La route est un cimetière. Elle tue 1, 250 million de personnes chaque année dans le monde, 186 mille sont des enfants. Chez nous, elle provoque, d'après Le Quotidien, plus de 500 morts par an dus essentiellement à la négligence et l’insouciance des chauffeurs. Pour réduire les accidents de la route, les autorités ont opté pour la mise en place du permis à points. Cette option n’enchante pas le syndicat des routiers du Sénégal, dirigé par Gora Khouma. Malgré cela, l’Etat exclut de revenir sur cette décision. Selon le Directeur des Transports routiers, le permis à points « se fera très bientôt ». El Hadji Seck Ndiaye Wade donne les raisons liées au retard de la mise en œuvre. « La France a fait ça depuis plus d’une vingtaine d’années et jusqu’à présent, c’est toujours modifié à tout moment donc, vaut mieux s’y prendre bien pour avoir un bon résultat, la raison pour laquelle la réflexion continue », a-t-il dit. Selon lui, le plus important d’abord, avant d’arriver au permis à points, « c’est de mettre en place une application audiovisuelle ». Ce système va permettre « d’améliorer la transparence des examens des permis de conduire, l’évaluation des candidats pour qu’on ne puisse plus avoir des chauffeurs dont on peut douter de la qualité de leur permis », soutient-il.
Pour réduire de façon plus efficace les morts occasionnées par les accidents de la route, l’Etat envisage d’autres mesures. El Hadji Seck Ndiaye Wade révèle que les autorités comptent «rendre obligatoire le passage à l’auto-école pour pouvoir passer les examens de permis de conduire et aménager les infrastructures routières qui sont autour des écoles pour aider les jeunes à pouvoir traverser la route sans difficulté en diminuant au maximum le conflit enfants-véhicules ».
En écho, le président de l’Association nationale des personnes accidentées a formulé des propositions comme la mise en place d’une agence de prévention routière, chargée de veiller au changement du parc automobile, la suppression des directions de transport, un centre de secourisme qui sera en relais avec la brigade des sapeurs-pompiers. Envisageant la formation de 10 mille jeunes sur le plan de secourisme aux premiers soins, le président de l’Anpavh a indiqué que sa structure a mis en place plus de 2 000 magasins partout dans les communes du Sénégal pour accompagner les victimes d’accidents et lutter contre la mendicité.
Pour réduire de façon plus efficace les morts occasionnées par les accidents de la route, l’Etat envisage d’autres mesures. El Hadji Seck Ndiaye Wade révèle que les autorités comptent «rendre obligatoire le passage à l’auto-école pour pouvoir passer les examens de permis de conduire et aménager les infrastructures routières qui sont autour des écoles pour aider les jeunes à pouvoir traverser la route sans difficulté en diminuant au maximum le conflit enfants-véhicules ».
En écho, le président de l’Association nationale des personnes accidentées a formulé des propositions comme la mise en place d’une agence de prévention routière, chargée de veiller au changement du parc automobile, la suppression des directions de transport, un centre de secourisme qui sera en relais avec la brigade des sapeurs-pompiers. Envisageant la formation de 10 mille jeunes sur le plan de secourisme aux premiers soins, le président de l’Anpavh a indiqué que sa structure a mis en place plus de 2 000 magasins partout dans les communes du Sénégal pour accompagner les victimes d’accidents et lutter contre la mendicité.