Dix mois sans percevoir leurs primes : les éléments du Gmi ont le moral dans les chaussettes à Ziguinchor


Rédigé le Vendredi 5 Octobre 2018 à 14:36 | Lu 66 fois | 0 commentaire(s)



Les éléments du groupement mobile d’intervention (Gmi), en service à Ziguinchor, n’ont plus la tête au boulot. Pour cause, ils déplorent le retard noté dans le paiement de leurs primes depuis six mois.


Dix mois sans percevoir leurs primes : les éléments du Gmi ont le moral dans les chaussettes à Ziguinchor
Casamance étant considérée comme une zone de mission pour les différents corps des forces de défense et de sécurité, les éléments qui y sont affectés ont droit, chaque fin de mois, à une prime qui s’élève à 75 000 francs. Si l’on en croit les différentes sources, cette somme doit être versée chaque mois en même temps le salaire. D’ailleurs, tous les autres corps bénéficiaires, à savoir la gendarmerie et l’armée, perçoivent normalement leur dû chaque mois. 

Seule la police ne reçoit cet argent que tous les six mois. Mais depuis le mois de juin dernier, renseignent nos sources, « aucun élément du Gmi n’a reçu cet argent ». Un dysfonctionnement que déplorent les éléments du Groupe mobile d’intervention de Ziguinchor. Qui pointent un doigt accusateur sur la hiérarchie qu’ils accusent d’être à l’origine de leur souffrance. « Nos chefs ne nous donnent pas d’explications claires face à cette situation. Personne ne prend la peine de nous dire réellement ce qui se passe dans cette affaire. Nous devions percevoir un rappel de six mois depuis juin dernier. Mais, depuis lors, on a rien reçu. Et ce qui est plus grave, aucune autorité de la police n’est venue vers la troupe pour informer les éléments sur le retard Â», nous explique un élément du Gmi. 

Notre interlocuteur de poursuivre : « la Korité et la Tabaski sont passées, on n’a pas vu la couleur de notre argent. Et maintenant, avec l’ouverture des classes, on a des enfants à habiller et leurs frais d’inscription à payer. On ne compte que sur ce rappel pour faire face à toutes ces dépenses, mais nous attendons toujours. 

C’est une chose que nous déplorons. Nous demandons à nos chefs en charge de la question de résoudre le problème le plus rapidement possible pour qu’on puisse rentrer dans nos fonds
 Â». 





Les Echos


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