Le ministre de l'Éducation nationale en veut aux entreprises attributaires des marchés du programme de remplacement des abris provisoires et d’ouvrages annexes (Prorap). Si on constate aujourd’hui un nombre important d’abris provisoires, selon Dr Cheikh Oumar Hanne, c’est à cause des défaillances des sociétés sélectionnées dans le cadre du Propap. Il a fait cette déclaration samedi en marge de la célébration de la Journée internationale de la langue maternelle à Kaffrine, rapporte L'As.
A l’en croire, il a été retenu en 2016 de remplacer plus de 6.000 abris provisoires en salles de classe. Ainsi les marchés étaient divisés en 4 lots, dont 1 500 salles de classe par lot. Les choses ont traîné. Finalement, c’est en 2018 que le ministre de l’Éducation a signé un ordre de service pour le lot 1, notamment pour la construction de 1.500 salles de classe. Quatre ans après la signature de l’ordre de service, c’est à dire en 2022, le lot 1 était exécuté à 98%, se désole le ministre de l’Éducation nationale qui précise que la vérification des chantiers a permis de constater que le marché est plutôt exécuté à 85%. Pourtant, dit-il, l'Etat avait dégagé avec le bailleur plus de 98% des fonds, précisément 34 milliards. Jusqu’à présent, le premier lot de 1 500 salles de classe n’est pas réceptionné. En 2020, 16 milliards ont été dégagés pour la construction du troisième lot de 1 500 autres salles de classe. Depuis, aucune salle n’est livrée. Ce qui fait dire au ministre de l’Éducation que c’est la défaillance des entreprises qui retarde les programmes du gouvernement. Il menace de sévir contre les entreprises en résiliant les contrats. D’ailleurs, la procédure de résiliation du contrat du lot 4 sera bientôt enclenchée.
A l’en croire, il a été retenu en 2016 de remplacer plus de 6.000 abris provisoires en salles de classe. Ainsi les marchés étaient divisés en 4 lots, dont 1 500 salles de classe par lot. Les choses ont traîné. Finalement, c’est en 2018 que le ministre de l’Éducation a signé un ordre de service pour le lot 1, notamment pour la construction de 1.500 salles de classe. Quatre ans après la signature de l’ordre de service, c’est à dire en 2022, le lot 1 était exécuté à 98%, se désole le ministre de l’Éducation nationale qui précise que la vérification des chantiers a permis de constater que le marché est plutôt exécuté à 85%. Pourtant, dit-il, l'Etat avait dégagé avec le bailleur plus de 98% des fonds, précisément 34 milliards. Jusqu’à présent, le premier lot de 1 500 salles de classe n’est pas réceptionné. En 2020, 16 milliards ont été dégagés pour la construction du troisième lot de 1 500 autres salles de classe. Depuis, aucune salle n’est livrée. Ce qui fait dire au ministre de l’Éducation que c’est la défaillance des entreprises qui retarde les programmes du gouvernement. Il menace de sévir contre les entreprises en résiliant les contrats. D’ailleurs, la procédure de résiliation du contrat du lot 4 sera bientôt enclenchée.