En assemblée générale vendredi passé, ils ont invité le gouvernement à leur payer les 11 milliards 400 millions représentant le reliquat des 13 milliards. Selon Amdy Moustapha Ngom, un des porte-parole, étant donné que les 13 milliards ont été votés dans le budget en cours, tout ce qu’ils demandent est que leur argent leur soit payé, car c’est bientôt la fin de l’année et leurs familles continuent de souffrir. Beaucoup parmi ces ex collègues sont décédés durant ces deux dernières années, c’est pourquoi ils demandent aux autorités de leur payer leur dû pour soulager leur souffrance.
Même son de cloche pour Ousseynou Diop qui accuse les ministres de détournement d’objectifs, car ils ne peuvent comprendre le fait que le président de la République ait donné des instructions, qu’on ait voté cet argent dans le budget et qu’il soit utilisé à d’autres fins.
«Tout ce que nous réclamons au président de la République, c’est notre dû», dira Moustapha Diagne, un autre ex employé qui portait la parole du collectif. «Le président de la République est l’autorité suprême de ce pays, nous n’avons pas le droit de ne pas croire à ce qu’il dit. Il nous a dit qu’il va nous payer, nous le relançons par rapport à ça, nous lui rappelons son engagement», a laissé entendre Moustapha Diagne.
Ajoutant au passage : «nous ne voulons pas être victimes de promesses non tenues, nous ne voulons pas que notre cas soit assimilé à une situation politique.
Toute cette assemblée réunie ici porte son espoir sur votre engagement. C’est vous qui l’aviez dit monsieur le président de la République, c’est vous qui aviez librement consenti à l’élaboration de ce budget pour mettre ce montant dans le budget 2023. Nous sommes dans une position d’espoir. L’heure est grave et l’État nous doit ce reliquat de 11 milliards et nous le devra tant que nous ne serons pas payés», a-t-il déclaré.
Ce collectif qui regroupe plus de cinq mille membres n’entend pas baisser les bras et compte user de tous les moyens légaux pour rentrer dans ses fonds.
Tribune
Même son de cloche pour Ousseynou Diop qui accuse les ministres de détournement d’objectifs, car ils ne peuvent comprendre le fait que le président de la République ait donné des instructions, qu’on ait voté cet argent dans le budget et qu’il soit utilisé à d’autres fins.
«Tout ce que nous réclamons au président de la République, c’est notre dû», dira Moustapha Diagne, un autre ex employé qui portait la parole du collectif. «Le président de la République est l’autorité suprême de ce pays, nous n’avons pas le droit de ne pas croire à ce qu’il dit. Il nous a dit qu’il va nous payer, nous le relançons par rapport à ça, nous lui rappelons son engagement», a laissé entendre Moustapha Diagne.
Ajoutant au passage : «nous ne voulons pas être victimes de promesses non tenues, nous ne voulons pas que notre cas soit assimilé à une situation politique.
Toute cette assemblée réunie ici porte son espoir sur votre engagement. C’est vous qui l’aviez dit monsieur le président de la République, c’est vous qui aviez librement consenti à l’élaboration de ce budget pour mettre ce montant dans le budget 2023. Nous sommes dans une position d’espoir. L’heure est grave et l’État nous doit ce reliquat de 11 milliards et nous le devra tant que nous ne serons pas payés», a-t-il déclaré.
Ce collectif qui regroupe plus de cinq mille membres n’entend pas baisser les bras et compte user de tous les moyens légaux pour rentrer dans ses fonds.
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