Les faits pour lesquels les nommées seynabou Faye, Khadidiatou Faye et Fatimata ba ont comparu hier à l’audience du Tgi de Dakar remontent à la date du 5 octobre dernier.
Les trois dames ont été appréhendées à la suite d’annonces faites sur la toile avec utilisation d’images obscènes en vue de trouver des clients désireux de faire des parties de jambes en l’air. sans carnet sanitaire, elles recevaient des clients dans une auberge à Ouest Foire. A la barre, les prévenues ont nié les faits qui leur sont reprochés.
« Je vis dans cette auberge depuis longtemps. J’y mène mon activité et j’ai un carnet sanitaire. Mais je n’ai jamais publié dans le net des images obscènes. Je n’ai même pas de téléphone », s’est défendue seynabou Faye. « C’est un quidam qui m’a appelé à une heure tardive, il m’a trouvée dans un profond sommeil pour solliciter mes services, prétextant avoir vu mes annonces sur un site. Déboussolée, j’ai raccroché sans donner une suite aux propositions du monsieur », a soutenu Khadidiatou Faye.
La jeune Fatimatou ba a reconnu quant à elle avoir payé 15.000 francs à un certain Amadou pour la publication de ses annonces pendant 24 heures. Le ministère public a requis l’application de la loi en demandant au tribunal de déclarer les prévenues coupables.
Le conseil de la défense, Me Michel Ngom, a plaidé pour une application bienveillante de la loi pénale et la relaxe des prévenues au bénéfice du doute.
Dans son délibéré, le tribunal a relaxé les prévenues du chef de détention et diffusion d’images contraires aux bonnes moeurs. Il les a déclarées coupables de prostitution sans carnet de santé avant de les condamner à une peine de 2 mois avec sursis. Un avertissement.
Le Témoin
Les trois dames ont été appréhendées à la suite d’annonces faites sur la toile avec utilisation d’images obscènes en vue de trouver des clients désireux de faire des parties de jambes en l’air. sans carnet sanitaire, elles recevaient des clients dans une auberge à Ouest Foire. A la barre, les prévenues ont nié les faits qui leur sont reprochés.
« Je vis dans cette auberge depuis longtemps. J’y mène mon activité et j’ai un carnet sanitaire. Mais je n’ai jamais publié dans le net des images obscènes. Je n’ai même pas de téléphone », s’est défendue seynabou Faye. « C’est un quidam qui m’a appelé à une heure tardive, il m’a trouvée dans un profond sommeil pour solliciter mes services, prétextant avoir vu mes annonces sur un site. Déboussolée, j’ai raccroché sans donner une suite aux propositions du monsieur », a soutenu Khadidiatou Faye.
La jeune Fatimatou ba a reconnu quant à elle avoir payé 15.000 francs à un certain Amadou pour la publication de ses annonces pendant 24 heures. Le ministère public a requis l’application de la loi en demandant au tribunal de déclarer les prévenues coupables.
Le conseil de la défense, Me Michel Ngom, a plaidé pour une application bienveillante de la loi pénale et la relaxe des prévenues au bénéfice du doute.
Dans son délibéré, le tribunal a relaxé les prévenues du chef de détention et diffusion d’images contraires aux bonnes moeurs. Il les a déclarées coupables de prostitution sans carnet de santé avant de les condamner à une peine de 2 mois avec sursis. Un avertissement.
Le Témoin