El Hadji Sow drague l’ex épouse de son ami, ce qu’il lui fait après est insoutenable !


Rédigé le Mercredi 22 Décembre 2021 à 11:59 | Lu 410 fois | 0 commentaire(s)




Le sieur El H. I. Sow a comparu, ce lundi, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre des faits d’escroquerie portant sur la somme de 22 millions. Il ressort des éléments débattus à la barre que le mis en cause était un ami du mari de Mme Diallo, la plaignante. Alors que cette dernière était en instance de divorce, le prévenu a profité de la situation de détresse de la dame pour essayer de conquérir son amour. Il a réussi son coup avant de convaincre la dame de lui confier le chantier de la construction de sa maison sise à Mbao. Pour mieux ferrer la plaignante, le mis en cause s’est présenté à elle comme étant un ingénieur. « Il m’a dit qu’il travaille dans le bâtiment et qu’il a une société. Sow m’a montré plusieurs documents et il a fini par me convaincre. C’est ainsi que je lui ai remis un acompte de 15 millions puis 5 millions. Au total, je lui ai remis 22 millions. Il m’a dit que la maison va être livrée dans six mois », a expliqué la dame.

À l’en croire, Sow a même ouvert un compte chez eux au Crédit mutuel du Sénégal (CMS). « Sow m’a fait savoir qu’il a gagné le marché des 100 logements de la coopérative des affaires étrangères à Diamniadio. A cela s’ajoute la construction d’une cité située en face du centre aéré de Bceao. Il m’a également fait croire qu’il devait recevoir 45 millions des Industries Chimiques du Sénégal suite à un marché qu’il avait gagné. Par la suite, il m’a montré plus de 11 terrains à Lac Rose. C’est au bénéfice de tout cela que j’ai eu confiance en lui », a insisté la partie civile.

Entendu à son tour, le prévenu a reconnu avoir encaissé les 22 millions de la dame. Auparavant, il a expliqué les conditions dans lesquelles il a reçu cet argent. « Je suis entrepreneur et je réalise des ouvrages. S’agissant de la plaignante on s’est connu parce que son mari est un ami. Quand elle a su que je suis dans le milieu du bâtiment, elle m’a montré un terrain et je lui ai fait un devis. Je reconnais effectivement avoir reçu 22 millions. J’avais commencé à faire la fondation et autres. Je devais lui faire un R+1 et c’est par la suite qu’elle m’a fait savoir qu’elle voulait une fondation de R+3 », a-t-il indiqué.

Il ajoute : « lorsqu’elle a changé de plan, le coût du fondement a augmenté. J’ai dépensé 15 millions parce qu’on est dans une fondation de R+3. C’est vrai aussi que les travaux devaient se faire sur une durée de 6 mois. Mais entre-temps, il y a eu la Covid qui a ralenti nos travaux. J’ai été testé positif avant d’être hospitalisé ».

Prenant la parole à cette occasion, Me Bamba Cissé, avocat de la partie civile, a révélé que le mis en cause a toujours dit à sa cliente que son mari ne lui voulait pas du bien. « Il a réussi à conquérir le cœur de la dame avant de la convaincre à investir dans le bâtiment. Il lui a fait part des marchés qu’il a gagnés et a ouvert un compte chez la dame au CMS pour mieux l’escroquer. Pis, il a décliné une qualité d’ingénieur en bâtiment. Ce qui n’est pas prouvé. Il est le prototype du parfait escroc, c’est-à-dire éloquent qui maîtrise bien son sujet. L’escroc trompe le tribunal. Il y a une race qui trompe tout le monde et ce sont des mythomanes », a informé la robe noire.

Me Cissé de continuer : « je dirai même qu’il y a un cumul d’infractions dans cette affaire. C’est la raison pour laquelle je vous demande de le déclarer coupable et de tenir en compte le cynisme. Pour les dommages et intérêts, nous demandons qu’on nous alloue la somme de 60 millions ».

Faisant son réquisitoire dans cette affaire, le maître des poursuites a soutenu que le prévenu a mis sur pied une entreprise de mise en confiance. « Il a fait usage de fausse qualité et de manœuvres frauduleuses pour recevoir les sommes d’argent. C’est la raison pour laquelle je vous demande de le déclarer coupable et de le condamner à 6 mois de prison ferme », a requis le parquetier.

Pour finir, la défense a plaidé pour une application bienveillante de la loi. Parce que, déclare l’avocat, son client est prêt à rembourser si on commet un expert pour évaluer les montants investis. En rendant sa décision, le tribunal a renvoyé le prévenu des fins de la poursuite. Toutefois, il a reçu la constitution de partie civile de Cheikh Moussa SARR



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