Il naquit à la meilleure des îles, Saint-Louis. Une ville historique, première capitale du Sénégal. C'est dans ce terroir des figures emblématiques que l'homme au manteau vert, affublé de son mythique bonnet carré, a vu le jour. Serigne Babacar Sy, le prince mystique fut accueilli et baptisé par le célèbre et lumineux vers du taysir de son père Seydil Hadji Malick Sy," Raboun tabaraka".
Saint-Louis, une ville riche en valeurs, très enviée de par ses ressources humaines, constituées "d'honorables femmes pieuses, instruites, initiées à la mémorisation coranique". Des juges intègres et charismatiques s’illustrent dans la mise en pratique des textes juridiques avec beaucoup de sagesse, d’équité et d'impartialité.
L'enfant béni Al khalifa a très tôt eu le sens de responsabilité. On nous rappelle souvent de son refus catégorique de porter le petit sac que son grand frère lui confiait par compassion, pour l'épargner de la lourdeur des bagages lors du déménagement de leur vénéré père Seydil Hadji Malick Sy. Cela n'étonnerait point. Car, "aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années". Même durant son adolescence, il n'a jamais connu, ni vécu les forfanteries juvéniles. Un sens de l'honneur qui confirme en lui, l'incarnation de la chasteté impénétrable. Une attitude qui lui a valu aussi, d'intégrer à la fleur de l'âge, le cercle des élus de Dieu. Alors qu'il n'avait que 20 ans.
Serigne Babacar Sy, l'intellectuel de haut rang aux facettes multiples, le savant, l'érudit, le juriste, le prosodie, le poète inqualifiable, dont ses poèmes dépassent l’imagination, "ses fatwas étaient riches en compréhension des questions subtiles et ambiguës, ses prosodies riches en enseignements et orientations".
Son rôle de régulateur social était le socle de l'implantation des " Dawaa irr" pour instaurer la convivialité, l'affection mutuelle et la solidarité participative, conceptualisées par ces cinq recommandations :
SUNU DIINE : NOTRE RELIGION ;
SUNU TARIIXA : LE TIDIANISME TEL QU’ENSEIGNE PAR SON FONDATEUR ;
SUNUY MECCE : LE TRAVAIL QUI LIBERE L’HOMME ;
SUNUY DAHIRA : CADRE ORGANISATIONNEL DE BASE DE LA CONFRERIE ;
SUNUY YOONI TIVAOUANE : NOS PELERINAGES A TIVAOUANE.
Digne successeur de son père Maodo, comme le fut son homonyme, le fidèle compagnon et premier khalif horthodoxe du prophète PSL. Après la disparition de son vénéré père Seydil Hadji Malick Sy, il continua la mission de l'expansion de la tidianiya à l'intérieur du pays. Puis, à sa descentralisation par le biais des auxiliaires communément appelés " Moukhadams". Son magistère était riche en leadership, de volonté, et de détermination, pour redynamiser les secteurs de formation des fidèles. Serigne Abdou Aziz Dabakh témoigne la réussite de son règne kalifal, dans un poème élogieux :
" Vous avez supporté toutes les servitudes de la khilafa, sans ostentation aucune, rien pour mériter de Dieu son salaire.
Très jeune , vous avez été investi de la khalifa : Mais, quelle brillante perle avez-vous été, entre toutes !
L'ayant mérité, vous l'avez reçue de la part de Dieu, le Maître du trône, le Créateur de l'ordre.
Sans dispute ni peine et nous y assentîmes, nous tous, sans rechigner ni soulever d'autre prétexte. Vous n'avez point trahi l'allégeance du Cheikh après son départ. Quel excellent et fidèle serviteur vous êtes, ô guide émérite !
25 mars 1957, décès de l'Eminent Élu de Dieu "Al khalifa ", une date qui a mélancoliquement marqué l'esprit de ses fidèles, ne voulant jamais croire à sa disparition, comme l’a dit son illustre fils Al Maktoum, dans son poème " Abouna Abou Bakrine", Serigne Babacar Sy demeure et reste éternellement notre père spirituel, même étant inhumé dans sa tombe. L'homme à qui son silence n'est que sagesse et principe d'acceptation de la volonté divine.
