Accusé de coups et blessures volontaires avec préméditation ayant entraîné la cécité de Yandé Sarr, Moussa Sow a comparu devant la chambre criminelle de Dakar. Le 13 mars 2018, raconte la partie civile Yandé Sarr, Moussa Sow, qui avait consommé beaucoup d’alcool, n’était plus en possession de tous ses moyens. Et à sa sortie des toilettes, l’accusé a brisé sa vaisselle.
«J’ai tenté de le raisonner, mais il était incontrôlable. C’est ainsi qu’il m’a attaqué et nous nous sommes bagarrés. Ceux qui étaient dans le bar sont intervenus nous séparer. Vers 22 heures, il est revenu avec de l’essence et une machette pour m’attaquer», a raconté la victime à l’enquête préliminaire.
Poursuivant, il estime que son bourreau a tenté d’incendier le restaurant, mais le voisinage s’y est opposé. Mais à sa sortie, Moussa Sow lui a asséné des coups de machettes au visage. Ce qui lui a fait perdre un oeil.
Pour se défendre, l’accusé indique qu’il se trouvait devant le «Bar Clando» avec ses amis. «Nous parlions à haute voix parce que nous étions ivres. C’est ainsi que le plaignant qui nous a vendu de l’alcool est sorti nous demander de parler moins fort. Il voulait me contraindre à sortir. Il m’a surpris de derrière en m’étranglant. Je me suis saisi de la machette qui était à côté pour me défendre. Je l’ai frappé à l’oeil et à l’épaule par inadvertance », se désole-t-il avant de nier la préméditation.
Mais pour le substitut du procureur, les faits reprochés à l’accusé ne souffrent d’aucune contestation.
«Après avoir trop bu, il jetait les vaisselles par terre. Le plaignant a tenté de le calmer. Ils se sont bagarrés. L’accusé est revenu à la charge vers 22 heures avec de l’essence et une machette. Il avait même commencé à incendier le bar avant d’asséner des coups de machette à la partie civile. Il a prémédité son acte», relève le parquet qui a requis 10 ans de réclusion criminelle.
Mais selon l’avocat de la défense, Me Ndèye Arame Seck, il n’y a pas de préméditation dans ce dossier. Après avoir demandé d’écarter la préméditation, elle a sollicité l’application bienveillante de la loi. Le verdict sera rendu le 14 juin prochain.
L’As
«J’ai tenté de le raisonner, mais il était incontrôlable. C’est ainsi qu’il m’a attaqué et nous nous sommes bagarrés. Ceux qui étaient dans le bar sont intervenus nous séparer. Vers 22 heures, il est revenu avec de l’essence et une machette pour m’attaquer», a raconté la victime à l’enquête préliminaire.
Poursuivant, il estime que son bourreau a tenté d’incendier le restaurant, mais le voisinage s’y est opposé. Mais à sa sortie, Moussa Sow lui a asséné des coups de machettes au visage. Ce qui lui a fait perdre un oeil.
Pour se défendre, l’accusé indique qu’il se trouvait devant le «Bar Clando» avec ses amis. «Nous parlions à haute voix parce que nous étions ivres. C’est ainsi que le plaignant qui nous a vendu de l’alcool est sorti nous demander de parler moins fort. Il voulait me contraindre à sortir. Il m’a surpris de derrière en m’étranglant. Je me suis saisi de la machette qui était à côté pour me défendre. Je l’ai frappé à l’oeil et à l’épaule par inadvertance », se désole-t-il avant de nier la préméditation.
Mais pour le substitut du procureur, les faits reprochés à l’accusé ne souffrent d’aucune contestation.
«Après avoir trop bu, il jetait les vaisselles par terre. Le plaignant a tenté de le calmer. Ils se sont bagarrés. L’accusé est revenu à la charge vers 22 heures avec de l’essence et une machette. Il avait même commencé à incendier le bar avant d’asséner des coups de machette à la partie civile. Il a prémédité son acte», relève le parquet qui a requis 10 ans de réclusion criminelle.
Mais selon l’avocat de la défense, Me Ndèye Arame Seck, il n’y a pas de préméditation dans ce dossier. Après avoir demandé d’écarter la préméditation, elle a sollicité l’application bienveillante de la loi. Le verdict sera rendu le 14 juin prochain.
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