L'islam se marie bien aux autres religions, du moins, tout dépend de comment l'on vit sa foi. Elle est ouverte car liberté, djihad et compréhension. Certains s’arrêteront peut-être sur ce mot «Djihad», un mot que j'assume totalement d'ailleurs et que je me dois de rappeler son sens exact.
Le djihad est un mot cité plusieurs fois dans le Coran.
Il est un devoir religieux des croyants car leur permettant de faire ce travail de perfection en soi et envers la société. « L’homme fort n’est pas celui qui terrasse son adversaire. L’homme fort est celui qui se domine lorsque la colère tente de s’emparer de lui, » affirmait Al-Boukhari, un célèbre imam.
Il est également légitime défense puisqu'il appelle à la protection lorsqu'on est attaqué injustement par autrui. Tout individu doit se défendre face à l'injustice, protéger ses siens et garantir sa sécurité. Et cela, le Président François Hollande l'a bien compris lorsqu'il a rejoint les autres puissances pour orchestrer des frappes aériennes contre les terroristes. Il a lui aussi évoqué la thèse de « légitime défense », conformément à l'article 51 de la charte des Nations unies.
Et que dire encore de l’État Islamique ? Que signifie cette expression ? L'école française m'a pourtant enseigné le mot État:
« l’Etat est un ensemble de personnes vivant sur un territoire déterminé et soumis à un gouvernement donné.» Cette définition découle de la première édition du dictionnaire de l’Académie française de 1696. Il est donc une population permanente, un territoire déterminé, un gouvernement qui n'est subordonné à aucun autre, une capacité d'entrer en relation avec les autres États.
Le terme Islamique appartient à l'Islam et découle du Coran. Alors pourquoi acceptons-nous que des terroristes nous imposent l'expression État...Islamique?
Le non-musulman me dira sans doute qu'il n'est pas de son devoir de leur déposséder de ces expressions mais de la responsabilité du musulman. Et pourtant, en leur conférant les attributions d' Etat, ils ne s'engagent pas entièrement à la lutte contre le terrorisme. La lutte contre ce groupe d’assassins doit être absolue, à commencer par la récupération de ce mot. Celui qui accepte de les appeler « État... Islamique », accepte l'idée qu'ils aient déjà un territoire souverain donc d'entrer légitimement en relation avec les autres États. Voici la contradiction de tout notre engagement: nous avons tous accepté d’adhérer à leurs « territoires imaginaires » qu'ils veulent pourtant conquérir illégalement et dans une violence meurtrière, sinon comment comprendre les frappes aériennes des puissances pour les anéantir.
"Daesh a une mère : l’invasion de l’Irak. Mais il a aussi un père : l’Arabie saoudite et son industrie idéologique. Si l’intervention occidentale a donné des raisons aux désespérés dans le monde arabe, le royaume saoudien leur a donné croyances et convictions. Si on ne comprend pas cela, on perd la guerre même si on gagne des batailles. On tuera des djihadistes mais ils renaîtront dans de prochaines générations, et nourris des mêmes livres," souligne le journaliste, écrivain algérien Kamel Daoud.
Et comment comprendre que les puissances s'allient avec l'Arabie Saoudite et le Qatar pour combattre le terrorisme? On veut voir disparaître ces groupes et l'on oublie de fermer les robinets, source de leur naissance?
La responsabilité du musulman est de redéfinir ces mots propres à l'Islam en commençant par appeler ces terroristes autrement. Refuser de leur donner les attributions djihadistes, État et ensuite islamique, cela contribuerait énormément à la lutte contre l'Islamophobie. Certains me diront peut-être que ce sont les médias qui entretiennent cette confusion. Le Vatican a pourtant confirmé en juillet que l'Islam est devenu la première religion du monde avec ses 1.322.000.000 de fidèles. Cette religion prend la deuxième position en France. Me diriez-vous que vous avez laissé les médias décider à votre place alors qu'ils ne représentent pas une puissance face au nombre important de musulmans. Seule la solidarité et la force de nos résolutions pourraient influencer la ligne éditoriale du journaliste. Et j'en suis sûre que les médias seront ouverts à un engagement de vérité, à une lutte totale du terrorisme. Il suffit juste que une, deux, trois, mille voix se lèvent pour changer les données car la lutte contre le terrorisme est d'abord idéologique.
De l'idéologie naît la guerre, de l'idéologie naît la paix
Moi, Ghislaine, directrice de publication du journal CanalFrance, je m'engage à une lutte totale contre le terrorisme. Ma responsabilité étant la redéfinition de ces mots qui prônent la paix, d'expliquer à mon camarade musulman les préceptes même d'un bon croyant, d'appeler autrement les terroristes, d'encourager notre armée à détruire cette organisation meurtrière et d'inviter nos politiques à stopper l’hémorragie , cette hémorragie qui découle de certaines puissances régionales et occidentales.
