"Je m’appelle Ousseynou Sow, j’ai 33 ans. Ayant appris que la possibilité d’assister à la Coupe du monde de football était offerte aux sénégalais, je me suis dit que c’était une occasion rêvée de tenter l’émigration, une fois la compétition terminée. Macon depuis quelques années, j’avais pu thésauriser 1 200 000 francs, que j’ai versé pour le transport, la restauration et l’hébergement en Russie.
Aussitôt après l’élimination du Sénégal, des Nigériens nous ont approches et nous ont proposé de nous faire traverser la frontière pour rallier l’Italie. Comme la majeur partie des candidats, je n’ai pas hésité à débourser la sommes de 400 000 francs afin de réaliser mon souhait. Je ne saurais dire ce que les autres ont payé. Mais, ils ont dû casquer comme moi.
Mon ambition était bien entendu de gagner honnêtement ma vie pour pouvoir suppléer mon père, vieillissant dans les charges familiales. Egalement aider mon jumeau, Assane à me rejoindre plus tard. Hélas mon rêve s’est brisé. J’ai été arrêté sans ménagement et conduit dans un centre ou je séjourne avec 19 autres sénégalais depuis 2 mois et 10 jours. Nous sommes confrontés à des difficultés majeures comme la bouffe que nous ne connaissons pas, et le cours moment de 10 minutes pour la promenade.
Des Nigérians et Ghanéens qui étaient dans la même situation que nous, ont bénéficié de l’assistance de leurs Etats et sont rentrés depuis longtemps. Nous supplions le président Sall de nous venir en aide afin qu'on rentre dans les meilleurs délais. Car, nous avons rien à faire ici ».
L'Observateur
Aussitôt après l’élimination du Sénégal, des Nigériens nous ont approches et nous ont proposé de nous faire traverser la frontière pour rallier l’Italie. Comme la majeur partie des candidats, je n’ai pas hésité à débourser la sommes de 400 000 francs afin de réaliser mon souhait. Je ne saurais dire ce que les autres ont payé. Mais, ils ont dû casquer comme moi.
Mon ambition était bien entendu de gagner honnêtement ma vie pour pouvoir suppléer mon père, vieillissant dans les charges familiales. Egalement aider mon jumeau, Assane à me rejoindre plus tard. Hélas mon rêve s’est brisé. J’ai été arrêté sans ménagement et conduit dans un centre ou je séjourne avec 19 autres sénégalais depuis 2 mois et 10 jours. Nous sommes confrontés à des difficultés majeures comme la bouffe que nous ne connaissons pas, et le cours moment de 10 minutes pour la promenade.
Des Nigérians et Ghanéens qui étaient dans la même situation que nous, ont bénéficié de l’assistance de leurs Etats et sont rentrés depuis longtemps. Nous supplions le président Sall de nous venir en aide afin qu'on rentre dans les meilleurs délais. Car, nous avons rien à faire ici ».
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