Alors qu'on n’a pas encore fini d'épiloguer sur la pirogue qui a chaviré, il y a une semaine, faisant des dizaines de morts, la police de Saint-Louis a fait foirer, avant-hier, un projet d’émigration irrégulière vers l'Europe.
Selon nos informations, les enquêteurs du Commissariat central de cette ville ont interpellé, en début de soirée, un convoyeur du nom de M. Dièye. Il est âgé de 36 ans, natif du quartier Guet-Ndar et domicilié à Pikine Darou Salam. Il est marié et père de deux enfants.
En même temps, poursuivent nos sources, huit candidats ont été interpellés et sont présentement en garde-à-vue dans les locaux du Commissariat central de Saint-Louis, pour les besoins de leur audition.
Interrogé, le convoyeur a indiqué que c'est à Nouadhibou, en Mauritanie, que le départ était prévu. Il a aussi révélé aux hommes du commissaire Mamadou Tendeng, le patron de la police saint-louisienne, que deux embarcations transportant 25 personnes ont quitté, mardi, l’Hydrobase à destination de Nouadhibou.
Toujours lors de son face-à-face avec les hommes du commissaire Mamadou Tendeng, patron de la police de cette vieille ville, M. Dièye a soutenu être un mareyeur et n’a jamais eu le projet d’organiser un voyage clandestin. Selon ses dires, c’est un ami du nom de S. Sow qui lui a fait part, il y a longtemps, de son désir de se rendre en Espagne par la mer. Il lui avait répondu qu’il ne fait que gérer ses bateaux qui vont jusqu’à Nouadhibou. Qu’une fois là-bas, il doit payer la somme de 350 000 FCfa pour pouvoir aller en Espagne.
Mercredi dernier, poursuit le mareyeur, S. Sow n’a pas pu prendre la mer, car le dernier convoi a quitté le mercredi vers 17 h. Il avait à son bord 25 candidats.
‘’J’ai des contrats avec des Mauritaniens’’
Le capitaine de cette pirogue, dit il, est son jeune frère du nom d’I. Dièye. ‘’Je ne suis pas un convoyeur. J’ai des contrats avec des Mauritaniens, dans le cadre de mes activités de mareyeur. Il ne m’est jamais venu l’idée d’utiliser mes fonctions de mareyeur pour convoyer des candidats à l’émigration irrégulière. Si c’est S. Sow qui vous a filé cette information, il raconte sa vie. Il m’arrive, par contre, de lui donner des conseils pour organiser de voyages vers l’Espagne, à travers la mer. Dans de pareils cas, je ne reçois rien de lui en guise de récompense.
Lors de mon interpellation, les 1,090 million composés de 960 000 FCfa et 200 euros trouvés par-devers moi, servaient à gérer les bateaux de pêche qui sont sous ma responsabilité. Ce sont les Mauritaniens qui m’ont remis les 200 euros. En effet, cette monnaie nous sert de monnaie d’échange entre le CFA et l’ouguiya’’, a-t-il répondu aux enquêteurs.
Une fois à Nouadhibou, renseigne- t-il, il avait prévu de mettre S. Sow en rapport avec un ressortissant de la sous-région, du nom de Bertrand. En Mauritanie, poursuit M. Dièye, il le voyait souvent convoyer des candidats qui voulaient émigrer en Espagne via Nouadhibou.
Enquête
Selon nos informations, les enquêteurs du Commissariat central de cette ville ont interpellé, en début de soirée, un convoyeur du nom de M. Dièye. Il est âgé de 36 ans, natif du quartier Guet-Ndar et domicilié à Pikine Darou Salam. Il est marié et père de deux enfants.
En même temps, poursuivent nos sources, huit candidats ont été interpellés et sont présentement en garde-à-vue dans les locaux du Commissariat central de Saint-Louis, pour les besoins de leur audition.
Interrogé, le convoyeur a indiqué que c'est à Nouadhibou, en Mauritanie, que le départ était prévu. Il a aussi révélé aux hommes du commissaire Mamadou Tendeng, le patron de la police saint-louisienne, que deux embarcations transportant 25 personnes ont quitté, mardi, l’Hydrobase à destination de Nouadhibou.
Toujours lors de son face-à-face avec les hommes du commissaire Mamadou Tendeng, patron de la police de cette vieille ville, M. Dièye a soutenu être un mareyeur et n’a jamais eu le projet d’organiser un voyage clandestin. Selon ses dires, c’est un ami du nom de S. Sow qui lui a fait part, il y a longtemps, de son désir de se rendre en Espagne par la mer. Il lui avait répondu qu’il ne fait que gérer ses bateaux qui vont jusqu’à Nouadhibou. Qu’une fois là-bas, il doit payer la somme de 350 000 FCfa pour pouvoir aller en Espagne.
Mercredi dernier, poursuit le mareyeur, S. Sow n’a pas pu prendre la mer, car le dernier convoi a quitté le mercredi vers 17 h. Il avait à son bord 25 candidats.
‘’J’ai des contrats avec des Mauritaniens’’
Le capitaine de cette pirogue, dit il, est son jeune frère du nom d’I. Dièye. ‘’Je ne suis pas un convoyeur. J’ai des contrats avec des Mauritaniens, dans le cadre de mes activités de mareyeur. Il ne m’est jamais venu l’idée d’utiliser mes fonctions de mareyeur pour convoyer des candidats à l’émigration irrégulière. Si c’est S. Sow qui vous a filé cette information, il raconte sa vie. Il m’arrive, par contre, de lui donner des conseils pour organiser de voyages vers l’Espagne, à travers la mer. Dans de pareils cas, je ne reçois rien de lui en guise de récompense.
Lors de mon interpellation, les 1,090 million composés de 960 000 FCfa et 200 euros trouvés par-devers moi, servaient à gérer les bateaux de pêche qui sont sous ma responsabilité. Ce sont les Mauritaniens qui m’ont remis les 200 euros. En effet, cette monnaie nous sert de monnaie d’échange entre le CFA et l’ouguiya’’, a-t-il répondu aux enquêteurs.
Une fois à Nouadhibou, renseigne- t-il, il avait prévu de mettre S. Sow en rapport avec un ressortissant de la sous-région, du nom de Bertrand. En Mauritanie, poursuit M. Dièye, il le voyait souvent convoyer des candidats qui voulaient émigrer en Espagne via Nouadhibou.
Enquête