Ghislaine Goudiaby
Directrice de publication
CANALFRANCE MAGAZINE
Le djihad est un mot cité plusieurs fois dans le Coran.
Il est un devoir religieux des croyants car leur permettant de faire ce travail de perfection en soi et envers la société. « L’homme fort n’est pas celui qui terrasse son adversaire. L’homme fort est celui qui se domine lorsque la colère tente de s’emparer de lui, » affirmait Al-Boukhari, un célèbre imam.
Il est également légitime défense puisqu'il appelle à la protection lorsqu'on est attaqué injustement par autrui. Tout individu doit se défendre face à l'injustice, protéger ses siens et garantir sa sécurité. Et cela, le Président François Hollande l'a bien compris lorsqu'il a rejoint les autres puissances pour orchestrer des frappes aériennes contre les terroristes. Il a lui aussi évoqué la thèse de « légitime défense », conformément à l'article 51 de la charte des Nations unies.
Et que dire encore de l’État Islamique ? Que signifie cette expression ? L'école française m'a pourtant enseigné le mot État:
« l’Etat est un ensemble de personnes vivant sur un territoire déterminé et soumis à un gouvernement donné.» Cette définition découle de la première édition du dictionnaire de l’Académie française de 1696. Il est donc une population permanente, un territoire déterminé, un gouvernement qui n'est subordonné à aucun autre, une capacité d'entrer en relation avec les autres États.
Le terme Islamique appartient à l'Islam et découle du Coran. Alors pourquoi acceptons-nous que des terroristes nous imposent l'expression État...Islamique?
Le non-musulman me dira sans doute qu'il n'est pas de son devoir de leur déposséder de ces expressions mais de la responsabilité du musulman. Et pourtant, en leur conférant les attributions d' Etat, ils ne s'engagent pas entièrement à la lutte contre le terrorisme. La lutte contre ce groupe d’assassins doit être absolue, à commencer par la récupération de ce mot. Celui qui accepte de les appeler « État... Islamique », accepte l'idée qu'ils aient déjà un territoire souverain donc d'entrer légitimement en relation avec les autres États. Voici la contradiction de tout notre engagement: nous avons tous accepté d’adhérer à leurs « territoires imaginaires » qu'ils veulent pourtant conquérir illégalement et dans une violence meurtrière, sinon comment comprendre les frappes aériennes des puissances pour les anéantir.
"Daesh a une mère : l’invasion de l’Irak. Mais il a aussi un père : l’Arabie saoudite et son industrie idéologique. Si l’intervention occidentale a donné des raisons aux désespérés dans le monde arabe, le royaume saoudien leur a donné croyances et convictions. Si on ne comprend pas cela, on perd la guerre même si on gagne des batailles. On tuera des djihadistes mais ils renaîtront dans de prochaines générations, et nourris des mêmes livres," souligne le journaliste, écrivain algérien Kamel Daoud.
Et comment comprendre que les puissances s'allient avec l'Arabie Saoudite et le Qatar pour combattre le terrorisme? On veut voir disparaître ces groupes et l'on oublie de fermer les robinets, source de leur naissance?
La responsabilité du musulman est de redéfinir ces mots propres à l'Islam en commençant par appeler ces terroristes autrement. Refuser de leur donner les attributions djihadistes, État et ensuite islamique, cela contribuerait énormément à la lutte contre l'Islamophobie. Certains me diront peut-être que ce sont les médias qui entretiennent cette confusion. Le Vatican a pourtant confirmé en juillet que l'Islam est devenu la première religion du monde avec ses 1.322.000.000 de fidèles. Cette religion prend la deuxième position en France. Me diriez-vous que vous avez laissé les médias décider à votre place alors qu'ils ne représentent pas une puissance face au nombre important de musulmans. Seule la solidarité et la force de nos résolutions pourraient influencer la ligne éditoriale du journaliste. Et j'en suis sûre que les médias seront ouverts à un engagement de vérité, à une lutte totale du terrorisme. Il suffit juste que une, deux, trois, mille voix se lèvent pour changer les données car la lutte contre le terrorisme est d'abord idéologique.
De l'idéologie naît la guerre, de l'idéologie naît la paix
Moi, Ghislaine, directrice de publication du journal CanalFrance, je m'engage à une lutte totale contre le terrorisme. Ma responsabilité étant la redéfinition de ces mots qui prônent la paix, d'expliquer à mon camarade musulman les préceptes même d'un bon croyant, d'appeler autrement les terroristes, d'encourager notre armée à détruire cette organisation meurtrière et d'inviter nos politiques à stopper l’hémorragie , cette hémorragie qui découle de certaines puissances régionales et occidentales.
Ghislaine Goudiaby
Directrice de publication
CANALFRANCE MAGAZINE