Oustaz Daouda,
Le Sage Lébou,
Présentateur-Chroniqueur à LERAL TV, LERAL FM 96.1
Saint-Louis, une ville riche en valeurs, très enviée de par ses ressources humaines, constituées "d'honorables femmes pieuses, instruites, initiées à la mémorisation coranique". Des juges intègres et charismatiques s’illustrent dans la mise en pratique des textes juridiques avec beaucoup de sagesse, d’équité et d'impartialité.
L'enfant béni Al khalifa a très tôt eu le sens de responsabilité. On nous rappelle souvent de son refus catégorique de porter le petit sac que son grand frère lui confiait par compassion, pour l'épargner de la lourdeur des bagages lors du déménagement de leur vénéré père Seydil Hadji Malick Sy. Cela n'étonnerait point. Car, "aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années". Même durant son adolescence, il n'a jamais connu, ni vécu les forfanteries juvéniles. Un sens de l'honneur qui confirme en lui, l'incarnation de la chasteté impénétrable. Une attitude qui lui a valu aussi, d'intégrer à la fleur de l'âge, le cercle des élus de Dieu. Alors qu'il n'avait que 20 ans.
Serigne Babacar Sy, l'intellectuel de haut rang aux facettes multiples, le savant, l'érudit, le juriste, le prosodie, le poète inqualifiable, dont ses poèmes dépassent l’imagination, "ses fatwas étaient riches en compréhension des questions subtiles et ambiguës, ses prosodies riches en enseignements et orientations".
Son rôle de régulateur social était le socle de l'implantation des " Dawaa irr" pour instaurer la convivialité, l'affection mutuelle et la solidarité participative, conceptualisées par ces cinq recommandations :
SUNU DIINE : NOTRE RELIGION ;
SUNU TARIIXA : LE TIDIANISME TEL QU’ENSEIGNE PAR SON FONDATEUR ;
SUNUY MECCE : LE TRAVAIL QUI LIBERE L’HOMME ;
SUNUY DAHIRA : CADRE ORGANISATIONNEL DE BASE DE LA CONFRERIE ;
SUNUY YOONI TIVAOUANE : NOS PELERINAGES A TIVAOUANE.
Digne successeur de son père Maodo, comme le fut son homonyme, le fidèle compagnon et premier khalif horthodoxe du prophète PSL. Après la disparition de son vénéré père Seydil Hadji Malick Sy, il continua la mission de l'expansion de la tidianiya à l'intérieur du pays. Puis, à sa descentralisation par le biais des auxiliaires communément appelés " Moukhadams". Son magistère était riche en leadership, de volonté, et de détermination, pour redynamiser les secteurs de formation des fidèles. Serigne Abdou Aziz Dabakh témoigne la réussite de son règne kalifal, dans un poème élogieux :
" Vous avez supporté toutes les servitudes de la khilafa, sans ostentation aucune, rien pour mériter de Dieu son salaire.
Très jeune , vous avez été investi de la khalifa : Mais, quelle brillante perle avez-vous été, entre toutes !
L'ayant mérité, vous l'avez reçue de la part de Dieu, le Maître du trône, le Créateur de l'ordre.
Sans dispute ni peine et nous y assentîmes, nous tous, sans rechigner ni soulever d'autre prétexte. Vous n'avez point trahi l'allégeance du Cheikh après son départ. Quel excellent et fidèle serviteur vous êtes, ô guide émérite !
25 mars 1957, décès de l'Eminent Élu de Dieu "Al khalifa ", une date qui a mélancoliquement marqué l'esprit de ses fidèles, ne voulant jamais croire à sa disparition, comme l’a dit son illustre fils Al Maktoum, dans son poème " Abouna Abou Bakrine", Serigne Babacar Sy demeure et reste éternellement notre père spirituel, même étant inhumé dans sa tombe. L'homme à qui son silence n'est que sagesse et principe d'acceptation de la volonté divine.
Oustaz Daouda,
Le Sage Lébou,
Présentateur-Chroniqueur à LERAL TV, LERAL FM 96.1