Pour la prochaine élection présidentielle, les partis qu’on peut présenter comme les «grands» dans la sphère politique sénégalaise actuelle, ont clairement affiché leur ambitions de présenter un candidat. Pour ce qui est du Parti démocratique sénégalais (Pds), c’est Karim Meissa Wade (actuellement en prison), qui est désigné comme candidat. Le prétendant de Rewmi, est connu de tous, en la personne d’Idrissa Seck, son secrétaire national. Il en est de même pour l’Union des centristes sénégalais (Ucs) d’Abdoulaye Baldé. Il n’en demeure pas moins que l’Alliance des forces du progrès (Afp) a depuis longtemps donné son quitus au chef de l’Etat, Macky Sall. Cependant, pour le Parti socialiste (Ps), le flou subsiste toujours. Même si les socialistes soutiennent qu’ils auront bel et bien un candidat, pour autant, ils n’ont pas indiqué clairement si ce candidat sera issu de leur rang (Ps) ou d’une quelquonque coalition. Toutefois, force est de constater que certains actes posés par les socialistes laissent entrevoir une désignation de Macky Sall, comme le candidat du Ps.
En effet, le vote de loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, du lundi 29 juin dernier, en dit long. Tout d’abord, sur les 20 députés socialistes à la douzième législature, seuls 3 élus (Ps) ont voté contre la proposition de loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, alors que certains observateurs de la scène politique, ou même certains du Ps, la considère comme taillée sur mesure pour crucifier le parti de feu Léopold Sédar Senghor, et l’obliger à rester au sein du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (Bby).
L’autre aspect troublant dans cette affaire, c’est que pour une loi aussi importante, les différentes instances du Ps ne se soient pas réunies pour donner des directives à leurs élus, que ce soit le Comité central, ou le Secrétariat exécutif national, encore moins le Bureau politique. Dans l’interview qu’avait accordée à Sud Quotidien, le week-end dernier, le porte-parole des «Verts», Abdoulaye Wilane avait fait savoir que le secrétaire général national du Ps, Ousmane Tanor Dieng, n’a été informé de la proposition de loi que le samedi, par téléphone, de surcroit. Toujours à propos de cette proposition de loi, l’un des signataires, en l’occurrence Cheikh Seck, est considéré comme le coordinateur du sous-groupe des parlementaires socialistes. Ce sous-groupe aurait reçu carte blanche du Secrétariat exécutif nationale du Ps, pour toutes les questions relatives aux lois et questions orales à l’hémicycle dont celle-ci, selon une indiscrétion.
Autre fait, et pas des moindres, il est noté dans la presse qu’Aminata Mbengue Ndiaye, ministre socialiste de l’élevage est passée en «sous-marin» à l’Assemblée nationale pour convaincre les députés socialistes récalcitrants à voter la proposition de loi. Une information jusque-là pas démentie par le mis en cause. La première secrétaire nationale adjointe du Ps aurait tressé des lauriers au chef de l’Etat, lors du ‘’Ndogou’’ offert aux femmes de Bby par le président de la République, allant même jusqu’à dire que «celui qui ne soutient pas Macky est un «ingrat».
Toujours est-il que, par rapport à la «fameuse» proposition de loi, Tanor a obligé Barthélémy Dias à mettre un peu d’eau dans son vin. En effet, le député-maire socialiste, qui avait fait une sortie au vitriol pour vilipender cette proposition loi et menacé de quitter ledit groupe, si toutefois la loi n’était pas retirée, est revenu sur sa décision. Dans les colonnes du quotidien l’As, le maire de Mermoz/Sacré Cœur a informé que Tanor lui a rappelé à la discipline du parti, non sans l’informer des décisions prises par les différentes instances du Ps, pour l’ancrage du Ps dans la coalition Bby. «Il m’a rappelé que nous avons l’obligation de faire preuve de fidélité, loyauté et engagement», avait-t-il indiqué.
Des signes avant-coureurs qui font dire à certains observateurs de la scène politique, est-ce que Khalifa Sall, à qui on prêt des ambitions politiques, pourra compter sur l’appareil politique du Ps, s’il veut affronter l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall ?
Sud Quotidien
En effet, le vote de loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, du lundi 29 juin dernier, en dit long. Tout d’abord, sur les 20 députés socialistes à la douzième législature, seuls 3 élus (Ps) ont voté contre la proposition de loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, alors que certains observateurs de la scène politique, ou même certains du Ps, la considère comme taillée sur mesure pour crucifier le parti de feu Léopold Sédar Senghor, et l’obliger à rester au sein du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (Bby).
L’autre aspect troublant dans cette affaire, c’est que pour une loi aussi importante, les différentes instances du Ps ne se soient pas réunies pour donner des directives à leurs élus, que ce soit le Comité central, ou le Secrétariat exécutif national, encore moins le Bureau politique. Dans l’interview qu’avait accordée à Sud Quotidien, le week-end dernier, le porte-parole des «Verts», Abdoulaye Wilane avait fait savoir que le secrétaire général national du Ps, Ousmane Tanor Dieng, n’a été informé de la proposition de loi que le samedi, par téléphone, de surcroit. Toujours à propos de cette proposition de loi, l’un des signataires, en l’occurrence Cheikh Seck, est considéré comme le coordinateur du sous-groupe des parlementaires socialistes. Ce sous-groupe aurait reçu carte blanche du Secrétariat exécutif nationale du Ps, pour toutes les questions relatives aux lois et questions orales à l’hémicycle dont celle-ci, selon une indiscrétion.
Autre fait, et pas des moindres, il est noté dans la presse qu’Aminata Mbengue Ndiaye, ministre socialiste de l’élevage est passée en «sous-marin» à l’Assemblée nationale pour convaincre les députés socialistes récalcitrants à voter la proposition de loi. Une information jusque-là pas démentie par le mis en cause. La première secrétaire nationale adjointe du Ps aurait tressé des lauriers au chef de l’Etat, lors du ‘’Ndogou’’ offert aux femmes de Bby par le président de la République, allant même jusqu’à dire que «celui qui ne soutient pas Macky est un «ingrat».
Toujours est-il que, par rapport à la «fameuse» proposition de loi, Tanor a obligé Barthélémy Dias à mettre un peu d’eau dans son vin. En effet, le député-maire socialiste, qui avait fait une sortie au vitriol pour vilipender cette proposition loi et menacé de quitter ledit groupe, si toutefois la loi n’était pas retirée, est revenu sur sa décision. Dans les colonnes du quotidien l’As, le maire de Mermoz/Sacré Cœur a informé que Tanor lui a rappelé à la discipline du parti, non sans l’informer des décisions prises par les différentes instances du Ps, pour l’ancrage du Ps dans la coalition Bby. «Il m’a rappelé que nous avons l’obligation de faire preuve de fidélité, loyauté et engagement», avait-t-il indiqué.
Des signes avant-coureurs qui font dire à certains observateurs de la scène politique, est-ce que Khalifa Sall, à qui on prêt des ambitions politiques, pourra compter sur l’appareil politique du Ps, s’il veut affronter l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall ?
Sud Quotidien