Mais l’ONG en question a fait plus qu’assister les 11 personnes arrêtées. Après leur libération, elle les a aidées à quitter la ville. « Après le verdict, les 11 hommes ont finalement été relâchés, en quatre points de la ville et de nuit, sans protection policière particulière malgré les événements. Face au risque de vindicte populaire, l’ONG a exfiltré hors de la ville, vers une destination confidentielle, certains des hommes victimes de cette arrestation homophobe, pratique courante au Sénégal », révèle-t-on.
L’ONG sous couvert de l’anonymat, brocarde la police et…
Témoignant en faveur des 11 présumés gays, le directeur de l’Ong qui a parlé sous anonymat, fusille la police qui selon lui, a fait preuve de violence et de pratiques dégradantes sur les prévenus. « Ils sont arrivés dans deux véhicules. Les 11 disent n’avoir vu aucun mandat d’arrêt. Ils ont juste été apostrophés par la police, leur signifiant leur arrestation. Seuls deux policiers étaient en civil, les autres étaient en tenue. Les 11 personnes ont été interrogées au commissariat central de Kaolack les 25, 26 et 27 décembre 2015. EIles n’ont pas été autorisées à voir leur famille. Les policiers déclaraient aux parents que leurs enfants sont des homosexuels, sans les autoriser à les voir. », soutient-il.
Et d’enfoncer le clou : « Une des personnes dit avoir été photographiée nue au commissariat central de Kaolack. Les policiers lui ont demandé d’écarter les jambes afin de photographier son intimité. […] Ils ont été insultés, des photos et des vidéos ont aussi été réalisées contre leur gré. »
Le journal, reprenant sa source, d’ajouter que les personnes relaxées expliquent que des effets personnels et de l’argent liquide, « jusqu’à 100.000 francs CFA », ont été volés. Les téléphones des prévenus ont aussi été confisqués par la police et certains ont été forcés de donner leur identifiant de réseaux sociaux. Pire, on a voulu les faire avouer, sous la contrainte physique, de s’être rendus à une célébration de « mariage d’hommes », plutôt qu’à un anniversaire. Les 11 ont nié et ont été frappés en mesure de rétorsion.
Pour le média, sourcé par ce président d’Ong, la police de Kaolack voulait corroborer cette version de l’homosexualité, après avoir confisqué des préservatifs durant l’arrestation, qui étaient, selon eux, une preuve, en plus de l’absence de femmes, du caractère « homosexuel de la fête ».
Toutefois, il souligne que « malgré ces abus et cette violence, le juge du Tribunal de Kaolack a finalement relaxé les 11 hommes, « faute de preuves ».
Source : seronet
L’ONG sous couvert de l’anonymat, brocarde la police et…
Témoignant en faveur des 11 présumés gays, le directeur de l’Ong qui a parlé sous anonymat, fusille la police qui selon lui, a fait preuve de violence et de pratiques dégradantes sur les prévenus. « Ils sont arrivés dans deux véhicules. Les 11 disent n’avoir vu aucun mandat d’arrêt. Ils ont juste été apostrophés par la police, leur signifiant leur arrestation. Seuls deux policiers étaient en civil, les autres étaient en tenue. Les 11 personnes ont été interrogées au commissariat central de Kaolack les 25, 26 et 27 décembre 2015. EIles n’ont pas été autorisées à voir leur famille. Les policiers déclaraient aux parents que leurs enfants sont des homosexuels, sans les autoriser à les voir. », soutient-il.
Et d’enfoncer le clou : « Une des personnes dit avoir été photographiée nue au commissariat central de Kaolack. Les policiers lui ont demandé d’écarter les jambes afin de photographier son intimité. […] Ils ont été insultés, des photos et des vidéos ont aussi été réalisées contre leur gré. »
Le journal, reprenant sa source, d’ajouter que les personnes relaxées expliquent que des effets personnels et de l’argent liquide, « jusqu’à 100.000 francs CFA », ont été volés. Les téléphones des prévenus ont aussi été confisqués par la police et certains ont été forcés de donner leur identifiant de réseaux sociaux. Pire, on a voulu les faire avouer, sous la contrainte physique, de s’être rendus à une célébration de « mariage d’hommes », plutôt qu’à un anniversaire. Les 11 ont nié et ont été frappés en mesure de rétorsion.
Pour le média, sourcé par ce président d’Ong, la police de Kaolack voulait corroborer cette version de l’homosexualité, après avoir confisqué des préservatifs durant l’arrestation, qui étaient, selon eux, une preuve, en plus de l’absence de femmes, du caractère « homosexuel de la fête ».
Toutefois, il souligne que « malgré ces abus et cette violence, le juge du Tribunal de Kaolack a finalement relaxé les 11 hommes, « faute de preuves ».
Source : seronet