L’explication est très simple à l’en croire. En effet, explique El Hadj Alioune Diouf, « le Sénégal n’aura pas de partenaires qui puissent lui vendre des denrées à un prix supportable pour nos économies très faibles ».
Tous les prix des denrées flambent sans compter ceux des produits pétroliers et gaziers à un point tel que des pays développés peinent à acquitter leurs factures en ces énergies. Sur cette question de l’énergie, justement, le Sénégal semble être dos au mur puisque n’ayant pas d’alternative à l’heure actuelle. Mais il y a surtout des craintes de voir notre pays plonger dans la famine du fait des événements en Ukraine. Dès lors, estime notre interlocuteur, nos autorités devraient orienter leurs réflexions de sortie de crise vers des politiques alimentaires.
A en croire l’ancien directeur du Commerce intérieur, en effet, au regard de ce que l’on observe dans le monde, la seule issue pour nous tirer d’affaire, c’est de recourir à l’agriculture. Hélas, ce secteur n’est pas comme l’industrie. Autrement dit, dans l’industrie, on peut décider d’accroitre une production du jour au lendemain alors que, pour ce qui est du secteur agricole, il faudra pour des pays comme le Sénégal attendre la tombée des pluies — et souhaiter qu’elles soient au rendez-vous — alors que nous n’avons que trois mois de précipitations sur 12. Ensuite, s »agissant du Sénégal, en temps normal, « nos récoltes ne sont pas à la hauteur de nos attentes c’est pour cela d’ailleurs que nous importons du riz, du blé, des produits finis faits à base de produits agricoles parfois même cultivés dans nos champs ». Mais à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles, pour ainsi dire « qu’il est temps de réformer dans l’immédiat notre agriculture. Surtout dans le contexte d’une crise économique et financière mondiale qui secoue toutes nos économies ».
« Anticiper sur la crise parce que la guerre d’Ukraine est partie pour durer »
Pour y arriver, il préconise que le Sénégal mène une réflexion profonde et rapide à court et, surtout, long termes pour éviter d’être emporté par cette crise, en se basant sur nos propres capacités agricoles, car il est bien possible d’anticiper sur d’éventuelles crises qui s’enchainent. Surtout que la guerre en Ukraine, en tout cas pour ce que l’on constate, est partie pour durer et noyer les économies faibles comme les nôtres. Selon El Hadj Alioune Diouf, le principal problème que nous avons, c’est avec le blé qui nous sert à fabriquer du pain, un aliment de base chez nous. Selon notre interlocuteur, « le Sénégal ne peut pas l’acheter en quantité, il ne peut pas non plus se permettre de s’en procurer pour le stoker car cette céréale coûte très cher sur le marché international, et les puissances se la disputent au moment ou elle est vendue encore plus cher ».
Toutefois, rassure l’ancien directeur du Commerce intérieur, le pain peut être fait à base d’autres céréales locales comme le riz, le manioc, le mil etc.
Pour y arriver, il préconise que le Sénégal mène une réflexion profonde et rapide à court et, surtout, long termes pour éviter d’être emporté par cette crise, en se basant sur nos propres capacités agricoles, car il est bien possible d’anticiper sur d’éventuelles crises qui s’enchainent. Surtout que la guerre en Ukraine, en tout cas pour ce que l’on constate, est partie pour durer et noyer les économies faibles comme les nôtres. Selon El Hadj Alioune Diouf, le principal problème que nous avons, c’est avec le blé qui nous sert à fabriquer du pain, un aliment de base chez nous. Selon notre interlocuteur, « le Sénégal ne peut pas l’acheter en quantité, il ne peut pas non plus se permettre de s’en procurer pour le stoker car cette céréale coûte très cher sur le marché international, et les puissances se la disputent au moment ou elle est vendue encore plus cher ».
Toutefois, rassure l’ancien directeur du Commerce intérieur, le pain peut être fait à base d’autres céréales locales comme le riz, le manioc, le mil etc.
S’agissant des autres denrées essentielles comme le riz et le sucre, entre autres, il estime on peut trouver une parade car le Sénégal peut produire une très forte quantité de riz et aussi de canne à sucre vu qu’il dispose d’une industrie de sucre. Donc, la solution est évidente aux yeux de notre expert. C’est de se concentrer sur nos propres forces agricoles en dessinant un plan concret de retour vers l’industrie agricole. Dans le même ordre d’idées, M. Diouf soutient qu’il est possible d’inventer un nouveau mode de consommation en partant de nos produits locaux.
Sortir de cette histoire d’embargo du Mali
Le Sénégal doit sortir de cette histoire d’embargo contre le Mali car, explique El Hadj Alioune Diouf, le Sénégal perd des dizaines de milliards en tournant le dos à ce pays frère. Justement, avec la réouverture du corridor malien, le Sénégal peut importer de la viande er des céréales du Mali et exporter vers ce pays des produits agricoles, en plus de ceux industriels, si la politique agricole se remet en marche dans ce contexte de crise mondiale due à la guerre en Ukraine.
