Fini la campagne électorale pour les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour le scrutin présidentiel demain dimanche 24 mars. Après douze jours d’intense communication et de propagande autour de leurs différentes offres programmatiques, la parole est désormais aux électeurs sénégalais qui devront choisir celui qui va succéder à l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, au niveau des commandes de la barque du Sénégal pour les cinq prochaines années.
Au nombre de 7.033.852, ces électeurs sont donc attendus demain dans les 15.633 bureaux de vote ouverts dans 6.681 centres de vote au niveau des 553 communes sur les 46 départements que compte notre pays. 13ème élection présidentielle de l’histoire politique du Sénégal depuis l’indépendance en 1960, l’une des spécificités du scrutin, c’est qu’elle va permettre au Sénégal qui a échappé de justesse à un basculement institutionnel, de tourner définitivement la page d’une crise institutionnelle qui le guette depuis le 3 février dernier.
En effet, en votant demain, les Sénégalais, en plus de choisir leur nouveau président de la République, vont également dissiper les nuages de cette crise institutionnelle que le président sortant, Macky Sall, a installé dans le pays suite à sa décision illégale d’abroger le 3 février dernier le décret convoquant le corps électoral pour cette présidentielle initialement prévue le 25 février dernier. L’autre particularité de ce scrutin présidentiel est la non-participation du président sortant. Après deux mandats, l’actuel chef de l’Etat Macky Sall va donc observer, depuis sa résidence privée à Mermoz qu’il quitte chaque jour pour aller travailler au Palais de la République, le déroulement des opérations électorales pour sa succession.
Et en cas de second tour, le président Macky Sall ne pourra pas faire de passation de pouvoir avec son successeur qui sera élu à l’issue de cette élection. Car, dans sa décision du 4 mars dernier, la Conseil constitutionnel, nonobstant l’engagement de Macky Sall de quitter le pouvoir le 2 avril prochain, a légalement balisé le chemin de la suppléance au président de l’Assemblée nationale qui devra prendre les commandes jusqu’à la proclamation des résultats définitifs de cette présidentielle. Depuis l’indépendance, c’est la première fois qu’un tel scénario se produit au Sénégal.
SudQuotidien
Au nombre de 7.033.852, ces électeurs sont donc attendus demain dans les 15.633 bureaux de vote ouverts dans 6.681 centres de vote au niveau des 553 communes sur les 46 départements que compte notre pays. 13ème élection présidentielle de l’histoire politique du Sénégal depuis l’indépendance en 1960, l’une des spécificités du scrutin, c’est qu’elle va permettre au Sénégal qui a échappé de justesse à un basculement institutionnel, de tourner définitivement la page d’une crise institutionnelle qui le guette depuis le 3 février dernier.
En effet, en votant demain, les Sénégalais, en plus de choisir leur nouveau président de la République, vont également dissiper les nuages de cette crise institutionnelle que le président sortant, Macky Sall, a installé dans le pays suite à sa décision illégale d’abroger le 3 février dernier le décret convoquant le corps électoral pour cette présidentielle initialement prévue le 25 février dernier. L’autre particularité de ce scrutin présidentiel est la non-participation du président sortant. Après deux mandats, l’actuel chef de l’Etat Macky Sall va donc observer, depuis sa résidence privée à Mermoz qu’il quitte chaque jour pour aller travailler au Palais de la République, le déroulement des opérations électorales pour sa succession.
Et en cas de second tour, le président Macky Sall ne pourra pas faire de passation de pouvoir avec son successeur qui sera élu à l’issue de cette élection. Car, dans sa décision du 4 mars dernier, la Conseil constitutionnel, nonobstant l’engagement de Macky Sall de quitter le pouvoir le 2 avril prochain, a légalement balisé le chemin de la suppléance au président de l’Assemblée nationale qui devra prendre les commandes jusqu’à la proclamation des résultats définitifs de cette présidentielle. Depuis l’indépendance, c’est la première fois qu’un tel scénario se produit au Sénégal.
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