Les anciennes Lionnes du basketball sénégalais ne sont pas encore au bout de leurs peines. Après leur déguerpissement de leurs appartements aux Maristes, elles peinent à avoir les fonds mensuels qui leur étaient alloués pour leur loyer. Logées dans 20 immeubles avant la démolition, elles étaient près de 600 familles, parmi lesquelles 13 Lionnes au lendemain de leur série de sacres inédits sur la scène continentale et mondiale. Honorées par le Président Diouf, elles courent après leur argent, suite à leur déguerpissement il y a quelques mois.
Ex-capitaine et figure emblématique de cette équipe, Mame Maty Mbengue engage cette bataille pour réclamer leurs frais de location. «On devait nous indemniser depuis des mois, mais nous n’avons encore rien reçu. En effet, le protocole d’accord qu’on avait signé avec la direction des Hlm était de donner chaque mois la somme de 200 mille francs Cfa pour qu’on puisse payer le loyer, parce qu’ils nous ont délogées et ce n’était pas possible de nous mettre quelque part. Alors ils ont pris un engagement. Mais actuellement, on en est à 5 mois d’arriérés. Au début, ils ont commencé à payer tous les 6 mois. On a essayé d’entrer en contact avec les autorités mais sans succès», déclare Mame Maty MbenÂgue.
Jointe par téléphone hier, elle a lancé un appel aux dirigeants, particulièrement au chef de l’Etat, pour régler la situation. Elle dit: «Nous demandons aux autorités de respecter leurs engagements, c’est-à -dire nous payer les 200 mille francs par mois pour qu’on puisse payer nos logeurs. Il y a certaines qui sont en train de quitter leur logement, faute de paiement. Je pense vraiment que les Lionnes ne méritent pas cette situation-là . Parce que c’est l’Etat qui nous avait donné ces logements au temps du Président Abdou Diouf en 1997. On avait gagné les championnats d’Afrique successivement pendant 4 campagnes. On avait gagné les Jeux de la francophonie à Madagascar contre les Françaises, pour terminer médaillées d’or. Il nous avait offert ces appartements. Des enfants sont nés là -bas, ils étaient à l’école aux Maristes. Ils sont obligés maintenant d’aller ailleurs. Nous ne méritons pas ça parce que nous avons représenté le Sénégal dignement.»
Ces 13 anciennes basketteuses et membres de l’encadrement technique avaient engagé une bataille à travers un collectif pour marquer leur opposition au déguerpissement. En plus de la pression exercée par les occupants des immeubles des ex-Lionnes aux Hlm-Maristes, l’autorité avait d’abord coupé l’eau et l’électricité, pour les contraindre à quitter les lieux. Une décision prise pour «des raisons de sécurité». «Nous sommes conscients des risques que nous encourons, mais nous voulions quitter sur des bases claires. Nous avons acquis nos maisons en bonne et due forme. Nous voulons juste être édifiés sur les conditions et modalités d’indemnisation, savoir s’il nous sera possible de récupérer nos maisons après démolition, entre autres…», disait Mame Maty Mbengue, figure emblématique du basketball sénégalais.
LeQuotidien
Ex-capitaine et figure emblématique de cette équipe, Mame Maty Mbengue engage cette bataille pour réclamer leurs frais de location. «On devait nous indemniser depuis des mois, mais nous n’avons encore rien reçu. En effet, le protocole d’accord qu’on avait signé avec la direction des Hlm était de donner chaque mois la somme de 200 mille francs Cfa pour qu’on puisse payer le loyer, parce qu’ils nous ont délogées et ce n’était pas possible de nous mettre quelque part. Alors ils ont pris un engagement. Mais actuellement, on en est à 5 mois d’arriérés. Au début, ils ont commencé à payer tous les 6 mois. On a essayé d’entrer en contact avec les autorités mais sans succès», déclare Mame Maty MbenÂgue.
Jointe par téléphone hier, elle a lancé un appel aux dirigeants, particulièrement au chef de l’Etat, pour régler la situation. Elle dit: «Nous demandons aux autorités de respecter leurs engagements, c’est-à -dire nous payer les 200 mille francs par mois pour qu’on puisse payer nos logeurs. Il y a certaines qui sont en train de quitter leur logement, faute de paiement. Je pense vraiment que les Lionnes ne méritent pas cette situation-là . Parce que c’est l’Etat qui nous avait donné ces logements au temps du Président Abdou Diouf en 1997. On avait gagné les championnats d’Afrique successivement pendant 4 campagnes. On avait gagné les Jeux de la francophonie à Madagascar contre les Françaises, pour terminer médaillées d’or. Il nous avait offert ces appartements. Des enfants sont nés là -bas, ils étaient à l’école aux Maristes. Ils sont obligés maintenant d’aller ailleurs. Nous ne méritons pas ça parce que nous avons représenté le Sénégal dignement.»
Ces 13 anciennes basketteuses et membres de l’encadrement technique avaient engagé une bataille à travers un collectif pour marquer leur opposition au déguerpissement. En plus de la pression exercée par les occupants des immeubles des ex-Lionnes aux Hlm-Maristes, l’autorité avait d’abord coupé l’eau et l’électricité, pour les contraindre à quitter les lieux. Une décision prise pour «des raisons de sécurité». «Nous sommes conscients des risques que nous encourons, mais nous voulions quitter sur des bases claires. Nous avons acquis nos maisons en bonne et due forme. Nous voulons juste être édifiés sur les conditions et modalités d’indemnisation, savoir s’il nous sera possible de récupérer nos maisons après démolition, entre autres…», disait Mame Maty Mbengue, figure emblématique du basketball sénégalais.
LeQuotidien