Les gendarmes de Kalifourou, dans le département de Kolda, ont trouvé 135 kg de chanvre indien à bord d’une ambulance. Mais cette curieuse découverte n’est que l’arbre qui cache la forêt des trafics illicites auxquels se livrent certains conducteurs d’ambulances et de corbillards.
Des témoins de ces pratiques punies par la loi se sont confiés dans le journal Les Echos de ce mercredi. Ils rapportent que ces derniers, parallèlement au transport de malades et de dépouilles, acceptent, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, de convoyer des voyageurs et de la marchandise comme du sucre ou du charbon.
Entre Salémata et Kédougou, renseigne un habitant de la seconde localité, le transport de passagers à bord d’ambulances est une pratique courante. Les chauffeurs véreux, explique-t-il, font descendre leurs passagers à une dizaine de kilomètres de Kédougou avant d’embarquer un autre groupe pour Salémata. Chaque voyageur paie 5000 francs CFA.
Transport de charbon, de sucre...
La même pratique a été relevée entre Tamba et Kédougou, précisément avant la construction de l’hôpital Amath Dansokho de la capitale du Sénégal oriental. C’est le gouverneur de Tamba qui avait alerté son collègue de Kédougou. L’ambulancier mis en cause a été pris en flagrant délit. S’il a été privé de six mois de salaires, en guise de sanction administrative, il n’a pas été inquiété au plan pénal.
Un ambulancier d’une société spécialisée basée à Yoff a eu moins de chance. Un de ses anciens collègues a confié à Les Echos qu’il a été licencié lorsqu’il a été pris la main dans le sac. Il a été interpellé sur la route de Mbour alors qu’il transportait des passagers. L’ambulance a été saisie et pour la récupérer, la société a dû s’acquitter d’une amende de 550 000 francs CFA.
Le témoin du journal rapporte que d’autres ambulanciers, qui vont à Tamba et en Casamance reviennent parfois avec des marchandises comme du sucre et du charbon.
Mais les choses pourraient changer. Les confidents de Les Echos assurent que maintenant, à cause de la mauvaise graine, ils sont traqués sur les routes. L’un d’entre eux révèle qu’il a été une fois arrêté au poste de Keur Ayip. «Les éléments en faction ont fouillé le corbillard de fond en comble. Même le cercueil a été ouvert et passé au peigne fin.»
SENEWEB
Des témoins de ces pratiques punies par la loi se sont confiés dans le journal Les Echos de ce mercredi. Ils rapportent que ces derniers, parallèlement au transport de malades et de dépouilles, acceptent, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, de convoyer des voyageurs et de la marchandise comme du sucre ou du charbon.
Entre Salémata et Kédougou, renseigne un habitant de la seconde localité, le transport de passagers à bord d’ambulances est une pratique courante. Les chauffeurs véreux, explique-t-il, font descendre leurs passagers à une dizaine de kilomètres de Kédougou avant d’embarquer un autre groupe pour Salémata. Chaque voyageur paie 5000 francs CFA.
Transport de charbon, de sucre...
La même pratique a été relevée entre Tamba et Kédougou, précisément avant la construction de l’hôpital Amath Dansokho de la capitale du Sénégal oriental. C’est le gouverneur de Tamba qui avait alerté son collègue de Kédougou. L’ambulancier mis en cause a été pris en flagrant délit. S’il a été privé de six mois de salaires, en guise de sanction administrative, il n’a pas été inquiété au plan pénal.
Un ambulancier d’une société spécialisée basée à Yoff a eu moins de chance. Un de ses anciens collègues a confié à Les Echos qu’il a été licencié lorsqu’il a été pris la main dans le sac. Il a été interpellé sur la route de Mbour alors qu’il transportait des passagers. L’ambulance a été saisie et pour la récupérer, la société a dû s’acquitter d’une amende de 550 000 francs CFA.
Le témoin du journal rapporte que d’autres ambulanciers, qui vont à Tamba et en Casamance reviennent parfois avec des marchandises comme du sucre et du charbon.
Mais les choses pourraient changer. Les confidents de Les Echos assurent que maintenant, à cause de la mauvaise graine, ils sont traqués sur les routes. L’un d’entre eux révèle qu’il a été une fois arrêté au poste de Keur Ayip. «Les éléments en faction ont fouillé le corbillard de fond en comble. Même le cercueil a été ouvert et passé au peigne fin.»
SENEWEB