Après 18 jours passés en prison, le président de l’Observatoire de la musique et des arts (Omart) et par ailleurs, leader du Mouvement pour le salut du Sénégal/Foula ak fayda, a recouvré la liberté, hier.
Mamadou Abdoulaye Guissé a été en effet relaxé par le tribunal des flagrants délits de Dakar. M. Guissé était poursuivi pour escroquerie au visa. Selon la victime, M. Guissé s’était engagé à lui trouver un visa Schengen moyennant 3,5 millions de F CFA dans un délai de 15 jours. Le délai s’est écoulé et il n’a vu ni visa ni argent mais son passeport. Hier, la partie civile a affirmé que la remise a eu lieu dans le salon du prévenu. Mais celui-ci a persisté dans ses dénégations faites depuis l’enquête en contestant formellement la remise. « Si j’étais cardiaque, j’allais mourir. C’est une cabale contre moi, car je ne l’ai vu qu’une seule fois à la permanence du PDS lorsqu’il me demandait le numéro d’un responsable du parti », s’est défendu M. Guissé. Mais la partie civile a persisté dans ses accusations ajoutant que le prévenu l’a même joint au téléphone en lui demandant sa véritable identité pour lui rembourser l’argent.
C’est pourquoi, à défaut du paiement de dommages et intérêt d’un montant de 10 millions de F CFA, le conseil de la partie civile a demandé un complément d’enquête pour vérifier ledit appel. Une idée à laquelle a adhéré la représentante du parquet. Pour la défense, il n’y a nul besoin de procéder à des vérifications. Mieux, Me El Hadj Amadou Sall a estimé qu’il n’existe pas de preuve de la remise. Ainsi, il a plaidé la relaxe et les juges l’ont suivi et ont débouté la partie civile.
Mamadou Abdoulaye Guissé a été en effet relaxé par le tribunal des flagrants délits de Dakar. M. Guissé était poursuivi pour escroquerie au visa. Selon la victime, M. Guissé s’était engagé à lui trouver un visa Schengen moyennant 3,5 millions de F CFA dans un délai de 15 jours. Le délai s’est écoulé et il n’a vu ni visa ni argent mais son passeport. Hier, la partie civile a affirmé que la remise a eu lieu dans le salon du prévenu. Mais celui-ci a persisté dans ses dénégations faites depuis l’enquête en contestant formellement la remise. « Si j’étais cardiaque, j’allais mourir. C’est une cabale contre moi, car je ne l’ai vu qu’une seule fois à la permanence du PDS lorsqu’il me demandait le numéro d’un responsable du parti », s’est défendu M. Guissé. Mais la partie civile a persisté dans ses accusations ajoutant que le prévenu l’a même joint au téléphone en lui demandant sa véritable identité pour lui rembourser l’argent.
C’est pourquoi, à défaut du paiement de dommages et intérêt d’un montant de 10 millions de F CFA, le conseil de la partie civile a demandé un complément d’enquête pour vérifier ledit appel. Une idée à laquelle a adhéré la représentante du parquet. Pour la défense, il n’y a nul besoin de procéder à des vérifications. Mieux, Me El Hadj Amadou Sall a estimé qu’il n’existe pas de preuve de la remise. Ainsi, il a plaidé la relaxe et les juges l’ont suivi et ont débouté la partie civile.