.
«Nous achetons de l’eau des charretiers, pour les toilettes et le ménage. Nous la désinfectons avant utilisation. Nous achetons aussi des bouteilles d’eau minérales de 10 litres pour boire et cuisiner», soutient notre interlocutrice. Et d’ajouter : «en effet, ces ménages qui achètent de l’eau souffrent financièrement : le Prix du baril est de 1000 FCFA, et nous utilisons 3 barils tous les 2 jours ; alors que nous n’avons pas encore reçu la facture d’eau».
Et comme pour confirmer l’adage selon lequel «le malheur des uns fait le bonheur des autres», pendant que les populations souffrent de pénurie d’eau, les charretiers s’en réjouissent, du fait des sollicitations et de la forte demande.
En atteste les échanges de cette femme de ménage, au téléphone, avec sa patronne : «Il n’y a pas d’eau dans la maison. J’appelle le charretier ?»
Après l’approbation de sa patronne, elle a appelé le charretier. Ce jeune charretier qui répond au nom de Makhari nous dit : «j’ai l’habitude de ravitailler en eau à des ménages, même s’il n’y a pas pénurie d’eau, vu que la zone des Parcelles Assainies manque souvent d’eau. Même si les demandes sont nombreuses, je sers en premier mes clients».
Les charretiers se frottent les mains, avec la situation qui perdure. Certains cochers ont revu à la hausse le prix du fût d’eau, passant de 1000 FCFA à 1500 voire 2000 FCFA. A bord de leurs charrettes tirées par des chevaux, ils vont s’approvisionner en eau dans les quartiers voisins, épargnés
Les populations de l’Unité 26 des Parcelles Assainies dans le désarroi par la pénurie. «Nous trouvons de l’eau à Grand Médine, dans un robinet public. Pour le travail, nous disons ‘’Al-Hamdoulillah’’. Dieu merci, on ne se plaint pas», se réjouit notre interlocuteur.
A signaler que la pénurie d’eau ne concerne que cette zone (unité 26 et environ) des Parcelles Assainies de Dakar ; les autres quartiers étant bien approvisionnés
Sud Quotidien
Avant-hier, une citerne remplie d’eau faisait le tour pour soulager la peine des populations. Mais cette citerne n’était pas suffisante, pour elles, vu la forte demande. «J’étais là pour avoir de l’eau, mais j’ai eu un peu et il y’a des personnes qui sont repartis avec des bouteilles vides»,raconte une dame.
C’est un fléau qui rend un peu la vie difficile aux habitants de cette partie des Parcelles Assainies. Madame Ndiaye qui est une habitante de la localité confie : «Nous le vivons très difficilement, vu que jusqu’aujourd’hui (lundi, ndlr), nous n’avons toujours pas d’eau. Cela fait plus d’une semaine ; mais c’est juste la journée. Et, parfois, l’eau revenait la nuit, vers les coups de 23 heures».
Au moment où certains couraient pour trouver de l’eau, il y a des personnes qui restent dans leurs maisons et font appel aux charretiers pour qu’ils puissent leurs vendre des fûts d’eau.
«Nous achetons de l’eau des charretiers, pour les toilettes et le ménage. Nous la désinfectons avant utilisation. Nous achetons aussi des bouteilles d’eau minérales de 10 litres pour boire et cuisiner», soutient notre interlocutrice. Et d’ajouter : «en effet, ces ménages qui achètent de l’eau souffrent financièrement : le Prix du baril est de 1000 FCFA, et nous utilisons 3 barils tous les 2 jours ; alors que nous n’avons pas encore reçu la facture d’eau».
Et comme pour confirmer l’adage selon lequel «le malheur des uns fait le bonheur des autres», pendant que les populations souffrent de pénurie d’eau, les charretiers s’en réjouissent, du fait des sollicitations et de la forte demande.
En atteste les échanges de cette femme de ménage, au téléphone, avec sa patronne : «Il n’y a pas d’eau dans la maison. J’appelle le charretier ?»
Après l’approbation de sa patronne, elle a appelé le charretier. Ce jeune charretier qui répond au nom de Makhari nous dit : «j’ai l’habitude de ravitailler en eau à des ménages, même s’il n’y a pas pénurie d’eau, vu que la zone des Parcelles Assainies manque souvent d’eau. Même si les demandes sont nombreuses, je sers en premier mes clients».
Les charretiers se frottent les mains, avec la situation qui perdure. Certains cochers ont revu à la hausse le prix du fût d’eau, passant de 1000 FCFA à 1500 voire 2000 FCFA. A bord de leurs charrettes tirées par des chevaux, ils vont s’approvisionner en eau dans les quartiers voisins, épargnés
Les populations de l’Unité 26 des Parcelles Assainies dans le désarroi par la pénurie. «Nous trouvons de l’eau à Grand Médine, dans un robinet public. Pour le travail, nous disons ‘’Al-Hamdoulillah’’. Dieu merci, on ne se plaint pas», se réjouit notre interlocuteur.
A signaler que la pénurie d’eau ne concerne que cette zone (unité 26 et environ) des Parcelles Assainies de Dakar ; les autres quartiers étant bien approvisionnés
Sud Quotidien