Recadrer et faire l’assainissement du secteur privé, c’est l’objectif d’un collectif qui vient de naître. Dénommé Cap (Convergence des acteurs privés émergents), elle polarise plusieurs acteurs du secteur privé. « Nous sommes le secteur privé émergent par opposition au secteur privé immobile. Notre ambition est de servir le secteur et non pas s’en servir à des fins personnelles. Notre pays, qui est une grande démocratie, connait des alternances dans tous les secteurs sauf dans les organisations patronales et dans les organisations commerciales », a dit Modou Bousso Dieng Thiane, secrétaire général de cet entité qui, par la même occasion, précise qu'ils n’ont pas créé la Cap pour dénigrer Mansour Kama ou un autre. « On a créé le Cap pour assainir le secteur privé. Notre objectif ce n’est pas Kama ni Baïdy Agne. Nous sommes des jeunes qui veulent rénover », a-t-il indiqué ajoutant : « Mais, nous n’accepterons pas, c’est que l’on nous impose des choses que nous ne voulons pas ». « On est bien organisés et on veut combattre certaines choses », a-t-il souligné.
« Cette absence de légitimité professionnelle des dirigeants actuels du secteur privé a créé un vide car, la plupart des acteurs qui ont de véritables activités ne contribuent pas à notre PIB et aux charges publiques », a-t-il déploré. Suffisant pour qu’il dise qu’ils n’accepteront pas que « l’avenir du privé, donc du pays, soit sacrifié à l’autel d’intérêts crypto-personnels ».
Pour ce qui concerne les élections consulaires, les membres de la Cape veulent qu’elles se tiennent à date échue car, selon eux, « pour reformer, il faut être légitime. Et ce n’est pas après 30 ans d’immobilisme qu’on s’improvise réformateurs ».
« Cette absence de légitimité professionnelle des dirigeants actuels du secteur privé a créé un vide car, la plupart des acteurs qui ont de véritables activités ne contribuent pas à notre PIB et aux charges publiques », a-t-il déploré. Suffisant pour qu’il dise qu’ils n’accepteront pas que « l’avenir du privé, donc du pays, soit sacrifié à l’autel d’intérêts crypto-personnels ».
Pour ce qui concerne les élections consulaires, les membres de la Cape veulent qu’elles se tiennent à date échue car, selon eux, « pour reformer, il faut être légitime. Et ce n’est pas après 30 ans d’immobilisme qu’on s’improvise réformateurs ».