De ses propos extraits de "Sud Quotidien", il relève que l’Etat n’a jamais été dans une logique structurelle, en adoptant de telles mesures. Il ne fait que réagir aux circonstances, par des décisions orientées par la politique politicienne, en vue de calmer au plus vite les tensions sociales qui en émanent.
« En outre, c’est l’Etat lui-même qui enfreint le premier, les règles destinées à être respectés, en ce sens qu’il est le premier employeur du parc automobile ô combien vétuste, lors des manifestations politiques qu’il organise. C’est l’Etat qui entretient et nourrit la corruption et la concussion au sein des Forces de l’ordre, censées pourtant faire respecter les mesures prises, en ce sens que ces deniers n’encourent pas la moindre sanction, en se tenant réfractaires à l’application de ces mesures », ajoute-t-il.
Selon toujours le sociologue, « c’est dire qu’on aura beau vouloir prendre des mesures concrètes pour renforcer l’application des lois, investir dans des infrastructures routières sûres et promouvoir la sensibilisation du public afin de réduire le nombre d’accidents sur les routes sénégalaises, mais les effets escomptés ne suivront pas tant que l’Etat reste dans l’état du laisser-aller qu’il érige en mode de gouvernance ».
« En outre, c’est l’Etat lui-même qui enfreint le premier, les règles destinées à être respectés, en ce sens qu’il est le premier employeur du parc automobile ô combien vétuste, lors des manifestations politiques qu’il organise. C’est l’Etat qui entretient et nourrit la corruption et la concussion au sein des Forces de l’ordre, censées pourtant faire respecter les mesures prises, en ce sens que ces deniers n’encourent pas la moindre sanction, en se tenant réfractaires à l’application de ces mesures », ajoute-t-il.
Selon toujours le sociologue, « c’est dire qu’on aura beau vouloir prendre des mesures concrètes pour renforcer l’application des lois, investir dans des infrastructures routières sûres et promouvoir la sensibilisation du public afin de réduire le nombre d’accidents sur les routes sénégalaises, mais les effets escomptés ne suivront pas tant que l’Etat reste dans l’état du laisser-aller qu’il érige en mode de gouvernance ».