Les autorités médicales ont changé de stratégie depuis le mois de juin dernier dernier à propos des tests Covid-19. En effet, le nombre de tests a drastiquement baissé. La raison, d'après le dorecteur de l'institut Pasteur de Dakar, est due au fait que le taux de positivité était relativement faible avec une majorité assez asymptomatique.
«Au début, le choix était de tester tout le monde, c’est-à -dire, les cas suspects, leurs contacts, etc. Mais, nous avons remarqué, jusqu’au mois de juin, qu’on testait beaucoup avec un taux de positivité relativement faible avec une majorité assez asymptomatique. Ce qu’il faut savoir, c’est que, si les gens sont assez asymptomatiques, ils transmettent beaucoup moins», a déclaré le spécialiste, devant le Jury du dimanche sur iRadio.
Il ajoute, dans la foulée: «C’est facile à comprendre dans la mesure où, une personne qui ne tousse pas, ne projette pas le virus. Une personne qui n’éternue pas, projette moins de virus. De ce point de vue-là , dans un contexte où, il est extrêmement important d’aller vite, se concentrer sur les gens qui ont des symptômes, les tester et utiliser ces personnes, voir les contacts qui sont autour d’eux et qui présentent des facteurs de risques, est une stratégie pour contenir rapidement les choses et éviter de tester beaucoup pour rien».
Plus de 120 mille tests réalisés
Il a, par ailleurs, révélé que l’Institut Pasteur de Dakar a réalisé plus de 120 mille tests, depuis l’apparition de la Covid-19 au Sénégal, en mars 2020. À l’en croire, cette structure sanitaire a la capacité minimale de réaliser 2000 tests par jour. Une capacité qui n’est toujours pas atteinte. Parce que les autorités sanitaires, qui font la commande, ont adopté une approche graduelle.
«La capacité dépend en partie de la commande. Nous n’avons pas des capacités illimitées. Mais, nous avons une capacité et une expérience qui nous permettent, s’il y a une demande qui le justifie, d’augmenter le nombre de tests. Il nous est arrivé de faire 1800 tests et de rendre les résultats dans la journée. C’est une question d’organisation et d’adaptation. Et l’essentiel des tests est gratuit», a-t-il précisé.