Je suis entré dans le monde merveilleux du journalisme par les propylées de la presse écrite, grâce au majestueux écrivain Boubacar Boris Diop, Directeur de publication du quotidien "Le Matin" et toi, le médiagénique, le célèbre chroniqueur et l'influent éditorialiste, il y a déjà 23 ans...
C’est donc le cœur lourd que je prends la plume pour te faire mes adieux, suite à ta disparition ce matin du 29 avril 2023, à l'hôpital Principal de Dakar, après une longue maladie.
Tu viens de laisser un vide immense dans nos cœurs et dans le monde du journalisme sénégalais.
Tu as été un doyen de la presse, un mentor et une référence ultime pour moi et pour tant d’autres : Alassane Samba Diop, Mamoudou Ibra Kane, Souleymane Jules Diop, Souleymane Niang, Abdou Abel Thiam, Yaya Sakho, Georges Nesta Diop, Charles Faye, Yakham Mbaye, Massamba Mbaye, Boubacar Seck, Ousseynou Nar Guèye,Thiéfolo Koné, Alioune Fall, Diaw Mbodj, Mademba Ramata Dia, Odia, Ibou Fall, entre autres.
Spécialiste de Nietzsche, de Hegel et Hugo, homme d’idées et doté de grandes qualités humaines, tu as été un véritable homme d’Etat dans les médias. Chroniqueur politique sous le pseudonyme d'Abdou Sow, journaliste à la RTS, éditorialiste, directeur de publication, directeur de radio, formateur et journaliste intégral, ton parcours professionnel est un témoignage de ta passion pour le journalisme.
Tu nous disais avec insistance : "Chaque jour, j’en sais moins que la veille. C’est pourquoi je vérifie trois fois avant d’écrire". Une humilité de plus en plus rare dans cette profession en quête et perte de sens.
Je me souviens du jour où tu m'as accueilli au journal "Le Matin" en 2000, m'initiant à l'esprit critique, au doute professionnel et à la triple vérification de l’information : la fameuse triangulation.
Grand Less, tu as été un guide, un modèle et une source d'inspiration pour tous ceux qui ont eu la chance de croiser ton chemin. Tu as été un passant considérable sur terre.
Aujourd'hui, la presse sénégalaise te pleure, orpheline d'un de ses plus grands monuments. Ton héritage mérite qu'on lui rende hommage, en attachant ton nom à un prix, une école ou un événement. Ton engagement pour le renforcement d'un journalisme noble restera gravé dans les mémoires.
Parmi tes qualités qui nous manqueront tant, il y a ton humeur égale, ton humour, ton écoute attentive, ton ironie mordante et ton humilité profonde et sincère.
Je garde précieusement en moi le souvenir de l'invitation que tu m'as faite pour intervenir sur la couverture médiatique, en période de campagne électorale face à tes étudiants. Même si ce rendez-vous ne pourra être respecté, je continuerai à perpétuer les valeurs que tu m'as enseignées.
La plume féconde et la voix autorisée que tu incarnais se sont tues à jamais, mais ton esprit et ta sagesse continueront de résonner en nous.
Mame Less, tu nous manques déjà et nous te pleurerons.
Repose en paix, cher mentor. Tu resteras à jamais dans nos cœurs et nos pensées.
Avec toute mon affection et ma reconnaissance éternelle.
C’est donc le cœur lourd que je prends la plume pour te faire mes adieux, suite à ta disparition ce matin du 29 avril 2023, à l'hôpital Principal de Dakar, après une longue maladie.
Tu viens de laisser un vide immense dans nos cœurs et dans le monde du journalisme sénégalais.
Tu as été un doyen de la presse, un mentor et une référence ultime pour moi et pour tant d’autres : Alassane Samba Diop, Mamoudou Ibra Kane, Souleymane Jules Diop, Souleymane Niang, Abdou Abel Thiam, Yaya Sakho, Georges Nesta Diop, Charles Faye, Yakham Mbaye, Massamba Mbaye, Boubacar Seck, Ousseynou Nar Guèye,Thiéfolo Koné, Alioune Fall, Diaw Mbodj, Mademba Ramata Dia, Odia, Ibou Fall, entre autres.
Spécialiste de Nietzsche, de Hegel et Hugo, homme d’idées et doté de grandes qualités humaines, tu as été un véritable homme d’Etat dans les médias. Chroniqueur politique sous le pseudonyme d'Abdou Sow, journaliste à la RTS, éditorialiste, directeur de publication, directeur de radio, formateur et journaliste intégral, ton parcours professionnel est un témoignage de ta passion pour le journalisme.
Tu nous disais avec insistance : "Chaque jour, j’en sais moins que la veille. C’est pourquoi je vérifie trois fois avant d’écrire". Une humilité de plus en plus rare dans cette profession en quête et perte de sens.
Je me souviens du jour où tu m'as accueilli au journal "Le Matin" en 2000, m'initiant à l'esprit critique, au doute professionnel et à la triple vérification de l’information : la fameuse triangulation.
Grand Less, tu as été un guide, un modèle et une source d'inspiration pour tous ceux qui ont eu la chance de croiser ton chemin. Tu as été un passant considérable sur terre.
Aujourd'hui, la presse sénégalaise te pleure, orpheline d'un de ses plus grands monuments. Ton héritage mérite qu'on lui rende hommage, en attachant ton nom à un prix, une école ou un événement. Ton engagement pour le renforcement d'un journalisme noble restera gravé dans les mémoires.
Parmi tes qualités qui nous manqueront tant, il y a ton humeur égale, ton humour, ton écoute attentive, ton ironie mordante et ton humilité profonde et sincère.
Je garde précieusement en moi le souvenir de l'invitation que tu m'as faite pour intervenir sur la couverture médiatique, en période de campagne électorale face à tes étudiants. Même si ce rendez-vous ne pourra être respecté, je continuerai à perpétuer les valeurs que tu m'as enseignées.
La plume féconde et la voix autorisée que tu incarnais se sont tues à jamais, mais ton esprit et ta sagesse continueront de résonner en nous.
Mame Less, tu nous manques déjà et nous te pleurerons.
Repose en paix, cher mentor. Tu resteras à jamais dans nos cœurs et nos pensées.
Avec toute mon affection et ma reconnaissance éternelle.