L’idée est ici de créer une économie sous régionale et régionale pour casser la dépendance avec les pays étrangers notamment occidentaux. En tout état de cause, le blocus du Mali ne fait qu’accentuer la crise dans l’espace Cedeao conclut l’économiste
Tous les prix des denrées flambent sans compter ceux des produits pétroliers et gaziers à un point tel que des pays développés peinent à acquitter leurs factures en ces énergies. Sur cette question de l’énergie, justement, le Sénégal semble être dos au mur puisque n’ayant pas d’alternative à l’heure actuelle. Mais il y a surtout des craintes de voir notre pays plonger dans la famine du fait des événements en Ukraine. Dès lors, estime notre interlocuteur, nos autorités devraient orienter leurs réflexions de sortie de crise vers des politiques alimentaires.
A en croire l’ancien directeur du Commerce intérieur, en effet, au regard de ce que l’on observe dans le monde, la seule issue pour nous tirer d’affaire, c’est de recourir à l’agriculture. Hélas, ce secteur n’est pas comme l’industrie. Autrement dit, dans l’industrie, on peut décider d’accroitre une production du jour au lendemain alors que, pour ce qui est du secteur agricole, il faudra pour des pays comme le Sénégal attendre la tombée des pluies — et souhaiter qu’elles soient au rendez-vous — alors que nous n’avons que trois mois de précipitations sur 12. Ensuite, s »agissant du Sénégal, en temps normal, « nos récoltes ne sont pas à la hauteur de nos attentes c’est pour cela d’ailleurs que nous importons du riz, du blé, des produits finis faits à base de produits agricoles parfois même cultivés dans nos champs ». Mais à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles, pour ainsi dire « qu’il est temps de réformer dans l’immédiat notre agriculture. Surtout dans le contexte d’une crise économique et financière mondiale qui secoue toutes nos économies ».
« Anticiper sur la crise parce que la guerre d’Ukraine est partie pour durer »
Pour y arriver, il préconise que le Sénégal mène une réflexion profonde et rapide à court et, surtout, long termes pour éviter d’être emporté par cette crise, en se basant sur nos propres capacités agricoles, car il est bien possible d’anticiper sur d’éventuelles crises qui s’enchainent. Surtout que la guerre en Ukraine, en tout cas pour ce que l’on constate, est partie pour durer et noyer les économies faibles comme les nôtres. Selon El Hadj Alioune Diouf, le principal problème que nous avons, c’est avec le blé qui nous sert à fabriquer du pain, un aliment de base chez nous. Selon notre interlocuteur, « le Sénégal ne peut pas l’acheter en quantité, il ne peut pas non plus se permettre de s’en procurer pour le stoker car cette céréale coûte très cher sur le marché international, et les puissances se la disputent au moment ou elle est vendue encore plus cher ».
Toutefois, rassure l’ancien directeur du Commerce intérieur, le pain peut être fait à base d’autres céréales locales comme le riz, le manioc, le mil etc.
Pour y arriver, il préconise que le Sénégal mène une réflexion profonde et rapide à court et, surtout, long termes pour éviter d’être emporté par cette crise, en se basant sur nos propres capacités agricoles, car il est bien possible d’anticiper sur d’éventuelles crises qui s’enchainent. Surtout que la guerre en Ukraine, en tout cas pour ce que l’on constate, est partie pour durer et noyer les économies faibles comme les nôtres. Selon El Hadj Alioune Diouf, le principal problème que nous avons, c’est avec le blé qui nous sert à fabriquer du pain, un aliment de base chez nous. Selon notre interlocuteur, « le Sénégal ne peut pas l’acheter en quantité, il ne peut pas non plus se permettre de s’en procurer pour le stoker car cette céréale coûte très cher sur le marché international, et les puissances se la disputent au moment ou elle est vendue encore plus cher ».
Toutefois, rassure l’ancien directeur du Commerce intérieur, le pain peut être fait à base d’autres céréales locales comme le riz, le manioc, le mil etc.
S’agissant des autres denrées essentielles comme le riz et le sucre, entre autres, il estime on peut trouver une parade car le Sénégal peut produire une très forte quantité de riz et aussi de canne à sucre vu qu’il dispose d’une industrie de sucre. Donc, la solution est évidente aux yeux de notre expert. C’est de se concentrer sur nos propres forces agricoles en dessinant un plan concret de retour vers l’industrie agricole. Dans le même ordre d’idées, M. Diouf soutient qu’il est possible d’inventer un nouveau mode de consommation en partant de nos produits locaux.
Sortir de cette histoire d’embargo du Mali
Le Sénégal doit sortir de cette histoire d’embargo contre le Mali car, explique El Hadj Alioune Diouf, le Sénégal perd des dizaines de milliards en tournant le dos à ce pays frère. Justement, avec la réouverture du corridor malien, le Sénégal peut importer de la viande er des céréales du Mali et exporter vers ce pays des produits agricoles, en plus de ceux industriels, si la politique agricole se remet en marche dans ce contexte de crise mondiale due à la guerre en Ukraine.
L’idée est ici de créer une économie sous régionale et régionale pour casser la dépendance avec les pays étrangers notamment occidentaux. En tout état de cause, le blocus du Mali ne fait qu’accentuer la crise dans l’espace Cedeao conclut l’économiste