Poursuivi pour outrage à agent et acte de rébellion, C. T. Diao devra trouver de solides arguments pour convaincre ses juges sur son mauvais comportement et sa tentative d’évasion. En effet, la nuit des faits, les éléments qui étaient de garde au commissariat de la Médina, avaient été avisés par les riverains de ce qu’il y avait un risque d’attroupement à la devanture du bar la « Lumière Bleue ». Tout de suite, les limiers ont fait une descente sur les lieux, pour anticiper sur tout risque.
C’est ainsi qu’ils remarqué un groupe de jeunes qui insultaient les videurs en les traitant de tous les noms d’oiseaux. En réalité, ces derniers qui avaient été expulsés du bar, par les videurs, voulaient forcer l’entrée. Dans un premier temps, les limiers ont essayé de les calmer, mais rien n'y fait, les insultes sont allées crescendo. C’est ainsi que les hommes du commissaire Safietou Mbaye ont décidé d’embarquer les personnes qui avaient été désignées par les videurs, comme les perturbateurs.
Mais en cours de route, l’un d’eux qui avait été embarqué difficilement, a donné du fil a retordre aux limiers. C. T Diao puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’est en effet, illustré lorsque les limiers l’ont jeté dans la fourgonnette, avant de prendre la décision de continuer leur patrouille. Ayant garé le véhicule en cours de route, pour faire une patrouille pédestre, le chef de la brigade de recherche s’est alors proposé de rester à bord pour surveiller les interpellés.
Mais à peine ses collègues ont-ils quitté les lieux, le mis en cause à commencer à faire du bruit, en donnant des coups de pied sur les grilles de protection du véhicule d’intervention. Le chef de la brigade, est alors descendu pour venir aux nouvelles et lui demander de rester tranquille. Mais pour toute réponse, le jeune homme, très excité, s'est précipité sur la porte qu’il a violemment frappée sur l’agent. Et comme cela ne suffisait pas, il a profité de ce moment, pour vouloir prendre la fuite. Mais, il a été retenu par l’agent qui a eu le réflexe de le maîtriser. C'est après quoi, que C. T. Diao s’est déchaîné sur ce dernier en déchirant tous ses vêtements.
D’ailleurs, indique l’agent dans son rapport, c’est l’un des détenus qui lui a prêté main-forte, pour maîtriser le récalcitrant, qui a encore créé un scandale au poste. Interrogé sur les charges qui pèsent sur lui, le mis en cause a partiellement reconnu les faits. Revenant en détail sur les faits et les causes de leur expulsion dans le bar, il a indiqué qu’il n’était pas l’auteur des troubles. C’est ce qui justifie selon lui, son refus de quitter les lieux, encore qu’il avait déjà payé sa consommation.
Seulement, contre toute attente, dit-il, les videurs l’ont tabassé. Sur le délit d’outrage d’agent dans l’exercice de ses fonctions et la rébellion, le jeune homme a juré la main sur le cœur qu’il n’a pas levé la main sur l’agent ; même s’il a reconnu sa tentative d’évasion. Il a été déféré au parquet.
Source Vox Populi
C’est ainsi qu’ils remarqué un groupe de jeunes qui insultaient les videurs en les traitant de tous les noms d’oiseaux. En réalité, ces derniers qui avaient été expulsés du bar, par les videurs, voulaient forcer l’entrée. Dans un premier temps, les limiers ont essayé de les calmer, mais rien n'y fait, les insultes sont allées crescendo. C’est ainsi que les hommes du commissaire Safietou Mbaye ont décidé d’embarquer les personnes qui avaient été désignées par les videurs, comme les perturbateurs.
Mais en cours de route, l’un d’eux qui avait été embarqué difficilement, a donné du fil a retordre aux limiers. C. T Diao puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’est en effet, illustré lorsque les limiers l’ont jeté dans la fourgonnette, avant de prendre la décision de continuer leur patrouille. Ayant garé le véhicule en cours de route, pour faire une patrouille pédestre, le chef de la brigade de recherche s’est alors proposé de rester à bord pour surveiller les interpellés.
Mais à peine ses collègues ont-ils quitté les lieux, le mis en cause à commencer à faire du bruit, en donnant des coups de pied sur les grilles de protection du véhicule d’intervention. Le chef de la brigade, est alors descendu pour venir aux nouvelles et lui demander de rester tranquille. Mais pour toute réponse, le jeune homme, très excité, s'est précipité sur la porte qu’il a violemment frappée sur l’agent. Et comme cela ne suffisait pas, il a profité de ce moment, pour vouloir prendre la fuite. Mais, il a été retenu par l’agent qui a eu le réflexe de le maîtriser. C'est après quoi, que C. T. Diao s’est déchaîné sur ce dernier en déchirant tous ses vêtements.
D’ailleurs, indique l’agent dans son rapport, c’est l’un des détenus qui lui a prêté main-forte, pour maîtriser le récalcitrant, qui a encore créé un scandale au poste. Interrogé sur les charges qui pèsent sur lui, le mis en cause a partiellement reconnu les faits. Revenant en détail sur les faits et les causes de leur expulsion dans le bar, il a indiqué qu’il n’était pas l’auteur des troubles. C’est ce qui justifie selon lui, son refus de quitter les lieux, encore qu’il avait déjà payé sa consommation.
Seulement, contre toute attente, dit-il, les videurs l’ont tabassé. Sur le délit d’outrage d’agent dans l’exercice de ses fonctions et la rébellion, le jeune homme a juré la main sur le cœur qu’il n’a pas levé la main sur l’agent ; même s’il a reconnu sa tentative d’évasion. Il a été déféré au parquet.
Source Vox Populi