Ce sera pénible pour le Gouvernement de redonner le souffle à la compagnie Sénégal Airlines. Car la compagnie nationale est dans le gouffre. Selon des sources proches de l’Aviation civile, Sénégal Airlines a enregistré un déficit de 60 milliards de francs Cfa. Une situation qui a plongé les travailleurs dans la précarité. Ces derniers, informentelles, courent derrière quatre mois d’arriérés de salaires. Il s’agit des salaires des mois de Décembre, Janvier, Février et le treizième mois. Pire, d’après nos interlocuteurs, juridiquement, Sénégal Airlines ne devait plus exister, parce que les textes de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) en matière d’aviation civile interdisent l’aide publique aux entreprises. Pourtant l’Etat du Sénégal s’adonne à cette pratique prohibée en mettant sous perfusion la compagnie aérienne. Il y a donc nécessité de clarifier si Sénégal Airlines est une compagnie nationale publique ou privée. On semble ignorer la personnalité juridique de la compagnie aérienne dont le capital se détermine comme suit : 64 % pour des privés, 31% pour l’Etat et 5 % pour le personnel.
Pour rappel, le Sénégal avait eu un contentieux avec le Togo qui avait accordé des exonérations à la compagnie Asky. A l’époque, le Sénégal invoquant les textes communautaires avait fermé son espace aérien à la compagnie Asky. Aujourd’hui, on peut lui reprocher la même faute. En outre, avisent nos informateurs, beaucoup de structures internationales comme l’Association des compagnies aériennes n’accepteraient pas que l’Etat soutienne la compagnie nationale qui bat de l’aile depuis un bon moment. Car nos sources informent que la compagnie ne dispose que d’une seule flotte. Il s’agit de Dash Q400 qui dessert la ligne Conakry, Nouakchott, Bissau, Ziguinchor et Cap-Skirring. Depuis un mois, la deuxième flotte qui desservait l’axe Libreville, Abidjan et Accra est immobilisée parce qu’elle n’est plus rentable. Récemment au terme d’une audience avec de potentiels repreneurs, le chef de l’Etat a promis de donner un souffle nouveau à Sénégal Airlines qui emploie plus de 200 personnes.
Mais le ciel est encore sombre à Sénégal Airlines rendant le crash imminent. «Au lieu de ramener Emirates qui n’est philanthropique, l’Etat doit sauver Sénégal Airlines», plaide un travailleur sous le sceau de l’anonymat. «Il est bon d’avoir une compagnie aérienne battant pavillon Sénégalais, mais il faut respecter les normes communautaires en aviation civile. On peut bien créer une compagnie nationale et ouvrir le capital au privé national, mais il faudrait respecter le principe d’égalité», renchérit une autre source. Joint au téléphone, le directeur Commercial de la compagnie dédramatise la situation. «Cela n’engage que votre informateur. Aujourd’hui, nous nous attelons à sauver la compagnie, conformément au souhait du chef de l’Etat que vous avez entendu récemment à ce sujet», at- il dit niant tout problème de salaire à Sénégal Airlines.
Pour rappel, le Sénégal avait eu un contentieux avec le Togo qui avait accordé des exonérations à la compagnie Asky. A l’époque, le Sénégal invoquant les textes communautaires avait fermé son espace aérien à la compagnie Asky. Aujourd’hui, on peut lui reprocher la même faute. En outre, avisent nos informateurs, beaucoup de structures internationales comme l’Association des compagnies aériennes n’accepteraient pas que l’Etat soutienne la compagnie nationale qui bat de l’aile depuis un bon moment. Car nos sources informent que la compagnie ne dispose que d’une seule flotte. Il s’agit de Dash Q400 qui dessert la ligne Conakry, Nouakchott, Bissau, Ziguinchor et Cap-Skirring. Depuis un mois, la deuxième flotte qui desservait l’axe Libreville, Abidjan et Accra est immobilisée parce qu’elle n’est plus rentable. Récemment au terme d’une audience avec de potentiels repreneurs, le chef de l’Etat a promis de donner un souffle nouveau à Sénégal Airlines qui emploie plus de 200 personnes.
Mais le ciel est encore sombre à Sénégal Airlines rendant le crash imminent. «Au lieu de ramener Emirates qui n’est philanthropique, l’Etat doit sauver Sénégal Airlines», plaide un travailleur sous le sceau de l’anonymat. «Il est bon d’avoir une compagnie aérienne battant pavillon Sénégalais, mais il faut respecter les normes communautaires en aviation civile. On peut bien créer une compagnie nationale et ouvrir le capital au privé national, mais il faudrait respecter le principe d’égalité», renchérit une autre source. Joint au téléphone, le directeur Commercial de la compagnie dédramatise la situation. «Cela n’engage que votre informateur. Aujourd’hui, nous nous attelons à sauver la compagnie, conformément au souhait du chef de l’Etat que vous avez entendu récemment à ce sujet», at- il dit niant tout problème de salaire à Sénégal Airlines.