« Nous demandons à l’Etat de mettre en place des politiques et programmes allant dans le sens de fixer les jeunes, surtout du secteur de la pêche qui, pour la plupart, sont en train de braver la mer pour tenter d’émigrer clandestinement, parce que leur secteur d’activité n’est plus ce qu’il était » a notamment dit sa présidente, Diaba Diop Niang. Elle s’exprimait mercredi dernier à Mbour à la clôture d’un atelier d’élaboration du plan stratégique triennal 2021-2023 du REFEPAS, une rencontre qui, espère-t-elle, va permettre de «professionnaliser davantage» les femmes du secteur.
Selon Mme Niang, ce plan servira de feuille de route au réseau pour les trois prochaines années et d’outil pour une pêche responsable, durable et profitable à tous. L’atelier est appuyé par l’Association africaine pour le développement de la pêche artisanale (ADEPA), la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA) et le Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (GAIPES). « En tant que mères de famille dont les enfants empruntent les pirogues de fortune pour braver la mer, nous allons mener des activités de sensibilisation et de plaidoyer auprès de tous ceux qui sont concernés par rapport aux risques liés à l’émigration clandestine, notamment par voie maritime », a promis Mme Niang.
Constatant, avec désolation, que le poisson se raréfie de plus en plus, Diaba Diop Niang avertit qu’une disparition des ressources halieutiques des eaux sénégalaises sonnerait celle aussi des activités des femmes transformatrices, des mareyeuses, des micro-mareyeuses, des pêcheurs et des autres acteurs de la pêche artisanale. Ainsi, la présidente du Refepas a invité l’Etat du Sénégal à arrêter de signer des accords de partenariat et d’ octroyer des licences de pêche à des navires étrangers qui ciblent les petits pélagiques , car selon elle ces petits pélagiques constituent la matière première des acteurs et actrices de la pêche artisanale.
Le phénomène de l’émigration clandestine n’est pas quelque chose de nouveau, car existant depuis 2006. Mais cette année, la particularité est que ce sont des pêcheurs qui prennent maintenant le large à la recherche d’un mieux-être pouvant leur permettre de subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles respectives, relève-t-elle. « Les inconvénients peuvent ne pas être visibles là , mais plus tard, le secteur de la pêche, particulièrement la pêche artisanale, subira, de plein fouet, les conséquences néfastes de l’émigration clandestine qui a emporté plusieurs dizaines de pêcheurs », a-t-elle prévenu. L’Etat est invité à arrêter la signature d’accords et l’octroi de licences à des étrangers.
La présidente du REFEPAS se dit persuadée que tant qu’on continuera à signer des accords de pêche avec des pays tiers ou d’octroyer des licences de pêche à des navires étrangers, le nombre de bateaux pêchant dans les eaux sénégalaises continuera de s’accroître au détriment de la pêche artisanale qu’ils concurrencent déloyalement, à son avis. Le nouveau bureau du REFEPAS compte aussi contribuer à la « maximisation » de la participation des femmes de la pêche dans le développement durable des pêches et le développement économique et social, au renforcement des capacités organisationnelles, professionnelles et entrepreneuriales de ses membres, en vue d’améliorer leurs pouvoirs politiques et économiques.
Le Témoin
Selon Mme Niang, ce plan servira de feuille de route au réseau pour les trois prochaines années et d’outil pour une pêche responsable, durable et profitable à tous. L’atelier est appuyé par l’Association africaine pour le développement de la pêche artisanale (ADEPA), la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA) et le Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (GAIPES). « En tant que mères de famille dont les enfants empruntent les pirogues de fortune pour braver la mer, nous allons mener des activités de sensibilisation et de plaidoyer auprès de tous ceux qui sont concernés par rapport aux risques liés à l’émigration clandestine, notamment par voie maritime », a promis Mme Niang.
Constatant, avec désolation, que le poisson se raréfie de plus en plus, Diaba Diop Niang avertit qu’une disparition des ressources halieutiques des eaux sénégalaises sonnerait celle aussi des activités des femmes transformatrices, des mareyeuses, des micro-mareyeuses, des pêcheurs et des autres acteurs de la pêche artisanale. Ainsi, la présidente du Refepas a invité l’Etat du Sénégal à arrêter de signer des accords de partenariat et d’ octroyer des licences de pêche à des navires étrangers qui ciblent les petits pélagiques , car selon elle ces petits pélagiques constituent la matière première des acteurs et actrices de la pêche artisanale.
Le phénomène de l’émigration clandestine n’est pas quelque chose de nouveau, car existant depuis 2006. Mais cette année, la particularité est que ce sont des pêcheurs qui prennent maintenant le large à la recherche d’un mieux-être pouvant leur permettre de subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles respectives, relève-t-elle. « Les inconvénients peuvent ne pas être visibles là , mais plus tard, le secteur de la pêche, particulièrement la pêche artisanale, subira, de plein fouet, les conséquences néfastes de l’émigration clandestine qui a emporté plusieurs dizaines de pêcheurs », a-t-elle prévenu. L’Etat est invité à arrêter la signature d’accords et l’octroi de licences à des étrangers.
La présidente du REFEPAS se dit persuadée que tant qu’on continuera à signer des accords de pêche avec des pays tiers ou d’octroyer des licences de pêche à des navires étrangers, le nombre de bateaux pêchant dans les eaux sénégalaises continuera de s’accroître au détriment de la pêche artisanale qu’ils concurrencent déloyalement, à son avis. Le nouveau bureau du REFEPAS compte aussi contribuer à la « maximisation » de la participation des femmes de la pêche dans le développement durable des pêches et le développement économique et social, au renforcement des capacités organisationnelles, professionnelles et entrepreneuriales de ses membres, en vue d’améliorer leurs pouvoirs politiques et économiques.
Le Témoin