Ce jeudi 30 octobre à travers un communiqué de presse, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dit apprendre par voie de presse la communication du haut représentant de l'Union Européenne relative à la tenue du scrutin présidentiel du 18 octobre et de la proclamation des résultats provisoires du premier tour le 24 octobre 2020. « Elle note avec intérêt le caractère pacifique dudit scrutin ainsi que les recommandations contenues dans ladite communication ».
« Toutefois, la CENI s'interroge sur le moment de la publication d'une telle déclaration pendant que la communauté internationale et les acteurs nationaux tentent d'apaiser les tensions et amorcer un dialogue ».
Sur « le problème de la remontée des procès-verbaux et le décompte final des votes », soulevé par Josep Borrell, la CENI soutient, « il est à noter que les procédures de remontée des procès-verbaux des bureaux de vote vers les commissions administratives de réception et de transmission ont été clairement définies par la CENI, ainsi que les procédures de centralisation des votes dans les circonscriptions. Ces opérations n'ont souffert d'aucune entorse et ce, conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière ».
« Aussi, les procédures de remontée et de centralisation des votes ont été clairement élaborées par la CENI et partagées avec les acteurs électoraux à travers la cellule technique d'action et de suivi du processus électoral et l'organisation des comités inter parties décentralisés dans les 33 préfectures et les cinq communes de Conakry », peut-on encore lire sur le communiqué de presse de la CENI.
Répondant à l’invite « à un dialogue inclusif et à la poursuite du processus de validation prévu par la loi » de l’UE, la CENI souligne que « toutes les opérations liées à l'organisation de l'élection présidentielle du 18 octobre 2020 se sont déroulées dans la transparence et la légalité requises avec l'implication effective des acteurs du processus électoral à tous les niveaux, notamment : les partis politiques candidats, les plateformes de la société civile, les observateurs sous-régionaux, régionaux et internationaux. ».
Le Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité affirmait aussi le soutien de l’UE aux « efforts de diplomatie préventive déployés par la CEDEAO, l’Union africaine et les Nations Unies en vue de restaurer la confiance » et considère que « tous les acteurs impliqués dans ce processus doivent pouvoir jouir pleinement de leur liberté de mouvement et d’expression » Sur ces points, la CENI soutient qu’ « il n'y a pas d'autres voies légales en ce qui concerne le processus de validation autres que la CENI qui proclame les résultats provisoires et la Cour Constitutionnelle qui statue sur le contentieux et les résultats définitifs ».
« La Commission Electorale Nationale Indépendante invite la communauté nationale et internationale à faire siennes, les déclarations tant des observateurs nationaux et internationaux, que celles de la mission conjointe CEDEAO, Union Africaine et les Nations Unies », conclut le communiqué de presse de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
« Toutefois, la CENI s'interroge sur le moment de la publication d'une telle déclaration pendant que la communauté internationale et les acteurs nationaux tentent d'apaiser les tensions et amorcer un dialogue ».
Sur « le problème de la remontée des procès-verbaux et le décompte final des votes », soulevé par Josep Borrell, la CENI soutient, « il est à noter que les procédures de remontée des procès-verbaux des bureaux de vote vers les commissions administratives de réception et de transmission ont été clairement définies par la CENI, ainsi que les procédures de centralisation des votes dans les circonscriptions. Ces opérations n'ont souffert d'aucune entorse et ce, conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière ».
« Aussi, les procédures de remontée et de centralisation des votes ont été clairement élaborées par la CENI et partagées avec les acteurs électoraux à travers la cellule technique d'action et de suivi du processus électoral et l'organisation des comités inter parties décentralisés dans les 33 préfectures et les cinq communes de Conakry », peut-on encore lire sur le communiqué de presse de la CENI.
Répondant à l’invite « à un dialogue inclusif et à la poursuite du processus de validation prévu par la loi » de l’UE, la CENI souligne que « toutes les opérations liées à l'organisation de l'élection présidentielle du 18 octobre 2020 se sont déroulées dans la transparence et la légalité requises avec l'implication effective des acteurs du processus électoral à tous les niveaux, notamment : les partis politiques candidats, les plateformes de la société civile, les observateurs sous-régionaux, régionaux et internationaux. ».
Le Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité affirmait aussi le soutien de l’UE aux « efforts de diplomatie préventive déployés par la CEDEAO, l’Union africaine et les Nations Unies en vue de restaurer la confiance » et considère que « tous les acteurs impliqués dans ce processus doivent pouvoir jouir pleinement de leur liberté de mouvement et d’expression » Sur ces points, la CENI soutient qu’ « il n'y a pas d'autres voies légales en ce qui concerne le processus de validation autres que la CENI qui proclame les résultats provisoires et la Cour Constitutionnelle qui statue sur le contentieux et les résultats définitifs ».
« La Commission Electorale Nationale Indépendante invite la communauté nationale et internationale à faire siennes, les déclarations tant des observateurs nationaux et internationaux, que celles de la mission conjointe CEDEAO, Union Africaine et les Nations Unies », conclut le communiqué de presse de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).