«Ame chance mo gueune ame licence» En d’autres termes, «mieux vaut avoir de la chance qu’avoir une licence». Cette boutade wolof trouve toute sa pertinence dans la société sénégalaise où aujourd’hui, le chemin le plus facile pour trouver un boulot est d’avoir un parent politicien haut placé pour être.. placé.
En effet il est de notoriété publique qu’aujourd’hui, pratiquement toutes les sociétés nationales sont devenues des lieux de recasement pour militants et proches du pouvoir en place. Désormais, les critères de recrutement obéissent plus à l’appartenance à un clan qu’à autre chose. Chaque directeur qui débarque, vient avec sa cargaison de militants et de proches qu’il installe confortablement. Non seulement certains arrivent avec des contrats d’embauche mais ils se retrouvent dans des positions de responsabilité, avec les avantages pécuniaires y afférant.
Et ce, au détriment des anciens de la maison qui malgré des années de bons et loyaux services, peinent à obtenir des avancements et stagnent dans la précarité. La plupart du temps, certains de ces nouveaux promus sont plus présents sur le terrain politique pour consolider la base de leur protecteur que dans la société qui les emploie.
Le drame est que pratiquement aujourd’hui, toutes les sociétés nationales vivent cette situation qui semble être une règle établie. Et la crise que traverse actuellement le Port Autonome de Dakar n’est que la face visible de l’iceberg. Furieux contre leur nouveau Dg qui veut résilier leurs contrats, les employés du Pad ont révélé que nombre d’épouses de ministres de la République y sont recrutées en sus des gros bonnets qui y détiennent des quotas d’embauche pour leurs protégés.
Le plus cocasse - à défaut de pouvoir pleurer- dans cette situation, est que toutes les nouvelles recrues sont originaires du terroir de l’ex-Dg. Pendant ce temps des diplômés compétents sont laissés à quai faute d’appui et de bras long.
Leurs demandes d’emploi sont classées le plus souvent sans suite et finissent dans les tiroirs où elles serviront de repas aux souris et autres cafards ou chez la vendeuse de thiaaf. Ces pratiques basées sur le népotisme constituent un vrai fléau pour le pays, à la limite on peut même dire qu’elles constituent un crime économique ou tout simplement , du sabotage. Car un recrutement doit être dicté par une nécessité, un besoin pour l'entreprise et comme tel il se planifie, car il a un coût qui impacte sur la compétitivité de l'entreprise.
Malheureusement nos autorités semblent n’en avoir cure, tout ce qui leur importe, c’est de caser leurs ouailles pour consolider leur base politique. Et le cas de la Poste évoqué récemment par Thierno Alassane Sall, est assez illustratif. Cette société « a une masse salariale supérieure à ses produits d’exploitation, et le miracle de sa survie ne s’expliquant que par les ressources sans limite mises à sa disposition par le Trésor public. La Poste est maintenue dans un coma végétatif pour des raisons politiciennes » a-t-il alerté. En tout cas, il urge de remedier à cette injustice qui ne cesse de prendre de l’ampleur au fil des régimes.
Pour remédier à ces pratiques d’un autre âge, il faut désormais que le mérite et la compétence prévalent lors des recrutements car avec la promotion des politiciens incompétents et l’habitude de privilégier les membres de son clan au détriment des vrais travailleurs, ces derniers gagnés par le découragement finiront par perdre tout intérêt et la société risque tout simplement de péricliter.
Avec la compétition impitoyable qui a cours aujourd’hui dans le monde, il est illusoire de rêver d’émergence là où l’on met les intérêts clientélistes au-dessus des objectifs de compétitivité et de performance économiques?
Sans compter les conséquences fâcheuses sur les équilibres régionaux et ethniques savamment dosés pour cimenter chaque jour davantage la nation sénégalaise à l'heure de la montée des extrêmismes de tous ordres dans notre cher Sénégal.
En effet il est de notoriété publique qu’aujourd’hui, pratiquement toutes les sociétés nationales sont devenues des lieux de recasement pour militants et proches du pouvoir en place. Désormais, les critères de recrutement obéissent plus à l’appartenance à un clan qu’à autre chose. Chaque directeur qui débarque, vient avec sa cargaison de militants et de proches qu’il installe confortablement. Non seulement certains arrivent avec des contrats d’embauche mais ils se retrouvent dans des positions de responsabilité, avec les avantages pécuniaires y afférant.
Et ce, au détriment des anciens de la maison qui malgré des années de bons et loyaux services, peinent à obtenir des avancements et stagnent dans la précarité. La plupart du temps, certains de ces nouveaux promus sont plus présents sur le terrain politique pour consolider la base de leur protecteur que dans la société qui les emploie.
Le drame est que pratiquement aujourd’hui, toutes les sociétés nationales vivent cette situation qui semble être une règle établie. Et la crise que traverse actuellement le Port Autonome de Dakar n’est que la face visible de l’iceberg. Furieux contre leur nouveau Dg qui veut résilier leurs contrats, les employés du Pad ont révélé que nombre d’épouses de ministres de la République y sont recrutées en sus des gros bonnets qui y détiennent des quotas d’embauche pour leurs protégés.
Le plus cocasse - à défaut de pouvoir pleurer- dans cette situation, est que toutes les nouvelles recrues sont originaires du terroir de l’ex-Dg. Pendant ce temps des diplômés compétents sont laissés à quai faute d’appui et de bras long.
Leurs demandes d’emploi sont classées le plus souvent sans suite et finissent dans les tiroirs où elles serviront de repas aux souris et autres cafards ou chez la vendeuse de thiaaf. Ces pratiques basées sur le népotisme constituent un vrai fléau pour le pays, à la limite on peut même dire qu’elles constituent un crime économique ou tout simplement , du sabotage. Car un recrutement doit être dicté par une nécessité, un besoin pour l'entreprise et comme tel il se planifie, car il a un coût qui impacte sur la compétitivité de l'entreprise.
Malheureusement nos autorités semblent n’en avoir cure, tout ce qui leur importe, c’est de caser leurs ouailles pour consolider leur base politique. Et le cas de la Poste évoqué récemment par Thierno Alassane Sall, est assez illustratif. Cette société « a une masse salariale supérieure à ses produits d’exploitation, et le miracle de sa survie ne s’expliquant que par les ressources sans limite mises à sa disposition par le Trésor public. La Poste est maintenue dans un coma végétatif pour des raisons politiciennes » a-t-il alerté. En tout cas, il urge de remedier à cette injustice qui ne cesse de prendre de l’ampleur au fil des régimes.
Pour remédier à ces pratiques d’un autre âge, il faut désormais que le mérite et la compétence prévalent lors des recrutements car avec la promotion des politiciens incompétents et l’habitude de privilégier les membres de son clan au détriment des vrais travailleurs, ces derniers gagnés par le découragement finiront par perdre tout intérêt et la société risque tout simplement de péricliter.
Avec la compétition impitoyable qui a cours aujourd’hui dans le monde, il est illusoire de rêver d’émergence là où l’on met les intérêts clientélistes au-dessus des objectifs de compétitivité et de performance économiques?
Sans compter les conséquences fâcheuses sur les équilibres régionaux et ethniques savamment dosés pour cimenter chaque jour davantage la nation sénégalaise à l'heure de la montée des extrêmismes de tous ordres dans notre cher Sénégal.