Le Commissaire Cheikhna Keïta, éphémère Directeur de l’Office central de répression du trafic des stupéfiants (Ocrtis) a été cité dans les débats, lors du procès du policier Ibrahima Dieng. Ce dernier, la dame Awa Thiam et Sunday Obima Alias Junior ont été jugés hier devant la Chambre criminelle dans l’affaire dite de la drogue dans la police.
Le journal « EnQuête » rapporte que l’accusé Ibrahima Dieng, en service à l’Ocrtis au moment de son arrestation, a confié avoir reçu des menaces de la part de son ex-patron, Cheikhna Keïta. «Un jour, il m’a appelé dans son bureau me disant que : Si tu n’arrêtes pas d’interpeler les Nigérians, tu vas mourir. Ils vont te brûler vif dans ton véhicule », a allégué l’ancien agent d’infiltration. Il a indiqué que Keïta a même grillé la couverture dont bénéficiait Awa Thiam. Et d’ajouter que lorsqu’il a fallu présenter cette dernière aux responsables de l’Ocrtis, la dame avait refusé concernant Keïta.
« Lorsqu’il a eu des liens avec les Nigérians, il est allé leur dire qu’Awa était l’indicatrice qui les dénonçait », a encore soutenu l’accusé, qui a nié avec véhémence les faits à lui reprochés. Il a été soutenu dans cette ligne de défense par ses co-accusés, la dame Awa Thiam et Sunday Obima Alias Junior, jugés pour les mêmes faits.
Pour le parquet, les accusés sont de mauvaise foi et leur train de vie dépasse leurs revenus licites. A l’en croire, le trio s’activait dans le trafic. Awa Thiam recevait la commande et le policier procédait à la livraison. S’agissant de celui-ci, le procureur lui reproche de se servir d’une couverture légale pour commettre un fait qu’il est censé combattre. Ainsi, il a requis 12 ans de travaux forcés, compte tenu des circonstances atténuantes. Considérant Awa Thiam comme dangereuse pour la société, pour avoir été jugée devant une Cour d’assises pour corruption liée à une affaire de trafic, il a demandé qu’elle soit condamnée à 15 ans de travaux forcés. La même peine est requise contre le Nigérian Sunday Obima Alias Junior.
L’ensemble de la défense a plaidé l’acquittement.
L'affaire est mise en délibérée au 6 mars 2018.
Le journal « EnQuête » rapporte que l’accusé Ibrahima Dieng, en service à l’Ocrtis au moment de son arrestation, a confié avoir reçu des menaces de la part de son ex-patron, Cheikhna Keïta. «Un jour, il m’a appelé dans son bureau me disant que : Si tu n’arrêtes pas d’interpeler les Nigérians, tu vas mourir. Ils vont te brûler vif dans ton véhicule », a allégué l’ancien agent d’infiltration. Il a indiqué que Keïta a même grillé la couverture dont bénéficiait Awa Thiam. Et d’ajouter que lorsqu’il a fallu présenter cette dernière aux responsables de l’Ocrtis, la dame avait refusé concernant Keïta.
« Lorsqu’il a eu des liens avec les Nigérians, il est allé leur dire qu’Awa était l’indicatrice qui les dénonçait », a encore soutenu l’accusé, qui a nié avec véhémence les faits à lui reprochés. Il a été soutenu dans cette ligne de défense par ses co-accusés, la dame Awa Thiam et Sunday Obima Alias Junior, jugés pour les mêmes faits.
Pour le parquet, les accusés sont de mauvaise foi et leur train de vie dépasse leurs revenus licites. A l’en croire, le trio s’activait dans le trafic. Awa Thiam recevait la commande et le policier procédait à la livraison. S’agissant de celui-ci, le procureur lui reproche de se servir d’une couverture légale pour commettre un fait qu’il est censé combattre. Ainsi, il a requis 12 ans de travaux forcés, compte tenu des circonstances atténuantes. Considérant Awa Thiam comme dangereuse pour la société, pour avoir été jugée devant une Cour d’assises pour corruption liée à une affaire de trafic, il a demandé qu’elle soit condamnée à 15 ans de travaux forcés. La même peine est requise contre le Nigérian Sunday Obima Alias Junior.
L’ensemble de la défense a plaidé l’acquittement.
L'affaire est mise en délibérée au 6 mars 2018.