Bombardier, Yékini, Double Less, Tyson, Tigre de Fass, Lion de Guédiawaye, Caïman…, L’Observateur dévoile l’origine des surnoms des lutteurs.
C’est au lendemain de son combat contre Sa Ndiambour, le 14 juillet 1968 aux arènes Makhary Thiam, que Mbaye Guèye se verra attribué le titre de “Tigre de Fass”.
Mbaye Guèye saignait tellement que l’arbitre a voulu arrêter le combat. Courageux, le Fassois a fini par triompher.
C’est un journaliste du quotidien national Le Soleil, Yamar Diop, qui l’a rebaptisé le “Tigre de Fass”.
Mamadou Sakho, père de Balla Gaye 2, porte le surnom de “Double Less” qui lui a été collé par son adversaire Mame Gorgui Ndiaye.
Lors de leur combat, ce dernier peinait à pénétrer la garde de Double Less parce que ce géant de 2 mètres utilisait ses longs bras pour bloquer l’adversaire.
Mouhamed Ndao s’est lui donné le surnom de “Tyson”, en référence à la légende américaine de la boxe Mike Tyson.
Yakhya Diop alias “Yékini”, qui a régné pendant deux décennies dans l’arène, était fan du footballeur nigérian Rashidi Yékini.
Quid de Serigne Ousmane Dia dit Bombardier ? Son surnom vient de son ancien manager feu Yéry Diakhaté.
Il disait qu’il y a un lutteur qui viendra “bombarder” tout le monde. C’est ainsi que Serigne Dia s’est fait appeler “Bombardier”.
Iba Kane, journaliste de Sunu Lamb, a pratiquement donné à tous les lutteurs de la nouvelle génération un surnom.
Il a appelé Saloum-Saloum “Kourou Baye Fall” parce qu’il est redoutable à la bagarre.
Il a donné à Balla Gaye 2 le sobriquet de “Lion de Guédiawaye” parce qu’il a le courage et la férocité d’un lion dans ses combats.
Il a surnommé Lac de Guiers 2 le “Puncheur” parce qu’il est redoutable à la boxe.
Elton, le “Bulldozer”, parce qu’il ne recule jamais devant un adversaire.
Zoss, le “Showman”, parce qu’il savait animer avec un style bien à lui.
Modou Lô, “Le Roc”, parce qu’il est résistant, malgré son petit gabarit.