Voilà l’un des premiers signes que l’ère Yahya Jammeh appartient au passé et que la transition s’organise en Gambie. Un tribunal a en effet ordonné, lundi 5 décembre, la libération sous caution du chef du principal parti d’opposition, Ousainou Darboe, et de 18 coprévenus, condamnés en juillet à trois ans de prison ferme pour participation à une manifestation non autorisée.
« Les demandeurs se voient accorder la liberté sous caution » en attendant leur jugement en appel, a déclaré le juge, dans une décision très attendue, trois jours après l’annonce de la victoire du candidat de l’opposition, Adama Barrow, à l’élection présidentielle face à Yahya Jammeh, au pouvoir depuis vingt-deux ans.
Pour l’ensemble des prévenus, à l’exception de M. Darboe, cette libération a également été assortie de la remise de leur passeport. Une foule de proches et de sympathisants les a acclamés à leur sortie du tribunal.
« Un grand moment »
Amnesty International a salué dans un communiqué « un grand moment » pour les accusés et leurs familles, disant « espérer que cette décision positive annonce qu’ils seront acquittés le moment venu ». « Nous ne devons pas oublier d’autres prisonniers de conscience qui languissent toujours en prison simplement pour avoir exprimé leur opinion et participé à de manifestations pacifiques », ajoute l’ONG, citant le cas de trois imams arrêtés il y a plus d’un an pour avoir remis une requête au gouvernement et dont on est toujours sans nouvelle.
Human Rights Watch (HRW) a également salué « un premier pas important pour montrer un plus grand respect de l’Etat de droit et mettre fin au piétinement des droits de l’opposition politique ».
Ousainou Darboe, chef du Parti démocratique uni (UDP), et ses coprévenus ont été arrêtés pour participation le 16 avril à une manifestation contre la mort en détention de Solo Sandeng, un dirigeant de l’UDP arrêté lors d’un rassemblement deux jours auparavant pour réclamer des réformes politiques en Gambie.
Le Monde.fr avec AFP
« Les demandeurs se voient accorder la liberté sous caution » en attendant leur jugement en appel, a déclaré le juge, dans une décision très attendue, trois jours après l’annonce de la victoire du candidat de l’opposition, Adama Barrow, à l’élection présidentielle face à Yahya Jammeh, au pouvoir depuis vingt-deux ans.
Pour l’ensemble des prévenus, à l’exception de M. Darboe, cette libération a également été assortie de la remise de leur passeport. Une foule de proches et de sympathisants les a acclamés à leur sortie du tribunal.
« Un grand moment »
Amnesty International a salué dans un communiqué « un grand moment » pour les accusés et leurs familles, disant « espérer que cette décision positive annonce qu’ils seront acquittés le moment venu ». « Nous ne devons pas oublier d’autres prisonniers de conscience qui languissent toujours en prison simplement pour avoir exprimé leur opinion et participé à de manifestations pacifiques », ajoute l’ONG, citant le cas de trois imams arrêtés il y a plus d’un an pour avoir remis une requête au gouvernement et dont on est toujours sans nouvelle.
Human Rights Watch (HRW) a également salué « un premier pas important pour montrer un plus grand respect de l’Etat de droit et mettre fin au piétinement des droits de l’opposition politique ».
Ousainou Darboe, chef du Parti démocratique uni (UDP), et ses coprévenus ont été arrêtés pour participation le 16 avril à une manifestation contre la mort en détention de Solo Sandeng, un dirigeant de l’UDP arrêté lors d’un rassemblement deux jours auparavant pour réclamer des réformes politiques en Gambie.
Le Monde.fr avec AFP