Une bonne partie des moutons sacrifiés au Sénégal lors de la fête musulmane de l’Aïd el-Kebir proviennent du Mali et de la Mauritanie. Depuis le 9 janvier dernier, le Mali est l’objet d’un embargo économique, imposé à ses autorités par les dirigeants des Etats membres de la Cédéao, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Les 14 autres pays membres de l’organisation ont suspendu les transactions commerciales et financières avec Bamako, à l’exception des produits de consommation essentiels. La Cédéao a pris cette mesure pour amener les militaires maliens à écourter la transition et à remettre le pouvoir à un gouvernement civil. La junte a annoncé vouloir remettre les rênes de l’Etat aux civils dans un délai de cinq ans.
Selon Maurice Latyr Dione, l’Etat du Sénégal prendra les dispositions nécessaires pour qu’il y ait assez de moutons lors de la célébration de la prochaine fête de Tabaski prévue en juillet. Il a donné cette assurance en présidant une réunion préparatoire de la plus importante fête musulmane, en présence des autorités administratives, des délégués d’associations d’éleveurs et de représentants des services de l’hygiène et de l’élevage.
Malgré la restriction de la circulation des personnes à ses frontières, y compris celles qu’il partage avec le Mali, en raison de la pandémie de Covid-19 en 2020 et 2021, le Sénégal a réussi à ‘’prendre les dispositions idoines pour assurer un correct approvisionnement du marché en moutons, pour les besoins de la Tabaski’’, a dit M. Dione. ‘’i[Cette année également, quoi qu’il arrive, l’Etat prendra les dispositions [qu’il faut] pour que le marché soit correctement approvisionné]i’’ en moutons, a-t-il assuré.
D'après l'Aps, Maurice Latyr Dione dit en même espérer que la Cédéao en arrive à une levée de l’embargo imposé au Mali, avant la fête de Tabaski. La nouvelle cheffe du service régional de l’Elevage de Thiès, Seynabou Diack Sy, semble minimiser les risques d’une pénurie de moutons. Une étude du CILSS, le Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel, à laquelle elle a participé dans le nord du Sénégal, montre qu’une bonne partie des moutons entrant au Sénégal, en provenance du Mali, vient de la Mauritanie, a-t-elle souligné.
Certains éleveurs mauritaniens profitent des pâturages du Mali, par lequel ils passent pour acheminer leur bétail au Sénégal, a expliqué Mme Sy. La région de Thiès aura besoin d’environ 200.000 moutons pour la prochaine fête de Tabaski, a indiqué Maurice Latyr Dione. En 2020, la demande globale du Sénégal était estimée à 810.000 moutons, dont 70 % devaient être fournis par les éleveurs sénégalais, a-t-on rappelé lors de la réunion.
La réunion préparatoire de la Tabaski a permis d’évoquer une kyrielle de questions relatives à l’approvisionnement de la région en moutons. L’aménagement des points de vente du bétail, leur assainissement et leur alimentation en eau et en électricité, la sécurité et la nourriture du bétail, ont été abordés.
L’adjoint du gouverneur et la cheffe du service régional de l’Elevage ont exhorté les opérateurs bénéficiaires de prêts pour acheter des moutons et les revendre, à les rembourser, afin que d’autres puissent prétendre aux prêts. Selon Seynabou Diack Sy, le taux de remboursement des prêts était de 35 % en 2021, dans la région de Thiès. L’Etat avait mis à la disposition des éleveurs de Thiès, 250 tonnes d’aliments de bétail, qui ont coûté 33 millions de francs Cfa, a-t-elle rappelé.
Les 14 autres pays membres de l’organisation ont suspendu les transactions commerciales et financières avec Bamako, à l’exception des produits de consommation essentiels. La Cédéao a pris cette mesure pour amener les militaires maliens à écourter la transition et à remettre le pouvoir à un gouvernement civil. La junte a annoncé vouloir remettre les rênes de l’Etat aux civils dans un délai de cinq ans.
Selon Maurice Latyr Dione, l’Etat du Sénégal prendra les dispositions nécessaires pour qu’il y ait assez de moutons lors de la célébration de la prochaine fête de Tabaski prévue en juillet. Il a donné cette assurance en présidant une réunion préparatoire de la plus importante fête musulmane, en présence des autorités administratives, des délégués d’associations d’éleveurs et de représentants des services de l’hygiène et de l’élevage.
Malgré la restriction de la circulation des personnes à ses frontières, y compris celles qu’il partage avec le Mali, en raison de la pandémie de Covid-19 en 2020 et 2021, le Sénégal a réussi à ‘’prendre les dispositions idoines pour assurer un correct approvisionnement du marché en moutons, pour les besoins de la Tabaski’’, a dit M. Dione. ‘’i[Cette année également, quoi qu’il arrive, l’Etat prendra les dispositions [qu’il faut] pour que le marché soit correctement approvisionné]i’’ en moutons, a-t-il assuré.
D'après l'Aps, Maurice Latyr Dione dit en même espérer que la Cédéao en arrive à une levée de l’embargo imposé au Mali, avant la fête de Tabaski. La nouvelle cheffe du service régional de l’Elevage de Thiès, Seynabou Diack Sy, semble minimiser les risques d’une pénurie de moutons. Une étude du CILSS, le Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel, à laquelle elle a participé dans le nord du Sénégal, montre qu’une bonne partie des moutons entrant au Sénégal, en provenance du Mali, vient de la Mauritanie, a-t-elle souligné.
Certains éleveurs mauritaniens profitent des pâturages du Mali, par lequel ils passent pour acheminer leur bétail au Sénégal, a expliqué Mme Sy. La région de Thiès aura besoin d’environ 200.000 moutons pour la prochaine fête de Tabaski, a indiqué Maurice Latyr Dione. En 2020, la demande globale du Sénégal était estimée à 810.000 moutons, dont 70 % devaient être fournis par les éleveurs sénégalais, a-t-on rappelé lors de la réunion.
La réunion préparatoire de la Tabaski a permis d’évoquer une kyrielle de questions relatives à l’approvisionnement de la région en moutons. L’aménagement des points de vente du bétail, leur assainissement et leur alimentation en eau et en électricité, la sécurité et la nourriture du bétail, ont été abordés.
L’adjoint du gouverneur et la cheffe du service régional de l’Elevage ont exhorté les opérateurs bénéficiaires de prêts pour acheter des moutons et les revendre, à les rembourser, afin que d’autres puissent prétendre aux prêts. Selon Seynabou Diack Sy, le taux de remboursement des prêts était de 35 % en 2021, dans la région de Thiès. L’Etat avait mis à la disposition des éleveurs de Thiès, 250 tonnes d’aliments de bétail, qui ont coûté 33 millions de francs Cfa, a-t-elle rappelé.